Partie 72

1.4K 79 1
                                    

- Félicitations, c'est une magnifique petite fille.


J'étais tellement heureuse. Mes larmes ne voulaient pas s'arrêter. Je bavais devant sa beauté. Je ne sais pas si vous réalisez qu'il n'y a même pas trois heures, j'étais au centre commercial en train de me faire épiler. Et là, je suis maman. C'est l'une des plus belles choses qui me soit arrivée. Une des sages-femmes est venue me la prendre. J'ai recommencé à avoir mal au ventre. Je savais que c'était le placenta qui se décollait, donc j'ai fermé ma bouche.


D'un coup, j'ai eu un coup de fatigue donc, je me suis endormie sans m'en rendre compte. Quand je me suis réveillée, Adams était avec notre fille dans les bras.


- Ça va ?


Il a sursauté.


- Tu m'as fait peur.
- J'ai vu ça.
- T'as vu comment elle est belle ?
- T'as vu qui sont ses parents ?
- Je suis tellement fière de toi mon cœur.


Il est venu déposer un baiser sur le sommet de mon crâne.


- Par contre, ce qui s'est passé à l'accouchement, reste à l'accouchement.
- Motus et bouche cousue. Tu peux me la passer.


Il l'a posé dans mes bras. Il me l'a passée, elle dormait.


- Il faut qu'on pense au prénom.
- J'aime bien Amirah.
- En deuxième prénom, Nayla ?
- Comme ta mère ?
- Oui.
- Amirah Nayla P****, ça le fait bien.
- Bon, je vais à la mairie et après, j'irai acheter des trucs pour la petite.
- Ramène-moi des affaires stp.
- Ok. À plus tard mes princesses.


Il a fait un bisou à Amirah et moi, et il est parti. J'ai pris mon téléphone pour appeler ma mère. Elle n'allait pas en croire ses yeux. Entre temps, il y a Fadila qui est rentré dans la chambre.


- Allo Maman ?
- Coucou mon bébé !
- Ça va ?
- Oui et toi ?
- Oui. J'ai accouché.
- Qu'est-ce que tu racontes ? Il y a deux jours, tu étais aussi fine qu'une planche à pain !
- J'ai fait un déni de grossesse. Mets ta caméra.


Elle a mis son FaceTime. Dès qu'elle a vu Amirah dans mes bras, elle a commencé à pleurer puis elle a crié. Tellement, elle a crié dans mes oreilles, je pense que même les sages-femmes dans le couloir ont dû l'entendre.


- Comment ça s'est passé ?!
- Bah.....
- Non ! En fait, tais-toi, j'arrive avec ton père !


Elle a aussitôt raccroché. Cette dame vraiment... En plus, l'heure des visites est bientôt terminée. Je ne l'ai pas précisé, mais ma princesse est née vers 15 heures.


Environ 30 minutes plus tard, la porte s'est ouverte d'un coup. Bien évidemment, c'était ma mère. Elle n'a même pas toqué.


- Oh mon bébé !


Elle est venue me prendre dans ses bras.


- Elle est tellement magnifique.


Elle l'a prise dans ses bras. Même pas deux secondes après, mon père et Aymen sont arrivés.


- Maman, franchement t'abuses. Tu aurais au moins pu attendre qu'on soit garé.


Elle ne l'a même pas un peu calculé. Mon père m'a prise dans ses bras et Aymen m'a fait un bisou.


- Bon maman, passe-moi ma nièce.


Elle lui a lancé un regard, lui-même, il a compris.


- Elle s'appelle comment, demanda mon père.
- Amirah Nayla.


Ma mère a commencé à pleurer. En vrai, on est grave une famille de fragile. En faite, Amirah, c'était le prénom de ma grand-mère maternelle. D'où le fait qu'elle soit émue. Elle est encore venue me prendre dans ses bras. Elle n'avait toujours pas lâché la petite.


- Bon maman, tu peux me la passer ?!
- Non.
- Pourquoi ?
- Quand Soraya a accouché, tu ne voulais pas approcher Farah. Donc pour Amirah, ce sera pareil.


Quand Soraya a accouché, avec Aymen, on a fait un effort surhumain pour venir rencontrer sa nièce. De base, il ne voulait même pas aller à l'hôpital. Mais ma mère l'a forcé. Il n'a fait zéro effort. Il n'a même pas dit bonjour. Par contre, il était véritablement attentionné et émerveillé par sa nièce.


- Mais là, c'est différent.
- En quoi, c'est différent ? Les deux sont tes nièces.
- Bon, passe-moi la petite, dit mon père.


Elle lui a passé.


- Tu l'auras après.


Il a soufflé.


- Ne souffle pas ! Enfant impoli.


Il a souri. Qu'est-ce que c'était satisfaisant d'énerver ma mère ! Mon père était littéralement émerveillé devant sa deuxième petite-fille. Il l'a finalement passé à Aymen. Pour l'instant, Amirah était calme. Un peu trop d'ailleurs. Mais, je n'allais pas me plaindre.


- Où est Adams ?
- Il est parti à la mairie et cherché des affaires pour nous deux.
- Mmh.
- Maman ?
- Oui.
- À la fin du mois, je veux aller demander la main d'une fille.
- C'est qui ?
- Une fille qui n'habite pas loin de la maison, elle s'appelle Yasmina. Je suis amoureux.
- Tout ça ?! Cette femme doit être incroyable pour te supporter.


C'était inévitableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant