ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟚𝟞 : 𝕄𝕠𝕦𝕤𝕢𝕦𝕖𝕥𝕒𝕚𝕣𝕖𝕤

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Le soleil décline lentement à l'horizon, teintant le ciel de nuances de pourpre et d'orange. Antonella et moi sommes assis sur le vieux pont, nos jambes se balançant un peu au-dessus de l'eau paisible en contrebas. Cela fait deux heures que nous discutons sans relâche, plongés dans ces moments de partage et de complicité, créant un refuge temporaire où seuls comptent nos mots et nos regards.

Je tourne la tête vers elle, observant la manière dont la lumière dorée éclaire ses cheveux blancs, créant une auréole presque céleste. Son sourire est à la fois doux et mélancolique, et je ressens ce pincement familier dans ma poitrine, cette peur sourde de tout gâcher. Pourtant, une part de moi s'accroche désespérément à cette connexion inattendue, espérant que peut-être, juste peut-être, elle pourrait être la clé pour ouvrir les portes de ma propre rédemption.

- Et tu sais, Antonella, commence-je, en essayant de chasser ces pensées sombres. Il y a une chose que je n'ai pas encore partagée avec toi. Une petite histoire de mes jours sous le chapiteau.

Elle tourne son regard brillant vers moi, ses yeux débordant de curiosité.

- Qu'est-ce que tu vas encore me raconter, Arek ?

Je ris doucement, appréciant ce moment de légèreté.

- Eh bien, je pense que tu vas aimer celle-là. Tu vois, j'ai eu pas mal de performances qui ont viré au désastre, comme cette fois où j'ai dû faire un numéro dans la fameuse « boule de la mort ».

Je vois son sourcil se lever, signe évident qu'elle est intriguée.

- La boule de la mort ? Qu'est-ce que c'est ?

Je fais un geste dramatique, imitant un présentateur de cirque.

- Imagine une grande sphère métallique, dans laquelle un motard doit tourner à toute vitesse, défiant la gravité et la peur elle-même. Et bien sûr, il se trouve que j'étais ce fou de motard.

Son rire léger est comme une mélodie à mes oreilles.

- Tu plaisantes ! Tu as fait ça ?

- Oh que oui ! Et laisse-moi te dire, c'était une sacrée expérience. Première fois que je suis monté sur cette moto, je pensais être invincible. Mais comme tu peux t'en douter, le destin aime bien jouer des tours.

Antonella me regarde, suspendue à mes lèvres, et cela me donne un élan de courage.

- Alors, voilà que je commence à tourner dans cette sphère, le public est en haleine. Mais ce qu'ils ne savaient pas, c'est que je n'avais pas vraiment maîtrisé l'art de manœuvrer la moto dans un espace aussi confiné. J'étais à deux doigts de m'écraser contre les parois plusieurs fois. À un moment, en plein milieu de la performance, l'une des fixations de ma moto s'est détachée, me laissant presque voler dans tous les sens.

L'ÉCHO DU CRÉPUSCULEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant