ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟚𝟡 : 𝔻𝕚𝕖 𝕗𝕠𝕣 𝕪𝕠𝕦

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Avertissement : Cette scène contient des éléments de contenu sexuel explicite

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Mon appartement n'a jamais semblé aussi... intime. Alors que j'entrouvre la porte pour laisser entrer Antonella, je sens une curieuse sensation d'appréhension et de soulagement à la fois. C'est la première fois que je laisse quiconque d'autre que Isla Broen ou Cairo pénétrer dans ce sanctuaire personnel. Ce lieu, chargé de souvenirs et de secrets, se révèle maintenant à elle, et cela a quelque chose de presque sacré.

- Fais comme chez toi, Antonella, dis-je en la conduisant à l'intérieur, essayant de masquer la légère tremblote dans ma voix.

L'appartement est modeste mais accueillant, rempli de livres, d'objets d'art et de photos en noir et blanc. Les murs sont ornés de toiles représentant des scènes de cirque, un rappel constant de ce passé qui me hante. Une grande bibliothèque occupe un mur entier, débordant de volumes sur la psychologie, les arts du spectacle et des romans anciens.

Antonella regarde autour d'elle avec curiosité, et je me demande ce qu'elle pense de tout cela. Mon cœur bat plus fort lorsque ses yeux se posent sur le vieux phonographe dans le coin de la pièce, un vestige d'une époque révolue.

- C'est... vraiment charmant, dit-elle doucement, un sourire sincère se dessinant sur ses lèvres.

Je lui indique le canapé, un meuble en cuir usé mais confortable, où elle s'assoit avec une certaine hésitation. Je prends place à côté d'elle, cherchant les mots justes.

- Merci. C'est mon petit coin de paradis, une sorte de refuge, je suppose, dis-je avec un sourire timide.

Le silence s'installe entre nous, mais il est étonnamment apaisant. La lumière douce des lampes tamisées crée une atmosphère chaleureuse, propice à la confidence. Je décide de casser cette quiétude par quelque chose de familier.

- Que dirais-tu de découvrir un peu de musique rétro, ma chère ? proposai-je en me levant pour mettre une vieille chanson des années 50 sur le phonographe.

La voix veloutée de Frank Sinatra commence à remplir la pièce, et je vois Antonella fermer les yeux un instant, savourant l'instant.

- C'est parfait, Arek, murmure-t-elle en rouvrant les yeux, étincelants de gratitude.

Je m'assoie de nouveau à côté d'elle, et nos épaules se touchent légèrement. Le simple contact de son corps contre le mien est à la fois réconfortant et troublant. Mes pensées s'égarent un moment vers le tatouage en allemand, vers les secrets enfouis que je n'ai pas encore osé partager.

- Antonella, je veux te remercier d'être ici, de me donner la chance de m'ouvrir, dis-je, ma voix teintée de sincérité.

Elle me regarde intensément, ses yeux cherchent les miens.

L'ÉCHO DU CRÉPUSCULEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant