Je vais ouvrir et je vois Adams, Sofiane, Djibril, Idriss, Foued et Chris devant moi. Pendant deux secondes, j'ai cru que j'hallucinai.
- MAIS QU'EST-CE QUE VOUS FOUTEZ LÀ ?
- Ne cris pas orh.
- Tu ne nous invites pas à entrer ?
- NON !
- Sarah, je vais te gifler hein.
- Non mais sérieux, vous faites quoi ici ?
- La villa, elle est trop loin, dit Djibril.
- Bah va chez ta femme. Elle a dit, on a passé trop de temps ensemble.
- Et toi, demandai-je à Idriss.
- Cette crevarde, elle ne veut pas aussi. Elle a dit que c'était trop tôt.
- Mais vous n'avez pas dit que vous habitez dans le coin ?
- Si, mais flemme de passer devant tous les tdm et de les tcheker.
- Donc en gros, vous êtes venu ici en croyant que j'allais gentiment vous accueillir chez moi.
- Oui.
Ils m'ont tous répondu en chœur ces imbéciles. Je les ai bien regardés dans les yeux et je leur ai fermé la porte au nez et j'ai mis le crochet. J'ai entendu Adams gueulé, mais je n'ai pas prêté attention. Ils ont cru qu'il y avait marqué Ibis sur mon front. Ils étaient en train de sonner comme des malades.
- Qui sonne comme ça ?
- Ton gars et ses potes.
- Mais pourquoi tu ne leur ouvres pas ?
- Ils veulent tous dormir ici.
- Ah. Effectivement ne leur ouvre pas.
- Bref, en tout cas moi, j'ai sommeil donc salut.
- On se demande comment tu vas dormir toi
- T'inquiète.
Je suis partie dans ma chambre. J'ai mis mon pyjama et j'ai mis des bouchons d'oreilles. Ne me demandez même pas pourquoi j'avais ça chez moi.
Le lendemain, je me lève, il est 15:26. Le décalage horaire n'a pas rigolé avec moi. Je n'entends pas un bruit donc j'en conclus que les deux folles dorment encore. Je me lève et vais faire une petite toilette. Je mets ensemble pour aller acheter du pain, j'ai mis un foulard sur ma tête et je suis sortie.
Quand j'ai ouvert la porte, j'ai cru que j'allais faire une crise cardiaque. Il y avait tous les gars allongés dans les escaliers avec leurs sacs devant ma porte. Bon vu qu'hier, j'ai été méchante, aujourd'hui, je vais être gentil. J'ai pris leurs sacs et je les ai rentrés chez moi et je suis allée acheter mon pain. Quand je suis revenue, j'ai vu que les gars, ils étaient en train de crier sur les tdm. Jusqu'à Adams en a frappé un.
- MAIS ÇA NE VA PAS !
- Ces imbéciles nous ont pris nos sacs et ils ne veulent pas nous les rendre.
- Mais, on n'a rien pris couillon !
- ALORS, ILS SONT OÙ MERDE !
- ILS SONT CHEZ MOI ! C'est moi qui les ai déplacés, mais je vais vite vous les redonnez.
- ÉVITE DE CRIER SUR MOI, me cria Adams
- SINON QUOI ?!
- JE VAIS T'ENCULER TA RACE !
- TU FERAIS MIEUX DE FERMER TA BOUCHE PARCE QUE C'EST PAS LE MOMENT DE TOUT FAIRE PETER À QUELQUES JOURS DU PROCÈS !
Il s'est tu directement après. C'était mieux pour lui.
- Si vous voulez déjeuner, vous pouvez monter
- On peut déjeuner, mais on ne peut pas dormir chez toi
Je lui ai lancé un de ces regards, il a bien vite compris qu'il devait fermer sa bouche. Ils sont montés avec moi à la maison. Il y avait Soraya dans le salon et Lina en train de regarder Bob l'éponge.
- Même pas de bonjour, lança Sofiane.
Alors là, le visage de Lina, il s'est illuminé dès qu'elle a entendu la voix de Sofiane.
- MON AMOUUUURRRR !
Elle lui a sauté dans les bras. Ils sont trop mignons ensemble, mais c'est dommage qu'ils ne se mettent pas ensemble/ Depuis tout à l'heure, Adams me lançait des regards noirs.
- T'as un problème ?
- Tu parles à qui ?
- Au gars qui est plus foncé que mon canapé.
- On va voir quand je vais reprendre ma couleur normale, dit Idriss.
- Je ne parlais pas à toi abruti.
- Idriss, j'ai froid pour toi, dit Foued.
- Ferme-la toi.
- C'est mieux que je parle pas avec toi, me dit Adams
J'allais lui répondre, mais on a sonné à ma porte. Toute la France comptait se ramener dans mon appart ? C'était Nassim (avouez, vous l'avez zappé).
- Mes femmes sont de retours !
On lui a toutes sauté dessus. Je ne pensais pas qu'il nous manquerait autant !
- Doucement doucement. Je n'ai pas envie de mourir maintenant, il faut que je me marie avec Sarah avant.
Quand je vous dis que j'ai reçu des mauvaises ondes sur moi. Je crois qu'on savait déjà de qui ça venait.
- Attends, tu transformes ton appart en hôtel, mais quand c'est moi, tu me gifles. C'est qui tout ça ? Je vais dire à Aymen et Youness.
- Ils ont dormi dans les escaliers, dis-je, rigolant.
- En plus ça te fait rigoler ?!
- Bon, ce n'est pas que je ne vous aime pas, mais j'ai faim, dit Lina.
- Même moi, répondit Nassim.
- On ne t'a pas demandé de nous raconter de ta vie, dit Soraya.
- Dès le début, tu cherches le conflit.
- Bon moi, je rentre à la maison, je ne me sens pas de rester dans une maison avec plus de cinq gros porcs.
Les garçons l'ont tous mal regardé. Cette fille est beaucoup trop impolie.
- Bisou Soso, on se capte plus tard.
- À plus ma chérie. Lina, demain soir. Ne sois pas en retard.
- Oui.
- Salut tout le monde.
Et elle est partie. On a déjeuné au calme puis moi, je suis partie prendre ma douche, j'en ai profité pour ranger tous mes produits de beauté. J'ai fait un bon bain moussant avec mes soins pour le corps et tout. Ça faisait tellement de bien !
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C'était inévitable
Fiction générale"Maintenant, toi et moi, c'est à vie" Difficile à croire lorsque que ça sort de la bouche d'un psychopathe qui n'hésite pas à bafouer les lois pour obtenir ce qu'il veut. Qui plus est, dire ça à une avocate ? Et pourtant, l'amour fait bien les chose...