C'était inévitable

Partie 60

Je venais juste de raccrocher au téléphone avec ma mère. Elle était limite plus tressée que moi pour cette affaire de mariage. La date approchait à grand pas. Dans trois semaines pour être précise. J'avais hâte. Adams était à la maison. Comme d'habitude, j'ai envie de dire. Je travaillais à la maison aujourd'hui. En travaillant sur le dossier de mon client, je me suis souvenue qu'il y avait un sujet qu'on n'avait pas abordé.

- Adams ?
- Mmh.
- Il faut qu'on parle.
- Dis-moi tout bébé d'amour.

C'était mon nouveau surnom...

- Quand est-ce que tu comptes arrêter tes activités ?

Il y a eu un blanc.

- T'as vu, c'est ça ton problème. On est là, on est bien, on pense à notre mariage et tu casses tout comme ça !

Attendez. Il est sérieux votre gars. Donc moi, je pense à notre avenir parce qu'il est hors de question que j'ai des enfants avec lui s'il est toujours dans ses activités illégales et cet imbécile me dit que je casse tout ? Je lui fais quoi ? J'attends vos propositions en commentaire.

- Donc pour toi, le fait qu'on est des enfants et que toi, tu sois toujours dans ton business, c'est normal ?
- Je n'ai jamais dit ça. On peut parler de ça une autre fois ?
- Je te préviens, je te jure que si la veille du religieux, t'as pas tout arrêté, il n' il n'y aura pas de mariage et j'ai juré !
- T'es sérieuse ?!
- Oui.
- Putain. Tu fais chier.

Et tel un semeur de première classe, il a mis ses chaussures et est parti en claquant bien la porte. Putain qu'est-ce que je vais faire de lui ? J'étais plus que catégorique à son sujet. Déjà, il devait s'estimer heureux que je n'ai pas dénoncé son trafic. Il était hors de question que je fonde une famille dans cet état.

J'ai entendu la sonnerie d'un téléphone. Ce n'était pas le mien. Cet enfant bête avait oublié son téléphone. Je l'ai pris et j'ai répondu.