Le monde d'Ambre a toujours tourné autour d'un mystérieux secret qui hante sa vie. Quoi qu'il arrive, ce secret est présent dans sa vie, pour le meilleur et pour le pire. Sauf qu'Ambre, ignore ce qu'est ce fameux secret dont personne ne doit parler...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Emmitouflée dans mes couvertures, je rêvais de ce mystérieux jeune homme qui hantait, depuis ce jour, toutes mes pensées. Malgré qu'un crétin sombrait au fond de lui, prétentieux, arrogant et sûr de lui, j'étais heureuse de l'avoir rencontré, c'était la première personne à qui j'avais vraiment parlé depuis mon arrivée. Mais il y avait peu de chance pour que je le revois un jour sur Los Angeles, cette ville était très vaste et sa démographie montrait une importante population.
J'étais toujours dans mes pensées quand le réveil sonna et me brisa mes délicieux rêves.
- << Oh non, c'est déjà la rentrée ! >>, marmonnai-je dans ma couette.
Je n'avais même pas réellement profité de ma dernière semaine de vacances puisque j'étais punie, et j'étais restée cloîtrée à la maison, à regarder des séries toute la journée...vraiment géniale et enrichissante comme dernière semaine. Ce matin là, la motivation n'était pas au rendez-vous, j'étais molle comme un chewing-gum l'était après quelques coups de mâchoires. Je n'avais pas envie de me jeter dans la fosse aux lions. Par "lions" j'entendais mes nouveaux camarades, qui, j'imaginais, n'allaient me faire aucun cadeau de bienvenue. Je ne connaissais personne, j'étais telle une étrangère venue de loin dans un monde qui m'était complètement inconnu. Et j'avais peur de l'inconnu. Une peur bleue, j'aurais même dit. Je sentais que j'allais vivre une journée mouvementée, très mouvementée... Je me levai de mon lit d'un pas lent et las et fila à la douche. Je pensais mon temps à appliquer plusieurs produits sur mes cheveux. En effet, je prenais excessivement soin de mes cheveux, pour les rendre les plus doux, les plus soyeux, les plus brillants ; les plus longs que possible et j'y faisais très attention, comme à la prunelle de mes yeux. Bien que les priorités avaient beaucoup changé depuis quelques années, j'essayais de paraître normale pour sauver les apparences.
Après être sortie de la douche, je me séchai les cheveux, me fit un brushing et finis par les lisser. Sur mon miroir, il restait de la buée opaque, causée par la chaleur de l'eau, sur cette buée, j'écrivis inconsciemment : "l'inconnu", suivit d'un petit coeur. Mais enfin, que m'arrivait t-il ? Ça ne me ressemblais pas d'avoir cette attitude déroutante. Je ne le connaissais même pas ! Mais je n'y pouvais rien, c'était plus fort que moi comme un aimant qui rencontrait un boulon métallique : j'étais attirée par lui. J'étais faible face à ce garçon irrésistible, que je ne connaissais et que je n'aurais plus croisé pas de toute façon. Le mieux était que je le sorte immédiatement de ma tête.
Je rangeai rapidement ma salle de bain, et m'installai à ma coiffeuse pour me maquiller, j'allais essayer de faire quelque chose de bien cette fois-ci, et je pris plus de temps que d'habitude : j'appliquai en premier lieu une crème hydratante et énergisante sur mon visage préalablement nettoyé, je passai ensuite un peu de fond de teint très léger sur ma peau d'ivoire, que je recouvrai avec une poudre libre pour fixer le tout, un peu de blush pour l'effet "bonne mine", un petit trait d'eye-liner bien noir et une bonne couche de mascara. Je me regardai dans un petit miroir, et je trouvais que j'ai fait un excellent boulot. Je ne ressemblais plus à une fille qui venait de passer une nuit agitée et qui s'était levée du mauvais pied. Pourtant, quelque chose me manquait. Mon rouge à lèvres violet, bien évidement ! Je ne me séparais jamais de lui. Je recouvrai mes lèvres de cette couleur vive, et maintenant, j'étais d'attaque pour cette journée. Vous vous demandez peut-être pourquoi j'étais si absorbée par l'esthétique ? C'était simple en somme. Le maquillage me rendait sûre de moi : chose que je n'étais pas lorsque mon visage état démaquillé. Lorsque la misère s'était abattue sur ma famille, le seul moyen de m'en sortir était de trouver des occupations, pour ne plus penser, j'avais donc trouvé l'esthétique pour me défouler et faire parler mon talent artistique.