ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟜𝟟 : ℂœ𝕦𝕣 𝕀𝕟𝕕𝕠𝕞𝕡𝕥𝕒𝕓𝕝𝕖

4 2 0
                                    

_______________________________________

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

_______________________________________


𝔸𝕟𝕥𝕠𝕟𝕖𝕝𝕝𝕒

Je sens la chaleur de la main d'Arek dans la mienne, un ancrage dans la tempête qui nous assaille. Nous nous tenons sur cette falaise, le vent marin déchaîné autour de nous, imprévisible comme notre sort. L'océan gronde en contrebas, un rappel brutal de la précarité de notre situation, mais aussi de la vie elle-même, précaire et belle dans sa fureur indomptable.

Nous nous regardons, et dans ses yeux, je vois un miroir de ma propre détermination, une lueur de résilience forgée dans le creuset de notre amour partagé. Arek, avec son élégance presque anachronique, se tient droit, son regard aiguisé par une force intérieure que j'admire au plus profond de moi. C'est une de ces forces qui ne faiblissent pas devant l'adversité, qui trouvent dans chaque crise une raison de s'élever encore plus haut.

— Antonella, ma chère, m'exhorta-t-il avec ce ton captivant des tragédies d'antan, soyons le flambeau dans cette obscurité. Faisons face à l'adversité avec le panache d'une étoile sur le crépuscule.

Je nodde doucement, chaque mot qu'il prononce alimente la flamme de mon courage. Je respire profondément, laissant le sel marin pénétrer mes poumons et forger le feu en moi. Face à nous, Dylan demeure une figure stoïque, ses intentions obscures dissimulées derrière un masque d'impénétrabilité. Mais je ne cille pas. Le poids des épreuves que nous avons traversées ensemble m'a préparée à ce jour. En Arek et moi-même, j'entrevois une combustion d'invincibilité.

La mer à nos pieds continue de hurler, des vagues s'éclatent contre les rochers avec une énergie sauvage que je ressens presque sous ma peau. C'est comme si le monde tout entier attendait le dénouement de notre scénario imprévisible. Je serre un peu plus fort la main d'Arek, puise dans le lien indestructible qui nous unit pour m'enraciner.

— Assez joué, Dylan, sonne ma voix, un mélange d'acier et de tendresse, car je sais que les batailles les plus féroces se gagnent souvent avec un cœur ouvert et une âme intrépide. Ton jeu de vengeance est un écho vide. Regarde-nous, et vois le pouvoir d'une histoire qui ne se laisse pas dicter par la peur ou la colère.

Le vent, désormais complice de nos paroles, les emporte vers l'horizon comme un serment inébranlable. Je ressens l'énergie électrisante autour de nous, cette tension palpable qui frôle le couperet d'une page prête à être tournée. Dans le regard d'Arek, je retrouve la promesse des lendemains et l'écho des récits immortels, et soudain, la peur cède au courage inébranlable qui s'érige entre nous et l'obscurité.

Dans ce cocon de bravoure et d'amour, nous restons immobiles, ensemble, résolus à demeurer les auteurs de notre propre destin, refusant les marionnettes d'un drame injurieusement éphémère. L'univers pourrait bien nous oublier, mais les mots qu'on laisse infuser dans l'éther ne seront jamais en vain.

L'ÉCHO DU CRÉPUSCULEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant