Partie 15

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Il m'a mis un de ces coups de boule. Purée. Ma tête a fait deux tours sur elle-même. Avouer, vous aussi vous pensez qu'il allait m'embrasser. Personnellement, j'étais prête à lui mettre le recale de sa vie.


Après comment vous dire que c'est clairement parti en bagarre, je lui ai mis une claque. Il la mérite clairement. Il a essayé de me faire une clé de bras mais je me suis défaut rapidement de son emprise, même moi j'étais choquée de moi. Instinct de survie quand tu nous tiens. J'en ai profité pour lui remettre une claque. Une petite bien sûr, je suis pas suicidaire à ce point .


Bon je pense que vous avez deviné la suite. C'est parti en course poursuite dans toute la boîte. Il voulait absolument me remettre ma claque. Je me suis réfugiée dans les bras de Sofiane et Foued. Au passage, j'ai failli faire un plongeon.


- Qu'est-ce que t'as fait ?
- Elle m'a giflée !
- Bon exceptionnellement, je t'autorise à la lui remettre mais que aujourd'hui. Et doucement.
- Oui oui.
- Foued t'es sérieux?! Et Sofiane tu dis rien ?!
- Chut, je repère ma proie de ce soir.
- Personnellement, je l'ai trouvé ?
- Où?!
- Tu vois la brune là bas ?
- Laisse-la moi, s'il te plait.


Foued a même pas attendu qu'il termine, qu'il était déjà parti


- Oh le salaud !
- Bande de dégueulasse, dis-je. T'étais pas censé être sur les côtes de Lina toi ?
- On ne s'est rien promis hein.
- Il est où Idriss ?
- Il est en train de gérer une de ces bombes. Elle est beaucoup trop belle.
- Elle s'appelle comment?
- Savane euh non Sarane
- Ils sont où ?
- Là-bas


Il nous les montre du doigt. Mais comment dire. Arrêt du coeur. Si vraiment Idriss arrive à la gérer c'est qu'il est très très fort. Bon, on va les laisser tranquille. J'étais en train de les regarder quand on m'a brutalement tirée les cheveux. Et bien sûr c'était Adams. Il en a profité pour me décoiffer. Sofiane, fidèle au poste, était mort de rire. Je ne l'ai pas calculé sinon ça allait jamais se finir. On a vu quatre revenants: Lina, Soraya, Chris et Islem.


- Wsh les gens, lança Chris.
- Vous faites quoi depuis tout à l'heure ?
- On dansait sur la piste. On est un peu venu pour ça.
- Chris, il bouge bien pour un caucasien.
- Ça veut dire quoi ça ?! Vous croyez que nous les caucasiens sont des extraterrestres ou quoi ?!


On s'est mis à rigoler.


- Et vous ? Vous faites quoi depuis tout à l'heure, nous demanda Islem.
- Foued drague, Sarah et Adams étaient en train de se battre et oh putain, vous avez loupé Sarah qui a failli faire un plongeon.
- Sarah, tu veux danser, me demanda Islem.
- Après. Je me repose un peu d'abord.


Adams a souri comme si on lui annonçait qu'il avait gagné la coupe du monde. Mais qu'est-ce qu'il avait lui ? J'ai senti qu'Islem était un peu tendu. Clairement, il avait le seum. Après un petit moment, on a décidé de rentrer à l'hôtel. Finalement, j'ai pas dansé avec Islem. J'étais vraiment fatiguée. En plus de ça, j'avais mal au pied à force d'avoir cours partout en talons. On est rentré, chacun est parti dans sa chambre. J'ai pris une petite douche et je suis partie me coucher.


Le lendemain, je me suis réveillé vers 14 heures. Tout le monde semblait réveillé. J'avais une de ces mal de crâne. Bizarrement, je n'étais plus trop sûre de ce que j'avais bu hier soir. Je suis partie prendre ma douche et j'ai pris un Doliprane. J'ai mis un short en jeans noir et un débardeur. J'ai pris mon ordinateur et je suis partie au salon.


- Salut la populasse.
- Pourquoi tu cries !
- J'ai parlé normalement. Avoue toi aussi, tu sais plus ce que t'as bu hier.
- C'est réel.
- Enfin bref, Mr P****, veuillez me suivre s'il vous plaît.
- Pourquoi tu fais la fille sérieuse ?
- C'est mieux pour toi, tu fermes ta bouche et t'avances


On est partis dans ma chambre. Bon je vous passe ce petit moment. On a parlé du procès de son frère. Je lui ai montré le solide dossier que j'avais créé. J'avais une pièce à conviction qui pouvait incrimr leur ami mais Adams m'a dit de ne pas la présenter.


- Il y a pire que d'aller en prison. Je sais de quoi je parle.
- Tu peux au moins me dire ce que vous comptez lui faire.
- Pour ton intérêt, non.
- Après la libération de ton frère, on va plus jamais se revoir. N'est-ce pas ?
- Je ne sais pas. On verra. Je ressens un petit truc avec toi que je ne ressens pas avec les autres.
- Ravale tes belles paroles.
- Tu m'as demandé, je te réponds
- Ce n'est pas ça que je t'ai demandé.
- Bon en vérité, je ne sais pas mais si on se revoit, ça ne sera pas pour jouer au domino
- Hein?


Mais de quoi il parlait ?

C'était inévitableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant