C'était inévitable

Partie 52

Je suis partie ouvrir et je suis tombée sur Idriss. Il avait des cernes, limite ça toucher le sol. Il me pousse et il rentre rejoindre Adams, je referme la porte et vais les rejoindre. Après, on dit que je suis insolente.

- Tu veux quoi ? On est occupé nous !
- Déjà, félicitation. Ensuite, j'ai besoin d'un psy.
- Orh.

Idriss a fait une tête offusquée.

- Bon, vas-y. Dis-nous tout.
- Je vais devoir me marier. Ça me fait peur. Et, en plus, avec une femme que je n'aime pas.
- Il fallait mettre un préservatif, dis-je.

Cette fois-ci, c'est Adams qui a fait une tête offusquée.

- N'écoute pas cette sorcière. Ça va aller mec. Pense à ta progéniture qui arrive. Tu lui offres un bel avenir dans une famille avenante. Et qui sait, peut-être que tu vas développer des sentiments pour cette meuf.
- Mmh. T'as sûrement raison.
- Pense positif. Tu vas quand même avoir un enfant. Ce n'est pas rien. Tu vas être papa !
- T'as raison. Je vais être papa ! Oh putain. Merci mec. Bon, j'y vais. À plus les gars.

Et, il est parti. Bref après, on est parti se coucher. Le lendemain, je me suis levée vers 9 heures parce que j'allais faire les courses avec elle. Vu que la famille à Adams venait demain. Oui, les deux jours étaient passés. Il fallait tout préparer. Je me suis préparée. J'ai mis un jogging. J'ai réveillé Adams pour lui dire que j'y allais et je suis partie rejoindre ma mère. Quand je suis arrivée, elle m'a fait la morale parce que j'étais en sois disant retard. Elle ne m'a même pas dit bonjour !

Après, on est y aller. Après deux heures de marche, six arrêts pour parler à ses copines et une queue interminable, on avait enfin fini. Je l'ai déposée à la maison et je l'ai aidée à ranger les courses. Aussitôt les courses ranger, j'ai parlé un peu avec mon père et j'ai mis les voiles.

Je suis rentrée à la maison. Adams n'était pas là. J'ai appelé les filles pour qu'elles viennent m'aider à préparer. Au bout d'une heure, avec l'aide de Lina, Sarane et Awa, nous étions lancées dans notre cuisine. Ma mère s'occupait du couscous. Je m'occupais des entrées, accompagnements et desserts. Ça promettait !

Je vous passe la fin de journée. Quand on a terminé, on est tout parti déposer chez ma mère et j'ai déposé les filles chez elle. Entre temps, Adams est passé me voir mais il n'est pas resté. J'ai mangé et je suis direct partie me coucher.

Le lendemain, je me suis levée à huit heures. J'ai pris ma douche. J'ai mis un jogging et direction chez mes parents. Quand je suis arrivée, ma mère criait sur Aymen. Il était à peine 9:00...

- Enfin, mon bébé est là ! tu as bien dormi ?
- Oui ! On s'y met.
- Non non, occupe-toi de la décoration avec Aymen. Je gère le reste.
- Ok.

Avec Aymen (à moitié endormi), on a décoré le salon. On avait acheté plein de truc hier. C'était magnifique. Le moment venu, je suis partie me préparer. J'ai repris ma douche. Je me suis habillée, coiffée, maquillée. J'ai mis un beau caftan beige avec détail dorée. Il était centré à la taille. Une vraie bombe !

Je suis ensuite partie au salon. Il y avait mes parents, Aymen avec Youness et Soraya. Mais quand est-ce qu'ils sont arrivés eux ? Dès qu'ils m'ont vu, ma mère a commencé à pleurer et mon père avait les larmes aux yeux. Ma mère est venue me prendre dans ses bras, après, c'était Aymen, ensuite mon père et à la fin y avait Youness mais il hésitait donc j'ai fait le premier pas. Je me sentais beaucoup trop aimé.

On est partie dans la cuisine pour commencer à tout chauffer avec ma mère. Il était bientôt 14:00. Cinq minutes plus tard, ça a sonné. Ma mère a commencé à stresser. On dirait que c'était elle qui on venait demander la main. Bref, elle est partie saluer et moi, je suis restée dans la cuisine. J'ai expiré un bon coup et j'y suis allée.

- Salem Aleykoum.
- Aleykoum Salem.

Il y avait tout le monde mais vraiment tout le monde:

-Le père d'Adams (Tonton Bakary)
-La mère d'Adams (Tata Nayla)
-La belle-mère d'Adams (mère de Kassy et Maya) (Amina)
-Brahim
-Naya
-Kassy

J'ai fait la bise à tout le monde et quand je suis arrivé devant Adams. Je me suis dit une seule chose : en vrai, il est beau cet enfoiré. Le gars m'a analysée de haut en bas après, il a commencé à sourire comme un malade. Il avait un bouquet qu'il m'a tendu. Ce fou allait me smacker mais j'ai voulu esquiver donc ça fait qu'on s'est fait un bisou sur la joue.

- Les jeunes d'aujourd'hui ! lâcha ma mère.
- Non mais je te jure, dit Tata Amina.

Je pense qu'elles vont bien s'entendre les deux. Bref, ils sont partis au salon. Moi, je suis partie dans la cuisine pour aller chercher le thé et des gâteaux. Je les ai tous servis et je me suis posée avec eux, à côté d'Adams. La conversation avait déjà été lancée.

- En tout cas, moi, je suis d'accord pour cette union, dit mon frère.
- Nous aussi, exprimèrent mes frères.

Non, mais au point où on en était, on pouvait considérer que la conversation était déjà terminée.

- Moi, je ne suis pas d'accord, lâcha Tonton Bakary.