Partie 27

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- C'est Kassy, ma sœur.


Je suis choquée.


- Vous ne vous ressemblez même pas !
- On n'a pas la même mère
- Bon, va passer ton appel.
- Je suis choquée dit Awa.
- Wsh la famille !


C'était Islem. Il n'était pas parti lui ?


- Oh, mon frère !
- Wsh les gars ! Je vous vois même plus.
- Pour les voir, il faudrait déjà qu'il rentre chez eux ?
- Awa, t'as un problème ?
- Non.
- Pourquoi tout à l'heure je vous voyais courir partout ?
- On faisait un chat.
- Et tu es fier de le dire ?
- Bah oui, c'est Adams qui a perdu donc il doit emmener Sarah en séjour.
- Où est-ce que tu vas, me demanda-t-il.
- À Castaway Cay.
- JURE !
- Oui.
- Emmène-moi avec toi.
- Demande à l'autre imbécile là-bas.
- Toujours, tu le traites d'imbécile.
- Parce que ça en est un.
- Je vais lui dire, dit Chris.
- J'espère que tu vas tomber.


Islem s'est dirigé vers Adams. Il allait vraiment lui demander ? Il marchait tranquille vers lui, mais quand je vous dis qu'il est tombé comme du n'importe quoi ! Je ne sais même pas comment il a fait pour tomber. Je n'en pouvais plus. Tout monde rigolait et le gars au lieu de se relever, il faisait le mort. Instinct de survie, on a dit. Jusqu'à Idriss est parti l'aider à se relever.


- Moi, je te dis, c'est terminé, je ne te connais plus.
- C'est très bien fait pour toi.
- Bouffonne !
- Sarah' t'es vraiment une sorcière. On se demande pourquoi hein.
- Mais tu veux quoi toi, avec ton long corps sec comme la peau d'un croco.


Comment j'étais trop fière de ma punchline. Je peux vous dire qu'Idriss a plus ouvert sa bouche pendant tout le trajet. On a dit au revoir à Islem et on a prit la route. D'ailleurs, dans la voiture, c'était du grand n'importe quoi. On était 10 000 dans une voiture cinq places. En plus, à un moment, Idriss a pété. Une horreur. On a dû s'arrêter pour aérer la voiture parce que même avec les fenêtres ouvertes, ça n'allait pas.


On a d'abord déposé Lina après, on est rentré à la maison, enfin CHEZ MOI. Quand je suis entrée, j'ai vu que c'était super propre. J'étais même étonnée. Il n'y avait personne. Ça veut dire pas de Kassy.


- J'ai faim, dit Idriss.
- Le son de ta voix, il m'avait manqué, Idriss.
- Je ne te parle plus toi.
- Bon, pour me faire pardonner, je fais du poulet ce soir.


Au début, son visage était serré, mais il s'est apaisé petit à petit. La bouffe était la clé de tout.


- Sarah ?
- Oui Sofiane.
- C'est comment avec Adams ?
- Comment ça ?
- Il y a quelques chose entre vous ?
- Non. Pas à ma connaissance.
- T'es sûre ?
- Bah oui.
- Et Islem ?
- C'est qui Islem même ?


Du coin de l'œil, j'ai aperçu Adams nous montrer toutes ses dents.


- Moi, je dis, à creuser, dit Adams.
- À creuser de quoi ?
- Je n'en dis pas plus.


Mais qu'est-ce qu'il racontait ? Il n'y avait rien entre nous. Il n'avait pas un physique déplaisant, mais ce n'est pas pour autant que j'étais en sang sur lui. Il avait parfois ce petit côté protecteur, mais c'était amical. Non ?


- Enfin bref, qui vient avec moi acheter des légumes ?
- Demande à ton homme.
- Mon quoi ?
- Moi, je veux bien, me dit Adams.
- Bah, on y va vite fait alors.
- Je te suis.
- Essayez de pas faire de bébé dans la voiture, lança Sofiane.
- Je vais essayer, lui répondit Adams.


On est partie à la voiture. Pour son plus grand plaisir, je l'ai laissé conduire. On est allé à Leclerc. Normalement, ça devait être rapide. Mais, Adams m'a fait tourner dans tout le magasin, en disant qu'il connaissait alors qu'il ne connaissait rien du tout. Au bout d'un moment, j'en ai eu marre du coup, je l'ai trainé jusqu'aux fruits et légumes. J'ai choisi mes légumes et j'ai vu Sabrina.


Cette nana était l'une des plus grosses connasses que je connaissais. Je n'oublierai jamais la manière dont elle m'a volée mon mec en 5ᵉ. Oui, j'étais rancunière. Elle s'est approchée de nous. Et merde.


- Tiens tiens Sarah. Ça fait longtemps. T'es drôlement bien accompagnée. Il est célibataire ?
- Non.
- Je n'étais pas au courant, dit Adams.
- Je pensai qu'il y avait quelque chose entre nous.


Le gars a sorti toutes ses dents après, il a voulu faire le gars qui met son bras autour de mon coup, mais comment je l'ai recalé. Ça ne marche pas comme ça. Il m'a lancé un regard. Bon, j'ai fait comme si on était pressé pour qu'on puisse échapper à l'autre.


- Bon Sabrina, ce n'est pas que je ne t'aime pas, mais on est pressé alors salut.


Je ne l'ai même pas laisser répondre et je suis partie. J'avais terminé mes courses. J'étais dans le rayon confiserie en train d'attendre que Prince Adams se décide à choisir ses bonbons. C'est alors que j'ai entendu quelqu'un crier mon nom. 

C'était inévitableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant