ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟙𝟠: É𝕝𝕒𝕟𝕤 𝕕𝕦 𝕔œ𝕦𝕣

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**Avertissement de contenu :** Avant de poursuivre votre lecture, je tiens à vous informer que le texte ci-dessus aborde des sujets sensibles, notamment des expériences de violence sexuelle et de traumatisme

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**Avertissement de contenu :** Avant de poursuivre votre lecture, je tiens à vous informer que le texte ci-dessus aborde des sujets sensibles, notamment des expériences de violence sexuelle et de traumatisme. Je comprend que ces thèmes peuvent être particulièrement douloureux et susciter des souvenirs difficiles pour certaines personnes.

Si vous trouvez ce contenu troublant ou déclencheur, n'hésitez pas à faire une pause et à prendre soin de vous. Il est essentiel de reconnaître et de respecter vos limites émotionnelles. Si vous en ressentez le besoin, je suis ici pour parler avec vous ou simplement pour écouter.

Votre bien-être est primordial, et vous n'êtes pas seul dans ce parcours. Prenez tout le temps dont vous avez besoin pour cheminer à votre propre rythme.

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Sur le pont, l'après-midi s'étire languissamment. Il est 15 h et le soleil, haut dans le ciel voilé, peine à percer la grisaille. J'allume un cigare, espérant que la fumée dense et âcre chassera les nuages de mes pensées. Le vent léger qui caresse ma peau contraste avec la lourdeur de mon esprit. Le fleuve en contrebas semble s'écouler avec une indifférence cruelle, chaque vague se roulant paisiblement, ignorant mes tourments.

Je tire une longue bouffée de mon cigare, savourant le moment. L'odeur du tabac me ramène à des souvenirs d'antan, à une époque où tout semblait plus simple, moins évaporé de cette culpabilité omniprésente. Je laisse mon regard errer sur le paysage urbain — des immeubles de brique rouge, des toits en ardoise, et des cheminées fumantes.

— Bon sang, Arek, dans quoi t'es-tu encore fourré ? murmurai-je entre deux volutes de fumée.

Dans ce calme trompeur, des souvenirs percutants me reviennent en mémoire. Mon esprit divague vers Jeremy, vers les jumeaux, puis vers Broen. Et Isla... où es-tu, ma belle ? Chaque pensée est une ancre tirant mon esprit vers des eaux profondes et obscures.

Mais alors que je suis perdu dans mes méditations sombres, un bruit attire mon attention. Un rire cristallin, enfantin, perce le silence oppressant. Je tourne la tête et aperçois une bande de mômes qui courent et jouent au bord du pont, insouciants et pétillants de vie. Leur joie contraste durement avec mes sentiments moroses.

— Hé, toi, le gros dur au cigare ! lance l'un d'eux en riant. Pourquoi t'as l'air si sérieux ?

Je ne peux m'empêcher de sourire malgré moi. Ces gosses, avec leur franc-parler irréfléchi, me ramènent à la surface, si ce n'est que brièvement.

— La vie, gamin, c'est tout un sac de nœuds, dis-je en haussant les épaules. Profitez tant que ça dure.

Le gamin éclate de rire, suivi de ses camarades. Ils ne comprennent pas, bien sûr, mais à cet âge-là, qui comprend vraiment quoi que ce soit ? Leur insouciance est presque enviable. Je tire à nouveau sur mon cigare, puis des bribes de paroles me parviennent.

L'ÉCHO DU CRÉPUSCULEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant