ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟚𝟜 : 𝔸𝕞𝕖𝕤 ℂ𝕠𝕟𝕟𝕖𝕔𝕥é𝕖𝕤

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𝔸𝕟𝕥𝕠𝕟𝕖𝕝𝕝𝕒

Je divague dans les rues, mes pensées un mélange désordonné d'émotions et de révélations récentes. Mon esprit hante encore l'article découvert à la bibliothèque, et cette image persistante de mes grands-parents, si jeunes et pleins de vie. Le soleil est haut dans le ciel, et les ombres courtes indiquent qu'il est environ 13 heures. Athéna a attrapé un mauvais rhume ce matin, annulant ses cours de cet après-midi. Je me sens un peu désemparée, sans but précis.

Je marche le long des boulevards animés, traversant des places bondées et des ruelles tranquilles, essayant de calmer le tumulte intérieur. Le vent léger qui souffle emporte avec lui quelques feuilles mortes, crissent sous mes pas. Malgré l'agitation des passants, je me sens seule avec mes pensées.

Sans m'en rendre compte, mes pas me mènent vers la périphérie de la ville, une zone où les bâtiments laissent place à des terrains vagues et des parcs. C'est en levant les yeux que je remarque un chapiteau coloré installé dans un coin de champ, entouré de banderoles et de lumières clignotantes même en plein jour. L'endroit a un charme vieillot, rappelant les foires d'antan.

Curieuse, je m'avance, attirée par cette scène incongrue. Plus je m'approche, plus je distingue les sons d'une musique ancienne et enjouée, mêlée aux rires d'enfants et aux appels des forains.

Et puis, soudain, je le vois. Arek, vêtu d'une élégance presque théâtrale, comme s'il était sorti tout droit d'un film des années 50, se tient près de l'entrée du chapiteau. Il parle avec une passion flamboyante à un petit groupe de visiteurs, les mains animées de gestes amples. Il me rappelle ces présentateurs de cirques d'autrefois, irradiant d'un charme presque nostalgique.

Je m'arrête, captivée par la scène. Arek, avec son sourire légendaire et ce regard fascinant, est en train de vendre des billets pour un spectacle de magie. Il me voit soudain et son visage s'illumine.

- Antonella, ma chère ! Viens par ici, que diable ! Tu es aussi ravissante qu'un lever de lune sur un lac tranquille, lance-t-il avec cette voix douce et vibrante qui lui est propre.

Je rougis légèrement, mes inquiétudes se dissipent un peu face à son accueil chaleureux. Je m'avance, les bruits de la fête en arrière-plan créant une atmosphère presque irréelle.

- Arek, je ne savais pas que tu travaillais aujourd'hui, dis-je en essayant de masquer mon trouble.

- Oh, je fais bien des choses, ma précieuse Antonella. Aujourd'hui, c'est le jour des merveilles et des mystères. Viens, laisse-moi te montrer quelque chose, dit-il, me prenant la main et m'entraînant à l'intérieur du chapiteau.

Nous pénétrons sous la tente, et je suis aussitôt accueillie par un déluge de couleurs et de sons. Des guirlandes lumineuses créent une ambiance chaleureuse et magique, et des stands de jeux et de friandises bordent l'intérieur. Au centre, une scène est dressée, ornée de rideaux de velours rouge et de dorures clinquantes.

L'ÉCHO DU CRÉPUSCULEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant