C'était inévitable

Partie 65

- On va aux Seychelles
- Tu mens.
- Je te jure.

Tellement j'étais contente, je lui ai sauté dans les bras et je l'ai embrassé. On ressemblait à deux fous à l'aéroport. Peu de temps après, on est monté dans l'avion, direct, on a dormi comme deux gros porcs.

Bref, j'étais au pays des bisounours, c'est pas, je me suis sentie violemment secouer. J'ai ouvert et c'était Adams qui me secouait comme du n'importe quoi pour me réveiller.

- Enfin ! Allez, lève-toi.

Je me suis levée mais j'étais complètement shootée. Je ne marchais même pas droit. On a récupéré nos valises et on est parti, là où on allait dormir. Une voiture nous a conduits jusqu'à l'hôtel. J'étais beaucoup trop émerveillé par le paysage. On est arrivé. On est passé par la réception. Un employé nous a conduits jusqu'à notre chambre en mini voiture de golf. On allait dormir dans des bungalows sur l'eau. C'était magnifique. L'eau était tellement claire. Ça changeait de l'eau dégueulasse de la Seine. L'employé nous a aidé à porter nos valises et est parti.

Je tiens à préciser qu'il était neuf heures. Malgré le décalage horaire, on n'était même pas un peu fatigué. En plus, on avait dormi pratiquement tout le trajet. Quand je vous dis qu'on était excité. J'ai voulu appeler ma mère pour lui dire qu'on est arrivé sinon elle allait parler parler dans nos oreilles. Je connaissais cette dame.

- Allo ?
- À l'huile.
- Sérieusement maman ?
- On n'a même plus le droit de faire de blagues ici. Alors, vous êtes bien arrivés ?
- Oui ! C'est magnifique. Je vais t'envoyer des photos.
- Je veux des souvenirs.
- Oui, je te ramènerai tout ça.
- Bon, je te laisse. PROFITES bien avec ton mari. D'ailleurs, passe lui le bonjour.
- Ok. À plus maman.

Et on a raccroché. La lune de miel commençait officiellement. On a défait nos valises. On est parti à la douche chacun de son côté et on est venu se coucher. On n'était pas fatiguée mais il valait mieux se mettre dans le rythme ici, bien se reposer pour ne pas ressentir les effets du jet lag plus tard. Vers 19:00, on s'est habillé et on est sorti manger dehors. Le paysage était waouh !

Je vous passe la soirée, on a mangé comme des gros porcs. Après, on est rentré, le gars est direct parti au lit. Soi-disant, il était trop fatigué. Je suis allée sous la douche et je n'ai mis qu'un peignoir. Je suis repartie dans la suite. La chambre était plongée dans le noir mais avec la lumière de la lune, on discernait très bien les choses. Adams était sur son téléphone. Il ne me calculait même pas un peu.

- Hum hum.
- Oui.

Il n'a même pas levé les yeux pour me regarder.

- Hum hum.
- Qu'est-ce qu'il...

Il a enfin levé les yeux vers moi. Quand je vous dis qu'il a bien beugué pendant trente secondes. Je suis partie m'asseoir à côté de lui et je lui ai fait un bisou. Ensuite, c'est littéralement parti en sucette. Il s'est passé ce qui devait se passer.

[...]

Le lendemain, je me suis levée comment j'étais trop de bonne humeur. Adams était déjà réveillée (pour une fois). Il me regardait comme un psychopathe avec son sourire qui partait jusqu'à Bamako.

- Ça va ?
- Oui, dis-je.
- On va prendre notre douche ?
- Vas-y. Je te rejoins.

Quand je vous dis que le gars à limite sauté du lit et tracé jusqu'à la douche. Plus pervers que cet enfant, tu meurs. En vrai, la douche n'était qu'un prétexte pour changer les draps. Alors c'était même plus le Japon, c'était le Maroc carrément.

J'ai changé les draps et je l'ai rejoint. C'est parti en cacahuète. On est sorti de la douche après vingt bonne minute. Je me suis séché et j'ai mis un maillot. On avait décidé d'aller à la plage. Oui de bon matin.

On est y allé dans la main. On est arrivé, on s'est posé sur le sable, je suis direct partie dans l'eau et Adams est resté sur le sable. En vrai, je suis partie dans l'eau juste pour les snaps et foutre le seum aux gens de Paris.