C'était inévitable

Partie 06

Je me suis réveillée, il semblait déjà faire jour dehors. J'ai trainé une bonne demi-heure avant de me lever. J'ai pris une bonne douche pour me réveiller, je me suis habillée et je suis sortie de ma chambre. J'ai longé le couloir et je suis descendue. Il n'y avait personne en bas. Après avoir trouvé la cuisine, j'ai commencé à ouvrir tous les placards à la recherche de quelque chose à manger. J'ai trouvé des sachets de thé avec des céréales. C'est tout. Je me suis alors préparé un thé avant de remonter dans ma chambre. J'ai ouvert et mon ordinateur et j'ai essayé de contacter les quelques personnes de mon répertoire. Mais je n'avais pas de WI-FI, du coup, c'était très compliqué. Les messages ne s'étaient même pas envoyés. Je ne pouvais même pas travailler, du coup avec les documents papiers que j'avais emporté avec moi, j'ai essayé de travailler, mais honnêtement, j'avais du mal à me concentrer. Lorsque quelqu'un a frappé à la porte. C'est à ce moment que je me suis rappelé que je n'avais pas fermé la porte tout à l'heure. J'ai vu la porte s'ouvrir et la tête de Adams dépassée de celle-ci.

— Ça va ? Tu as bien dormi ?
— Oui, merci.

C'était super gênant. Hier, il voulait littéralement ma mort et aujourd'hui, il se préoccupe de moi. Ce n'est qu'un hypocrite, il essaye de m'avoir dans sa poche pour que je m'occupe du dossier de son frère. Mais bref, la situation était gênante.

— Je voulais te dire que j'étais désolé pour mon comportement d'hier. Tu as absolument raison. C'est à cause de moi que tu es ici, et le minimum que je puisse que je puisse faire.

Son discours était tellement mature mais hypocrite à la fois. La moindre des choses que je pouvais faire était de répondre hypocritement.

— Excuse acceptée. Bon maintenant, tu peux me mettre la WI-FI pour que je puisse travailler et me donner tous les documents en rapport avec l'affaire de ton frère, stp.
— Oui, je t'apporte ça tout..

Il n'a même pas eu le temps de finir phrase qu'il s'est fait interrompre par des cris. Des cris assez aigus d'ailleurs. Ni une ni deux, on a vu Sofiane débarqué dans ma chambre, poursuivi par Djibril.

— Allez jouer là-bas bande de con, dit Adams.
— Mais c'est lui, il ne veut pas me laisser, dit Sofiane.
— Espèce d'enculé, comportes-toi en homme et viens, dit Djibril à son tour.
— Je ne suis pas un homme, dit Sofiane.
— Tu es sûr ? Ça veut dire que tu as un vagin ?
— Bon moi je vais aller travailler en bas, dis-je.
— Je t'apporte tous les documents, dit Adams

Je me suis levée, j'ai pris toutes mes affaires et je suis descendue. Ces garçons sont tellement gentils mais immature à la fois. En temps normal, j'aurais probablement rigolé avec eux. Mais, actuellement, j'en avais marre. Marre d'être ici, enfermer, retenue contre ma volonté. Le pire dans tout ça, c'est que ça ne faisait même pas 24 heures que j'étais ici. Ça promet...