ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟛𝟙 : ℙ𝕒𝕤 𝕕𝕖 𝕕𝕒𝕟𝕤𝕖

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𝔸𝕟𝕥𝕠𝕟𝕖𝕝𝕝𝕒

Lundi 15 octobre

Je me trouve à la cantine de l'université avec Athéna. C'est un de ces jours automnaux où le ciel est chargé de lourds nuages gris, mais la cantine, avec ses grandes fenêtres et ses lumières chaleureuses, offre une ambiance réconfortante.

Depuis que nous nous sommes assises, Athéna n'arrête pas de me parler de sa compétition de danse de ce week-end. Elle est excitée et ses yeux pétillent de plaisir alors qu'elle décrit chaque moment avec une précision presque obsessionnelle.

— Tu aurais dû voir ça, Antonella, le public était en délire ! s'exclame-t-elle, une bouchée de hamburger entre les dents.

Je l'écoute avec amusement, me remémorant les répétitions auxquelles j'ai assisté. Athéna danse incroyablement bien. Ses mouvements sont fluides, gracieux, comme si elle était née pour ça. Parfois, je m'imagine à sa place, dansant avec autant de passion et de maîtrise. Mais la danse n'a jamais été mon domaine.

— Et puis, quand le rideau s'est levé, on était toutes en ligne, prêtes à commencer. J'avais tellement le trac, ajoute-t-elle, une frite à la main.

— Ça devait être génial, Athéna. Je suis vraiment heureuse pour toi, dis-je en souriant.

Nous continuons de manger nos hamburgers et frites, un véritable festin pour une cantine universitaire. Tout est fait maison, et ça se sent : la viande est juteuse, les frites dorées à souhait. Chaque bouchée est un délice.

Je remarque que je n'ai pas croisé Dylan ce matin, mais je m'en fiche. En réalité, depuis quelque temps, je sens que mes pensées pour lui s'estompent progressivement. Peut-être que mon esprit est simplement trop saturé d'autres préoccupations.

— Tu sais, Antonella, à un moment, j'ai failli tomber. La scène était si glissante ! Mais j'ai réussi à rattraper le coup, dit Athéna en agitant ses mains pour illustrer l'incident. C'était un miracle ! raconte-t-elle avec ses yeux brillants d'enthousiasme.

— Tu es vraiment incroyable, Athéna. Je suis sûre que même en chutant, tu aurais impressionné tout le monde, dis-je en riant.

La cantine est animée, remplie d'étudiants qui décompressent entre deux cours. Le brouhaha ambiant est comme une toile de fond chaotique. Parfois, des éclats de rire retentissent, mêlés aux cliquetis des couverts. Les énormes baies vitrées laissent entrer la lumière grise du jour, créant une atmosphère presque chaleureuse malgré le temps maussade.

Athéna prend une autre bouchée de son hamburger et je la vois plonger dans ses pensées un instant. Moi aussi, je réfléchis. Aujourd'hui, je me sens plus légère, presque libérée. Peut-être est-ce la compagnie d'Athéna qui a cet effet sur moi. Elle est un tourbillon d'énergie positive, toujours en train de partager ses aventures et ses réussites.

L'ÉCHO DU CRÉPUSCULEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant