Pourquoi ?

N°196.

Lecture Hors-Wattpad.
23/12/2016
23h43

Bonjour tout le monde ! Je reviens tard, et après de longues semaines d'absence... mais je ne savais pas comment aborder les prochains articles qui seront les derniers avant que la page "Pourquoi ?" ne se tourne. Promis, il n'y aura pas trop de blabla (sauf pour la dernière partie, je serai obligée), les 3 vrais derniers articles se dérouleront le plus normalement possible.

Bref, j'attaque maintenant avec.. "L'année solitaire" d'Alice Oseman, jeune auteur de 18 ans qui raconte plutôt très bien l'histoire de Tori.

Pour la petite présentation du livre, il est de l'édition Nathan et trouvable à 16,90€.

Pour vous raconter un court épisode de ma vie (quand je dis court, c'est environ 5 minutes)...
Comme vous le savez sûrement si vous êtes un de mes fans (donc vous ne le savez sûrement pas --'), j'habite à Rouen, et à Rouen, autour de Novembre/Décembre je crois, il y a une sorte de salon du livre plus connu sous le nom de Festival de la Jeunesse. Bref, j'étais devant un stand en plein hésitation cruciale car je ne sors JAMAIS du Festival de la Jeunesse sans un livre acheté là-bas, plusieurs livres me tentaient bien. Mais "L'année solitaire", je n'en avais jamais entendu parler, je ne l'avais jamais vu nulle part et c'est sans doute pour ça que je l'ai acheté. Et je ne regrette pas.

Sans blague, pour vous faire le résumé à ma façon, je dirais que c'est la vie de Tori qui déteste qu'on l'appelle Victoria, qui est sarcastique, pessimiste et un peu torturée, qui déteste Disney mais qui adore traîner, qui tient à son ordinateur autant qu'à son frère, Charlie, qui a un blog, qui aime jouer à Solitaire même si c'est déprimant, et qui rencontre Michael Holden, l'amour de ma vie, un mec à moitié borgne, complètement fou de patinage et qui est étrangement très étrange. Voilà.

Cette histoire est complètement folle.

Il s'est d'ailleurs passé quelque chose qui ne m'arrive que très rarement : je lisais ce livre à fond, je l'adorais, mais il m'a été impossible de lire les trois derniers chapitres pendant plusieurs jours. Je mourrais d'envie de les dévorer, de découvrir la fin et de pleurer toutes les larmes de mon corps comme à chaque fin de livre. Mais j'ai eu un blocage. Je crois que, dans le fond, ce qui s'est passé est très simple. Les personnages sont merveilleux, complètement géniaux ! Tellement géniaux que je ne voulais pas les quitter, je ne voulais pas que ça se finisse. J'ai préféré les préserver et maintenant que j'ai fini ce livre, je sais que Michael va me manquer (car j'aime tous les Michael en fait) et c'est idiot car on peut dire que je peux toujours relire le livre, mais ce ne sera plus jamais pareil. On dirait que je suis en train de parler d'un drame de ma vie mais sans blague, ce qui fait la force de ce roman, plus que la vie qu'a mise Alice Oseman dans son bouquin, ce sont les personnages. Ils sont uniques et fantastiques (ça rime en plus).

Je pourrais vous parler de Michael Holden pendant des heures s'il le fallait mais pour revenir à l'histoire en elle-même, tout est bien ficelé, ce qui est normal et je crois qu'au final, je n'ai pas grand chose à dire. On retrouve vraiment la vie d'une ado et j'arrive plus facilement à rentrer dans l'histoire, de ce fait.

Les phrases sont magnifiques (j'en ai d'ailleurs tiré quelques citations : "Les émotions sont la maladie mortelle de l'humanité. Et on est tous en train de mourir", "Parce que, genre, on attend tous que quelque chose change", "Je me sens le cerveau un peu déglingué parce que je n'ai pas dormi depuis huit jours, mais déglingué dans le bon sens du terme, un déglingué extatique, invincible, infini", "Peut-être que je suis une boîte en carton" ou encore "Si tu ne peux pas admettre ce que tu ne comprends pas, tu vas passer ta vie à douter de tout. Et tu n'auras plus qu'à passer le reste de ta vie dans ta tête" ), les paroles vraies et lourdes de sens. C'est un bouquin qui fait réfléchir, qui fait pleurer mais qui fait aussi rire et, surtout, qui fait aimer Michael Holden.

Kiss !
Mario.