Chapitre 49 : Âmes D'Enfants.

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Le temps passé à ses côtés n'était jamais suffisant, il m'en fallait toujours plus

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Le temps passé à ses côtés n'était jamais suffisant, il m'en fallait toujours plus. C'était comme une drogue en quelque sorte, elle me consumait peu à peu, mais je ne le remarquais même pas, tant j'en étais accro. Je ne pouvais m'empêcher de savourer sa présence, qui était indispensable. Oui, accro étais le bon mot : j'étais accro à lui, si bien que respirer était un casse-tête.

J'avais l'impression que cela faisait seulement quelques minutes que nous étions allongés à même le sol. Mais en vérité, cela faisait plus de deux heures que nous n'avions pas bougé, si bien que nous n'avions même pas parlé. Nous étions seulement restés là, dans les bras l'un de l'autre, à profiter de cet instant magique et reposant. Il était vrai que j'en avais grandement besoin. J'étais vraiment exténuée, ce qui était relativement normal, étant donné que je n'avais dormi que deux petites heures depuis plus de vingt quatre heures. Mais maintenant, j'allais beaucoup mieux, je m'étais ressourcée, et mon état de choc s'était apaisé au fil des heures.

Avec lui, je me sentais bien, mieux qu'avec n'importe qui. Il arrivait à me réconforter quand ça allait mal, mais aussi à me calmer. Il avait ce don, que personne n'avait eu avant lui : il était le seul qui puisse exercer une agréable pression sur mon coeur fragile.

Il fixait le plafond, je le fixai. Je sais, ça pouvait paraître légèrement bizarre la façon dont je le regardai. Mais je n'y pouvait absolument rien, j'aimais le regarder, tout chez lui était attirant : ses cheveux noirs ébènes, ses sublimes yeux bleus azur, sa mâchoire carrée, les veines de son bras et de son cou et surtout, sa bouche qui me faisait complètement perdre la tête.  

<< Est-ce que ça va ? >>, me demanda Austin en tournant sa tête en ma direction.

Je lui adressai un sublime sourire de satisfaction.

<< Je me sens tellement bien, là, avec toi. >>, dis-je en m'étirant gracieusement.

Il ricana en dessinant un sourire triomphant sur son visage angélique.

En une fraction de seconde, il se retourna et je me retrouvai à sa merci, bloquée sous son corps d'athlète. Il se retenait sur ses coudes de part et d'autre de ma tête, en me défiant du regard.

<< Et là, est-ce que tu es bien ? >>, me demanda t-il d'une voix mielleuse, avec un ton de compétition.

Je lui envoyai un regard rempli de malice.

<< Je suis très bien. >>, je lui répondis en me mordant la lèvre inférieure.

Il sourit en coin, et plongea sa tête dans mon cou. Il y déposait des dizaines de petits baisers froids et humides. Je serrai les dents, tellement le plaisir grandissait en moi.

<< Et maintenant, toujours bien ? >>, me dit-il en commençant à suçoter la peau de mon cou.

J'avais désormais compris son petit jeu. Il s'était vexé parce que j'avais dit que j'étais "bien" avec lui. Il voulait sans doute que je lui lance des fleurs et que je lui fasse gonfler ses chevilles.

Il est temps de décrocher la lune [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant