Partie 53

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On l'a tous regardé en même temps. Adams était choqué.


- Mais non, je rigole orh !!!


On a commencé à rigoler comme si c'était marrant alors que pas du tout. Mon cœur était à deux doigts de lâcher.


- On va faire le religieux dans deux semaines, dit mon père.
- Non non non. Dans un mois, comme ça, on a le temps de bien préparer. Je veux une salle pour le religieux et le civil.
- Mais on fait tout en même temps, hein, dit Adams.
- Si tu veux.
- Et combien d'invité.
- Grand max, 100.
- C'est parfait, dit Adams en passant son bras autour de mes épaules.


Tonton Bakary lui a lancé un de ces regards, il ne parlait plus.


- Bon, on va passer à table
- Je vais venir t'aider, dit Tata Amina.
- Non, c'est bon. Je m'occupe de tout.


Je me suis levée et je suis partie dans la cuisine. J'ai déposé les entrées. J'ai servi tout le monde. Franchement, avec les filles, on avait dead. J'ai servi le plat principal. Naya et Kassy m'ont aidée à débarrasser. On a ensuite apporté le plat. Le couscous de ma mère était légendaire. Adams a voulu servir pour que je puisse manger un peu. Mais, au bout de deux secondes de désastre, j'ai repris le relais. Une fois tout le monde servi, on a mangé dans la joie et la bonne humeur. Cette journée était parfaite !


Idriss


J'étais coincée entre mon père et le père de ma future épouse à leur expliquer les bêtises que j'avais faites avec Assia. Ma future femme parait-il. Je n'étais pas bien. Elle était fille unique. Et heureusement ! Son père était français et sa mère, algérienne.


- Vous auriez pu utiliser un préservatif, dit son père.
- Oui. On aurait dû. Mais ce qui est arrivé, est arrivé. Maintenant, il fait faire avec. Dans quelques mois, vous serez papi. Ce n'est pas ce qui était prévu, mais on s'adapte. Je veux offrir le meilleur environnement possible pour mon enfant. C'est pour ça que je suis venue vous demander la main de votre fille aujourd'hui. Je veux nous donner une chance et puis, si ça ne marche pas, au moins on aura essayé. Qu'est-ce que t'en pense Assia ?
- Je suis d'accord. On a fait une erreur, il faut que l'on assume. Je suis prête à nous donner une chance.
- Bon bah, je pense que c'est décidé. On va se marier. Je veux un petit mariage.
- Moi aussi.
- Je pense que tu devrais venir habiter avec moi. Mon appart est assez grand pour vous accueillir vous deux.
- Très bien. Une date pour le mariage ?
- 2 semaines ? Ça te tente ?
- Je te suis totalement.


Je lui ai souri et elle m'a rendue mon sourire. La manière dont je prenais les choses avec maturité me choquait. Moi, Idriss, j'allais devenir papa. 

C'était inévitableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant