Partie 28

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Je me suis tournée et j'ai vu Boubacar ! Comment il datait lui. C'est un ancien client que j'avais aidé. Il est venu et m'a prise dans ses bras. Adams a commencé à froncer les sourcils. Je me disais que ça faisait longtemps tient.


On était en train de parler, de prendre de nos nouvelles et c'est pas Adams est venu mettre sa main autour de mes hanches.


- J'ai fini, bébé.
- Bébé, demanda Boubacar.
- Longue histoire.
- Tu ne me présentes pas, demanda Adams.
- Non.
- Bon Sarah, moi, je vais y aller.
- Où ?
- Voir ma femme.
- C'est qui ?!
- Ciao. À plus, ma belle.


Il est parti. Avec Adams, on est parti à la caisse. On a fait la queue. Arrivée devant la caissière, Adams a insisté pour payer. Je ne me suis pas faite prier. On est sortie du magasin. On est montée en voiture.


- Je te trouve bien calme aujourd'hui, Madame ?
- Tu veux que je m'énerve.
- Non. T'es mignonne quand t'es calme.
- Je suis mignonne en toute circonstance. J'ai raison non ? Si tu dis non, je t'abandonne pur demain.
- Si tu ne me menaces pas de m'abandonner pour le procès, au moins une fois par jour, tu meurs ? Quand le procès sera passé, on verra, tu vas me menacer avec quoi.
- Qui t'a dit qu'on va se revoir après le procès ?
- Obliger qu'on va se revoir. On a un truc ensemble non ?
- Non mais je stoppe ce truc dès demain soir.
- On verra ça.


On roulait tranquillement vers la maison et c'est pas, ma voiture a commencé à faire des bruits bizarres. Des bruits bien chers.


- T'as voiture, elle a un problème hein.


Je pense que ma voiture a pris un coup dans sa fierté parce que directement après la réflexion d'Adams, elle s'est arrêtée. Et merde.


- Bon, il n'y a plus qu'à pousser.
- Rectification, tu vas pousser.
- Mais oui, c'est ça. On pousse à deux.
- Tu ne voudrais pas que ton avocate préférée se fasse mal la veille du procès de ton procès.


Il m'a mal regardée et est descendu pour commencer à pousser. Bon au début, j'ai mis le frein à main pour le faire chier. Il galérait de ouf. Mais, j'ai fini par l'enlever. Même sans, il galérait. Du coup, je suis descendue et je suis partie les bâtiments les plus proches. J'ai demandé à plusieurs gars s'il pouvait nous aider.


- Il y a quoi en échange ?
- Je prépare à manger et je vous apporte. Je vais faire du poulet.


Dès qu'ils ont tous entendu le mot "poulet" ils sont tous partis aidés Adams. La bouffe était vraiment la clé de tout.


Adams


J'étais en train de pousser comme un malade. Je n'en pouvais plus. Qu'est-ce que je ne ferais pas pour mon frère. J'étais en train de parler à Sarah, enfin, c'est ce que je croyais quand je vois qu'il n'y a personne dans la voiture. La connasse avait osé se barrer alors que c'était ça voiture. Cette meuf a vraiment cru que j'étais son pigeon. J'étais en train de m'énerver tout seul et c'est pas, je vois plusieurs gars venir vers moi. Sans trop comprendre pourquoi ils m'ont aidé.


On a commencé à pousser tous ensemble et ça allait beaucoup plus vite. Sarah est réapparue. Je ne sais même pas d'où, elle sortait. Elle est rentrée dans la voiture et nous a laissé pousser. Elle croit que je ne savais pas qu'elle mettait le frein des fois. Vraiment une connasse. 

C'était inévitableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant