C'était inévitable

Partie 88

- Quoi!?

Il a abusé d'elle. Il l'a violée. Tu crois que c'est pourquoi qu'elle versait des litres et des litres tous les soirs, que je suis actuellement en guerre avec lui, que je l'ai aidée à s'en aller. Non seulement, il l'a violée, mais en plus de ça il veut l'épouser, sachant qu'il est déjà marié, juste pour avoir un enfant parce que sa meuf est stérile.

- Attend, attend ! C'est une blague, j'espère.
- J'ai l'air de blaguer là ?

Pose trop des questions connes lui aussi. Aussitôt, il a mis ses chaussures et il est sorti. Je sais qu'il va faire une connerie, mais c'est une connerie que moi-même, j'avais envie de faire donc je l'ai laissé. Je me contenterai simplement de le soigner quand il reviendra.

Adams

Je suis monté dans ma voiture, et j'ai démarré en direction du quartier où habite Nassim. Donc ce chien, je lui ai confié ma sœur entre guillemets et c'est ça il fait. Il l'a humiliée, il lui a pris ce qu'elle avait de plus précieux et je ne l'ai même pas défendue. Ce mec n'était pas un homme. Et, il disait qu'il aimait ? Il avait fait ça à sa propre femme ? Il la trompait depuis le début ? Je vais tuer ce mec. J'ai honte. Mais vraiment. Je me sentais comme une merde. J'étais une merde.

Tellement j'étais énervé, j'ai conduit comme un malade. En même pas 10 minutes, j'étais arrivé. Je me suis garé, fin' si on peut appeler ça comme ça et je suis parti vers son bâtiment, limite, je courais.

J'ai calculé personne en bas, j'ai pris l'ascenseur et une fois devant sa porte, j'ai sonné comme un malade. La porte s'est ouverte et j'ai vu sa vieille tête. Mon sang n'a fait qu'un tour et je l'ai frappé. Il a perdu l'équilibre mais s'est relevé rapidement. Évidemment, il ne sait pas laisser faire. On a commencé à se battre.

Je mettais toute ma haine dans mes poings. Je me vengeais, je la vengeais. Je ne vais pas mentir, ces coups, je les sentais, mais sur le coup, c'était le cadet de mes soucis. J'ai entendu des cris, ceux d'une femme. Pour ne pas me distraire, je n'ai pas levé les yeux pour voir de qui il provenait. Quoi qu'il en soit, elle suppliait Nassim d'arrêter, sauf que moi, je ne comptais pas le lâcher maintenant.

Après cinq bonnes minutes, des gars sont venus nous séparer. Des voisins ? Des amis ? Je ne sais pas, en tout, ils s'y sont mis à plusieurs.

- Je te jure, t'ose parler d'elle, ne serait ce que prononcer son prénom ou encore demander où elle est, je te tue de mes propres mains. T'as compris ? Gros fdp. Et tu prétends être un homme ! Elle t'aimait putain ! Ose encore t'approcher fdp, je te fais la peau !

Il faisait le mec énervé à me regarde super mal, mais je pense qu'il n'a pas compris la situation dans laquelle il se trouve. Il n'est pas position de force. IL L'A VIOLÉE et il ose, il a le culot de faire l'énerver en mode, il ne sait pas pourquoi je suis là.

- De mon vivant, jamais, tu ne t'approcheras de cet enfant, toi et ta sorcière. Jamais tu ne le connaîtras, même son prénom, tu ne le sauras pas. Espèce d'imbécile. Je t'ai confié ma sœur pour que tu lui fasses ça ?! Gros fdp de mes deux !

Tellement sa tête m'a énervé, je me suis dégagé des gars qui me tenaient et je suis parti. Je me suis posé dans ma voiture et j'ai commencé à fumer. Me demander pourquoi, j'avais besoin de me détendre et il n'y a qu'en fumant que je me détends. C'était soit ça, soit je versais toutes les larmes de mon corps par colère mélangé à de la tristesse.

Bref après un petit moment, j'ai décidé de bouger chez Djibril. Avec Nassim, je ne compte pas en rester là. J'ai besoin de me venger bien comme il faut. Les poings, ce n'était pas suffisant. J'ai besoin qu'il comprenne bien comme il faut ce que ça fait de se faire violer. S'il fallait que je le lui la coupe pour qu'il comprenne, j'allais le faire. Bref...