Partie 41

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Je suis allée ouvrir et je suis tombée nez-à-nez avec Brahim. Mais qu'est-ce qu'il faisait là ? Il est au courant que sa sœur est en train de se mettre en couple avec mon meilleur pote. Dès qu'Adams a vu Brahim, il a fait une crise cardiaque.


- MAIS TU FOUS QUOI ICI TOI ?
- Baisse d'un ton.
- Oh le coup de pression, dis-je.
- Ferme-la, toi *à Brahim* t'es au courant que ce que ta sœur est en train de faire ?
- C'est aussi ta sœur hein.


S'il l'avait pu me tuer, il aurait probablement fait.


- Oui, je sais et j'ai même donné mon accord. En vrai, quand on y repense. À qui la faute ?


Adams s'est tombé par terre. Je pense que c'était le désespoir. Mais il s'est cogné la tête contre ma table basse. Mais pour de vrai genre. On a bien entendu le bruit.


- C'est toi qui as payé ma table basse ?
- Mais tu veux quoi, toi ?
- Ta mère
- Brahim, tu ne dis rien ?
- Elle a même cas t'enculer par derrière, je n'en ai rien à faire
- Sisi la rime Brahim, lâcha Idriss.


Des claquettes ont volé. Des cibles ont été touchées. Jusqu'à Idriss est tombé et il s'est ouvert à la tempe. Il criait et pissait le sang dans mon salon.


Bon vu que je ne suis pas une bouffonne, je l'ai soigné. On a repris nos matchs. Brahim est venu dans notre équipe.


Nassim


Je crois que je n'ai jamais été si content de ma vie. Je n'ai jamais conduit aussi vite. J'ai dû me faire flasher au moins cinq fois. Je suis arrivée en bas de chez sa mère, en un temps record. La porte d'en bas était déjà ouverte. J'ai pris l'ascenseur jusqu'à son étage, et là, les portes se sont ouvertes sur Brahim. Rip to me.


- Pile celui que je cherchais.


Et merde. Obligé c'est ce bouffon d'Adams qui l'a prévenu. Tfou avec sa longue tête carrée la.


- Oui.


Il m'a pris par le col et m'a plaqué contre le miroir de l'ascenseur. Comment j'ai senti mon cœur accéléré ?


- Bon écoute-moi bien, je t'autorise à sortir avec ma petite sœur mais si elle verse UNE larme pour toi, même une demie larme, tu en verseras le double multiplié par dix. Compris.


J'ai fait oui de la tête. Ibrahim, il fait beaucoup trop peur. Je n'ai pas le cran de me mesurer à lui. Il a fini par me lâcher.


Aller quitte ton gros front à la Djadja d'ici.


J'ai appuyé le bouton et les portes se sont fermés. Quand je suis arrivée à son étage, elle m'attendait avec son grand sourire qui partait jusqu'à Bamako. Je me suis approchée d'elle et je l'ai embrassée. Qu'est-ce que j'étais heureux ! Elle aussi visiblement.


Elle a dit à sa mère qu'elle rejoignait Adams et Brahim et on est reparti en direction de chez Sarah. On est arrivé, on a annoncé à tout le monde que c'était officiel. Les autres étaient contents pour nous. Je pense qu'Adams nous a lancé des sorts dans sa tête, parce que la manière dont il nous regardait. J'espère qu'il avait bien le seum.


Sarah


- Adams, tu sais, à force de bouder, tu vas avoir deuxième pomme d'Adam qui va pousser, dis-je
- J'ai juré, c'est archi vrai.


Il nous a tchipé. Comment son tchip, il était violent ! Il s'est levé, a mis ses chaussures et est parti, je ne sais où. Le reste de la soirée s'est bien déroulé. Je les ai tous mis à la porte et je suis partie me coucher.


C'est chaud quand même, en même pas une soirée, j'ai perdu ma meilleure amie que je connais depuis 16 ans et à moitié mon frère. C'était dur à croire.


Le lendemain, je me lève vers 9 heures, je dois passer au cabinet pour récupérer des documents. J'ai pris ma douche et je me suis habillée. J'avais bizarrement envie de pain au chocolat ce matin. Je passerai à la boulangerie. J'ai pris mes clés et j'ai ouvert la porte.

C'était inévitableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant