Partie 18

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Bon, je vous passe le reste de la semaine. Personnellement, j'étais au service d'Adams (alors que c'est lui qui avait commencé). Le pauvre, il était malade. Avec les gars, on s'est échangé les numéros et on a vu qu'on habitait pratiquement tous dans la même banlieue. Il y a juste Islem qui habitait un peu plus loin, mais ça ce n'est pas grave.


On était à l'aéroport, on attendait l'embarquement. J'étais en train de faire un massage du cou à Prince Adams. C'est comme ça qu'il voulait que je l'appelle. Imbécile. Je tiens à préciser que chacun rentrait chez soi. Adams m'avait "autorisé" à rentrer chez moi.


- Sarah ? On peut parler ?


C'était Islem.


- Je termine le massage de Prince Adams et j'arrive.
- Vas-y, dit Adams en rigolant.


Ça le faisait rigoler le con. On s'est éloigné et on marchait. Personne ne parlait.


- Alors, t'es pressé de rentrer ?


C'était quoi cette question merdique ?


- Sans plus.
- Tu penses qu'on va se revoir ?
- Franchement, je ne sais pas.
- Je veux qu'on garde contact.
- C'est le destin qui en décidera.
- Non, c'est toi qui en décideras, t'as juste à composer mon numéro et voilà.
- Ok.
- Qu'est-ce qu'Adams a de plus que moi ?


Alors là, je ne m'attendais pas à cette question. Jusqu'à j'ai fait une tête de dégoût. Il se comparait avec Adams


- Euh, je ne sais pas. Pourquoi tu te compares à Adams ? Tu sais qu'il n'y a rien entre lui et moi ?
- Alors pourquoi tu restes plus avec lui.


Il était en train de me faire une crise de jalousie ou je rêve ?


- Je ne sais pas. T'es au courant que c'est lui qui me force ?
- Toute ta vie, tu ne sais pas


Je rigole pour décompresser un peu. Il est plus que lourd la.


- Non mais sérieusement.
- Je ne sais pas Islem. J'y réfléchirai pendant le vol.


Ma réponse n'avait aucun rapport avec la question qu'il m'avait posée, mais bon, il commençait à me saouler.


On a rebroussé le chemin. Toujours en silence. Je pouvais vous l'assurer, l n'y aura pas de suite avec Islem. Ce qu'il y avait entre nous, ce n'était juste que de l'attirance physique. On marchait et c'est pas un moment, j'entends par les hauts parleurs de l'aéroport.


- SARAH ON VA PARTIR SANS TOI.
- FERME-LA AWA, c'était Sofiance ça.
- C'est Coco Jojo, Ligue 1 et Bolémvn.
- Woh (ah, hein, hein) c'est fort. Nous c'est les tricolores cheveux comme Grizou.
- Bisous, mouah (hum, hum). J'termine le tche-ma d'un ciseau (ah ouais)
- AWA FAUT BOSSER HEIN !


OMG la honte. Et est-ce qu'on change les paroles comme ça.


- FERMEZ VOS GEULE ZEUBI, SARAH GROUILLE TA RACE PUTAIN.


Yih Prince Adams n'était pas content. Il parle vraiment trop mal lui. Islem rigolait. On est parti les rejoindre à l'embarquement. Les hôtesses se foutaient de ma gueule. Ces imbéciles étaient désespérants.


Je vais vous passer tout le trajet jusqu'à qu'on arrive à Paris. Ils étaient deux heures du matin. On tenait même pas debout tellement on était fatigué. Plus le décalage horaire. C'était un sacré chantier dans ma tête.


- Eh franchement, flemme d'aller jusqu'à la maison, dit Sofiane.
- Vraiment. On en a pour deux heures de routes, ajouta Djibril.
- Bon les gars, c'est pas que je ne vous aime pas, mais moi, je suis fatiguée donc salut. Les filles, on se capte. Lina et Soraya, si vous venez à la maison, on part maintenant.


Je n'ai même pas attendu qu'il me réponde, j'ai tracé avec ma valise et les filles. On a pris un taxi. Quand on est arrivé à la maison rapidement. Ça m'avait manqué. On a demandé à des gars qui étaient en bas de nous aider à monter nos valises. Quand je suis arrivée comment j'étais contente de retrouver mon appart.


Je suis directement partie défaire ma valise. Lina était dans la cuisine. Comme d'habitude et Soso dormait déjà. J'étais donc en train de tous défaire quand ça sonne à la porte. Vu que Lina est dans la cuisine, je me suis dite qu'elle va ouvrir, mais non. Les personnes qui sonnaient forçaient depuis tout à l'heure. 

C'était inévitableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant