ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟛𝟞 : ℕ𝕦𝕚𝕥𝕤 𝔹𝕣û𝕝𝕒𝕟𝕥𝕖𝕤

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𝔸𝕟𝕥𝕠𝕟𝕖𝕝𝕝𝕒

La lune projette une lumière fantomatique sur les arbres alors que nous continuons à avancer à travers la forêt, traçant notre chemin dans un silence lourd d'anticipation. Mes pieds glissent sur les pierres moussues, et les branches basses accrochent mes vêtements, mais je refuse de ralentir. La peur me tenaille l'estomac, chaque bruit de la forêt résonne comme un coup de tonnerre dans le calme de la nuit.

Pourtant, même dans ce chaos, je sens mon esprit courir à cent à l'heure. Les pensées virevoltent, cherchant désespérément une échappatoire. Arek est à mes côtés, sa silhouette autoritaire tranchant avec la fragilité de nos circonstances. Son regard se perd souvent dans l'obscurité, à la recherche d'une menace invisible, mais bien réelle.

- Poupée, il nous faut trouver un abri avant le lever du jour, dit-il, sa voix douce mais porteuse d'une gravité à la fois ancrée dans une autre époque.

- Un abri ? Nous ne sommes pas des scouts, Arek. On est pourchassé par des types qui sortent tout droit d'un film.

Il esquisse un sourire rapide, appréciant peut-être la tentative d'humour malgré la terreur qui nous étreint. Je prends une grande inspiration, essayant de maintenir une apparence de calme.

- Okay, Antonella, pense, pense. Que ferait MacGyver ? murmuré-je pour moi-même en fixant la forêt autour de nous.

Arek relève un sourcil, perplexe.

- Qui est ce MacGyver ? Un ami à toi, ma belle ?

Je secoue la tête, amusée par sa réaction malgré la tension.

- Juste un gars à la télé qui peut transformer un chewing-gum et une épingle à cheveux en bombe artisanale.

- Très intéressant, ma poupée. Mais je crains que nous n'ayons pas de chewing-gum sur nous ce soir, dit-il avec une lueur dans les yeux, même si son inquiétude transparaît toujours.

Nous continuons à marcher jusqu'à ce que la lueur argentée de la lune éclaire clairement un grand rocher creux, une parfaite cachette temporaire.

- Regarde, là-bas. Un abri naturel ! Ça ira le temps qu'ils nous perdent de vue, dis-je tout en tirant Arek vers le rocher.

- Excellent œil, ma belle. Allons-y.

Nous nous glissons à l'intérieur du rocher. L'espace est étroit, mais suffisamment grand pour que nous puissions nous asseoir côte à côte. Le cœur battant, je tente de discerner le moindre son extérieur tout en écoutant Arek.

- Tu sais, Tsaghik, j'admire ta bravoure face à cette situation, dit-il d'une voix plus douce. Pas beaucoup auraient ta présence d'esprit.

- Oh, ne t'en fais pas, l'adrénaline fait des miracles, dis-je en souriant faiblement. Et puis, qui a besoin de cérémonie quand on peut juste improviser une fouille nocturne dans les bois ?

L'ÉCHO DU CRÉPUSCULEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant