Le monde d'Ambre a toujours tourné autour d'un mystérieux secret qui hante sa vie. Quoi qu'il arrive, ce secret est présent dans sa vie, pour le meilleur et pour le pire. Sauf qu'Ambre, ignore ce qu'est ce fameux secret dont personne ne doit parler...
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Lorsque je fus entrée dans ce hall accompagnée de mon père, j'avais rapidement compris qu'il était l'un des Agents les plus importants, puisqu'il se faisait accoster toutes les minutes. Et encore, c'était un euphémisme... Il parlait avec beaucoup de monde, et leur conversation m'avait vraiment l'air ennuyante et rythmée par des tonnes de mots que je ne comprenais toujours pas. En revanche, j'inspectai les lieux, et je devais dire que cette Agence était immense et très moderne. L'ambiance qui s'en dégageait glaciale, et l'intérieur ressemblait étrangement aux hôpitaux, mais c'était quand même beaucoup plus classe. Le sol était blanc laqué et l'on pouvait facilement s'y voir à travers. Il y avait des ascenseurs un peu partout, mais peu d'escaliers, ce qui n'arrangeait pas les choses, puisque j'avais peur de ces engins depuis le jour où j'étais restée bloquée dedans pendant plus de douze heures. Mais j'allais devoir m'y habituer à nouveau. Je remarquai aussi qu'à l'accueil, il y avait de jeunes femmes magnifiquement belles, aux allures de mannequins. La plupart étaient blondes platine, et elles ressemblaient quasiment toutes à la dirigeante de l'Agence.
Je ne me sentais vraiment pas à ma place ici. Surtout depuis qu'Austin m'avait expliqué que j'étais la seule fille qui leur restait. Et ça se voyait, parce que, mis à part les secrétaires, la population de ce bâtiment était majoritairement masculine. C'était un peu gênant de croiser des hommes qui me regardaient comme si j'étais la huitième merveille du monde.
Et si je revenais à ma petite vie de lycéenne banale ?
Alors que j'étais dans mes pensées, une main se posa sur mon épaule, ce qui me fit sursauter. Je me retournai immédiatement, et je tombai nez à nez avec mon père qui me souriait fièrement. Je me détendis alors malgré l'angoisse qui montait en moi.
<< Suis-moi maintenant. Je vais te conduire au bureau de Patronne. >>, me dit-il en me devançant de quelques pas.
Je le suivis, sans faire d'histoire, même si, je l'avoue, l'angoisse me gagnait de plus en plus. C'est vrai que ce n'était pas vraiment anodin de rencontrer une femme qui avait un lien avec le gouvernement et qui dirigeait des centaines d'hommes.
Nous passâmes à travers de longs et spacieux couloirs qui menaient jusqu'à une grande porte blanche ornée d'or. Je fus émerveillée par la beauté du bâtiment, même si la modernité y régnait.
Lorsque nous arrivâmes devant la grande porte, mon père se retourna vers moi, un air désolé plaqué sur son visage.
<< Maintenant, je te laisse ici, tu vas entrer et te présenter. Moi, je suis en service pendant deux jours, alors je dois partir tout de suite. >>, me dit-il en me prenant dans ses bras musclés.
Je grimaçai de réticence.
<< Mais papa, comment vais-je faire pour rentrer ? Je n'ai pas de voiture, et je ne sais même pas où l'on est. >>, dis-je en faisant une petite moue désapprobatrice.