Partie 86

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Il n'existe aucun mot pour décrire ce que je ressentais actuellement. Je n'ai même pas hésité deux secondes. Je lui ai sauté dans les bras. Inutile de vous dire qu'on s'est bien affiché, mais sur le moment, c'était le cadet de mes soucis.


- C'est oui ?
- OUIII ! Oui, je veux être ta femme. Oui, je veux continuer à te rendre heureux tous les jours. Oui, je veux passer le restant de mes jours avec toi.


Et je l'ai embrassé. C'était Waouh. De me dire que j'ai attendu toute ma vie pour me marier avec cet homme. Que tous ces échecs amoureux m'ont conduite à l'homme idéal ! Il m'a mise la bague aux doigts. Je n'ai pas pu retenir mes larmes. On s'est pris dans les bras. Je ne voulais plus le lâcher. J'étais tellement heureuse. Il est parti régler l'addition et pendant ce temps, j'ai appelé ma mère pour lui annoncer la nouvelle.


J'ai l'impression qu'elle était limite plus heureuse que moi. Je suis sûre qu'à ce moment précis, elle a déjà prévenu tout l'immeuble.


- On y va ?
- Oui *en lui faisant mon plus beau sourire*.


Sarane


On était en train de faire nos valises. C'était l'avant-dernier jour avant notre départ. On commençait déjà à tout ranger pour ne pas être prise de court.


- Sarane, elle va quitter son mec, elle va pleurer toutes les larmes de son corps *en rigolant*. 
- Imbécile, dis-je.


En vrai, ça va vraiment me faire de la peine qu'on se quitte. C'est la première fois que j'ai un feeling aussi fort avec une personne au bout d'à peine trois jours. Bon, même si on a dit qu'on resterait en contact, Paris et Los Angeles, ce n'est pas la porte à côté. Et je ne suis pas trop dans les délires de relation à distance. Quoi qu'il en soit, on aura tout le temps d'en discuter ce soir, vu qu'on sort encore ce soir.


Si on réalise bien, j'ai passé plus de temps avec Taylor, qu'avec les filles. Je les ai grave abandonnées. Mais bon, elles ne semblaient pas peiner. Bref, une fois que j'ai fini de ranger la majorité mes affaires, je suis partie prendre ma douche et j'ai commencé à me préparer. Je me suis habillée. J'ai mis un jean avec un petit haut épaule dénudé noir et ma paire de talons. Je me suis maquillée en mode très léger, et je suis partie m'asseoir sur mon lit en attendant. J'ai pris quelques photos et je suis descendue à la réception.


Il était déjà là, il avait une chemise colorée manche courtes avec un pantalon noir. Bref, il était magnifique.


- Salut !
- Ça va ?
- Oui et toi ?
- Ça va, on y va ?
- Je te suis !


On est monté dans un taxi jusqu'à une direction qui m'était inconnue. On est arrivé devant une grande tour avec un hôte devant. J'ai enroulé mon bras autour du sien.

(Je traduis directement)


- Bonsoir, je vais prendre vos noms s'il vous plaît.
- Saito.
- Très bien, je vous laisse suivre mon collègue.


On a suivi son collègue. Il a pris nos vestiaires et on est monté dans un ascenseur. On est monté jusqu'au 47e étage. La vue était magnifique, on voyait la tour de Tokyo. On nous a emmenés jusqu'à notre table.


- Alors, c'est le dernier jour.
- Oui, en vrai, je n'ai même pas profité avec Awa et Yasmine.
- Oui mais c'était pour la bonne cause.


Bon je vais vous passer notre repas. C'était super bon. Ensuite, on s'est promené dans les rues. Malgré le fait qu'il était 23 heures, les rues étaient très animées. Il y avait pas mal de monde. Pour éviter que l'on se perde, on s'est tous les deux donné la main. On est resté une heure dehors et on est rentré à l'hôtel. Je l'ai accompagné devant sa porte.


- Bon, c'est l'heure de se dire adieu.
- Tu es grave dans l'excès ! En mode, on ne va plus se revoir.
- Ça veut dire que tu veux qu'on se revoie ?
- Bah oui, c'est logique.
- Il n'y a pas que ça qui devrait être logique.
- Comment ça ?
- Vu qu'on est censé se dire en revoir, j'attends quelque chose de ta part.
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
- Bon, je vais prendre les devants alors !


Petit à petit, il a approché son visage du mien. J'ai très bien vu ce qu'il voulait faire. Et franchement, je n'étais pas contre. Du coup, je l'ai laissé faire. Nos lèvres sont entrées en contact. Au début, c'était bizarre, mais après, c'est allé très vite. On est passé de devant sa chambre à sur le lit dans sa chambre. Comment vous dire que j'étais plus que chaude à ce moment. On s'est très vite retrouvé en sous-vêtement. J'ai eu un temps d'hésitation, mais le désir a pris le dessus. Quoi qu'il en soit, ce fut la meilleure nuit de ma vie. Je ne vais pas vous faire un dessin de ce qu'il s'est passé.


Je me suis réveillée, le soleil illuminait la pièce. À ma droite, il y avait Taylor qui était allongé sur le ventre et torse nu. Je n'y croyais pas. J'ai soulevé la couette pour voir et j'ai vu son petit cul bronzé...

C'était inévitableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant