C'était inévitable

Partie 42

Je vous passe ma journée qui s'est finie à 14:00. On avait une réunion. Je suis ensuite restée pour mettre en ordre certain dossier.

Je suis parti manger solo dans un resto. Comme on dit, vaut mieux être seul que mal accompagné. Et juste pour vous dire, en même pas cinq minutes, je me suis retrouvée mal accompagné. Adams était en face de moi. Mais qu'est-ce qu'il fout la lui ? Je vais vraiment finir par croire qu'il me suit.

- Tu fais quoi ici toi ?!
- Enfant mal éduqué, on dit bonjour déjà.
- Oui oui, répond à ma question au lieu d'esquiver !
- Bah, je suis venu pour manger.
- Il n'y a pas d'autres tables ?
- Ma présence t'intimide ?
- Pas du tout.
- Alors ferme-la et laisse-moi manger tranquillement.

Après, on dit que c'est moi l'enfant mal éduqué. Bref, j'ai continué de manger comme s'il n'était pas là. J'étais à fond dans mon assiette. J'ai relevé la tête et j'ai vu que ce fou me fixait en me montrant toute sa dentition.

- Quoi ?
- Rien.
- Bah arrête de me regarder comme si j'étais la dernière meuf sur Terre et que tu devais me ken.
- Si tu savais.
- Hein ?
- Rien rien. Tu fais quoi après ?
- Je rentre chez moi et je me repose.
- Te reposer pourquoi ?
- Je sors.
- Où ?
- Diner de famille.
- Tu veux aller au cinéma ?
- Non
- En fait, je ne te demande pas ton avis.
- Bon moi, je rentre. Je te laisse régler ma note.
- Tu fais comment sans tes clefs de voiture ?

Je regarde dans mon sac et je vois qu'il est ouvert et que je n'ai plus mes clefs. C'est pour ça qu'il souriait comme un imbécile.

- Rends
- Accompagne
- T'as une meuf, j'ai un "gars".
- Tu connais la définition d'ami sale teubé va.
- Vas-y tout seul.
- Je ne sais pas même pourquoi je perds mon temps. Déjà, t'as l'immense privilège de pouvoir aller au cinéma avec l'un des gars le plus beau de l'univers et tu refuses ? J'espère que tu vas trouver quelqu'un pour te raccompagner. En espérant qu'il t'arrive rien. Bref, salut.

Adams

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- Adams, attends-moi !

Vous voyez quand je vous dis qu'elles sont toutes in love de moi. Bref, on est montés dans sa voiture et on est parti au cinéma. La meuf voulait me faire regarder un film de romance mais triple TOZZ.

Bref actuellement, elle était en train de m'embrouille pour les voir Everthing, je ne sais pas quoi mais elle n'a pas compris qu'on allait voir The Conjuring 2.

- Non, on ne va pas voir ton film d'horreur ! Ça ne va pas ou quoi ?!
- Deux places pour Conjuring, dis-je au caissier.
- J'ai dit non* aux caissiers* deux places pour Everthing everthing !
- Je vais te le rentrer dans le cul ton everthing, tu vas comprendre *aux caissiers* deux billets pour Conjuring.
- J'ai dit non* aux caissiers* deux pla......

Je ne l'ai même pas laissée finir que j'ai donné une claque PHÉNOMÉNALE à sa fesse gauche. Quand je vous dis qu'il y a eu un silence. Même elle, elle a fermé sa bouche franchement.

- Vous payez en carte ?
- Oui.

Miskine l'autre, elle ne parlait plus. Comment elle tenait ses fesses en dirait que je les lui avais arrachés. Le caissier nous a donné nos places et on est parti.

- Tu veux un McFlurry ?
- Avec des bonbons ?
- Si tu veux.
- Bah, on y va alors ?

En même pas deux minutes, elle m'a ruinée. Mais bon, elle était heureuse donc on va dire que c'est un bon investissement. On est allé à nos places et tout le film a commencé. Vous voyez au début quand on voit la meuf, elle se tourne, elle voit personne puis quand elle se retourne encore, elle voit le démon la? Bah votre copine comment elle a eu peur, elle s'est accrochée à moi.

Je savais que c'était une peureuse mais à ce point ! J'ai mis mon bras autour de son cou. Elle ne l'a pas enlevée. Au final, j'ai réussi à faire en sorte qu'elle soit blottit contre moi. Je pense qu'elle avait d'autre chat à fouetter.

Sarah

Si Adams pense que je n'avais pas compris ce qu'il faisait, il pouvait se mettre le doigt dans l'œil. Ce n'est pas pour autant que j'ai dit quelque chose. Aller savoir pourquoi. Une fois le film fini, on a repris ma voiture et il m'a déposé chez moi avant de partir de son côté. Il m'a dit qu'on aurait un autre date. Quand je pense à Dinah, j'ai de la peine. Si elle savait tout ce que son mec faisait dans son dos.

Je me suis préparée rapidement et je suis partie chez mes parents. C'est Aymen qui m'a ouvert.

- Ma sœur préférée !
- Ça va ?
- On peut dire ça.
- Elle est où Mama ?
- Cuisine.

Il m'a laissée entrer. J'ai enlevé mon manteau et mes chaussures et je suis allée dans la cuisine.

 

- Salut Mama.
- Oh! Mon bébé!

Je l'ai prise dans mes bras et lui ai fait un gros bisou. Qu'est-ce que j'aimais ma mère.

- Ça va?
- Oui.
- Et le travail ?
- Ça va aussi.

On a entendu sonner.

- Va ouvrir s'il te plaît.

Je me suis levée et j'ai ouvert la porte.