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22h30

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22h30

La journée a été meilleure que la veille, toutes mes peurs autour de ma relation et ma famille se sont évaporées comme notre dispute d'hier soir. Je profite de chaque instant à ses côtés, je les savoure.

Je suis allongé dans son lit, il caresse mes cheveux et je me sens bien. Tellement bien.
Je le scrute son visage, mon cœur déborde d'amour pour lui. J'aimerais que le temps s'arrête, que notre vie se résume à ça. Lui et moi, ici et vivant heureux.

- Qu'est-ce qu'on fait demain ?

- On attend Rocco.

- Et en dehors d'attendre ton lion ?

- On prépare son arrivée ? Dis-je en souriant.

Il secoue la tête, embrasse le haut de mon front.

- Je ne sais pas, c'est la routine. On s'occupe de la ferme, on va recommencer les visites des écoles, papa doit reprendre son cabinet donc on devra travailler plus.

- Ton père a un cabinet ?

- Bah oui. C'est un médecin, il a fermé pour le mariage mais il est un médecin de renommé. Il voyage beaucoup dans le pays, il donne des conférences et il a énormément de patients.

- Je ne savais pas. Je pensais qu'il travaillait juste avec vous.

- Non, il fait les deux. Il est beaucoup occupé, on le verra beaucoup moins à partir de demain.

- Et la petite fille à son papa est triste ?

- Arrête de dire que je suis sa préférée.

- Pas tant que tu ne l'auras pas reconnu.

- Je ne suis pas sa préférée... C'est juste que ça a été vraiment difficile pour lui quand... tu sais. Après ça, il s'est accroché à moi.

- Tu parles de quoi exactement ?

- Eh bien... Quand j'ai essayé de mettre fin à mes jours et que je suis revenue ici, ça a brisé mes parents. Mon père était tellement déçu et blessé qu'il a commencé à me surprotéger. Depuis... je suis devenue "sa petite Leya" que personne n'a le droit d'approcher.

- Je n'ai aucun doute que ça a dû être un choc pour lui... Mais Leya, tu ne peux pas laisser ça définir ta relation avec ton père. Avant cet incident, vous étiez déjà très proches. Tu l'appelais souvent et ton rêve de devenir actrice était aussi lié à lui, non ?

- Oui, c'est vrai. J'ai toujours été plus proche de lui que de ma mère. On partageait plein d'intérêts communs... Mais je pense que c'est cet événement qui l'a rendu encore plus protecteur.

- Tu sais qu'il a même "renié" ta sœur aînée parce qu'elle t'avait blessée. Si ça, ce n'est pas de la préférence, je ne sais pas ce que c'est.

- C'est de la surprotection.

Don't forget me, Anymore. (TOME 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant