ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟙𝟟: ℂ𝕦𝕝𝕡𝕒𝕓𝕚𝕝𝕚𝕥é

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**Avertissement :** Ce chapitre explore des thèmes de culpabilité intense et de détresse émotionnelle à travers le personnage d'Arek

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**Avertissement :** Ce chapitre explore des thèmes de culpabilité intense et de détresse émotionnelle à travers le personnage d'Arek. Des descriptions d'actes d'automutilation et de souffrance peuvent être perturbantes pour certains lecteurs. Il est crucial d'aborder ce récit avec soin et compassion envers vous-même. Si vous éprouvez des sentiments similaires à ceux d'Arek, sachez qu'il est important de chercher du soutien auprès de professionnels qualifiés en santé mentale. Souvenez-vous que même dans les moments les plus sombres, la lumière est toujours à portée de main. Vous n'êtes pas seul(e), et l'aide est disponible. Je suis également ici pour discuter et mes DM sont toujours ouverts.

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Le 9 octobre au matin, je suis réveillé par une boule de plomb dans l'estomac. La culpabilité me ronge, comme une bête affamée. Jeremy est mort. Par ma faute. J'ouvre péniblement les yeux, le plafond pâteux de l'appartement me rappelant cruellement la réalité. C'est sombre, comme un film noir. La lumière peine à se faufiler à travers les lourds rideaux de velours rouge.

- Bon sang, Arek, qu'est-ce que t'as fait, murmure-je en laissant échapper un soupir désespéré.

En me redressant, j'aperçois mon reflet dans le miroir fissuré au pied du lit. La chambre est jonchée de vêtements éparpillés, un véritable capharnaüm. Je me lève, enfilant hâtivement un slip avant de me diriger vers la salle de bain.

Le sol froid sous mes pieds nus me rappelle à quel point la vie dans cet appartement est devenue glaciale. Isla... Isla, où es-tu ? Pas de nouvelles depuis trois jours. Un vrai mystère d'Agatha Christie.

Je me penche sur le lavabo et laisse couler l'eau. Le miroir devant moi me renvoie le visage d'un homme fatigué, marqué par la culpabilité. Le contact de l'eau froide sur ma peau est un électrochoc, une tentative vaine d'effacer l'horreur de mes actes.

- Jeremy... Je ne voulais pas... murmurai-je, la voix brisée par l'angoisse.

La crainte des conséquences me suit comme une ombre. Qu'est-ce que je vais faire si quelqu'un découvre la vérité ? Les pensées s'entremêlent, un fouillis cauchemardesque qui vibre dans mon crâne. Je retourne maladroitement dans la chambre, aspirant un air lourd et oppressant.

La solitude me pèse de plus en plus. Avec une lenteur mécanique, je m'approche du bureau où traîne une paire de ciseaux. Ces ciseaux deviennent brusquement une échappatoire à ce brouillard mental oppressant. La culpabilité est un poison, et ce poison doit sortir.

- T'es qu'un minable, Arek, un vrai foutu minable, dis-je à voix haute, ma voix rauque se répercutant dans la pièce vide.

Je prends les ciseaux en main et commence à me scarifier, les lames froides mordant ma peau avec une précision impitoyable. Chaque entaille est une punition auto-infligée, une tentative de rédemption dérisoire. Des gouttes de sang perlent, dévalant ma chair pour s'écraser sur le sol, illustrant physiquement la douleur interne.

L'ÉCHO DU CRÉPUSCULEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant