Partie 13

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C'est à alors qu'Adams a enlevé sa veste pour me la tendre. Attendez attendez. Le gars m'a kidnappée, menacée, mal parlée et là, il ose faire le gentil avec moi. En mode, mec attentionné? Je pense sérieusement que cet homme a un très gros problème psychologique. J'ai pris sa veste et je l'ai jeté par terre, je l'ai bien piétiné et je suis partie m'enfermer dans la salle de bain.


J'ai entendu Sofiane éclater de rire depuis là où j'étais. Non mais sérieusement, je pense que Sofiane va finir par crever à force de rigoler. Adams était en train de crier mais je ne l'ai pas calculé. J'ai pris des vêtements qui étaient dans la salle de bain sans trop savoir à qui ils étaient. Je me suis habillée et je suis sortie. Il n'y avait plus personne dans la chambre donc j'en déduis qu'ils sont tous au salon.


Je vais au salon et je vois Kaÿla et Djibril en train de se rouler une de ces pelles. Répugnant. Soso était sur son ordi et je crois que Lina essayait de pécho Sofiane.


- Bon les gars c'est pas que je ne vous aime pas mais vous comptez rester là encore longtemps ?


Tout d'abord, Adams m'a lancée un scarface et il m'a tchippé. Je vous jure que c'était violent. Ensuite, ce n'est pas un vent que je me suis prise mais c'est une tempête. Il m'a vite refroidi tout à coup. Quelqu'un toque à la porte, elle s'ouvre sur Idriss qui n'attend pas qu'on l'est invité pour entré.


- C'est qui ceux là ?!
- Non inverse pas les rôles. T'es qui toi, lâcha Adams
- Mais mec, calmes-toi. Pourquoi tes grandes narines est sont ouvertes comme ça ? On dirait l'entrée d'un tunnel. C'est mauvais pour la santé d'être énervé comme ça.


Djibril s'est détaché de Kaÿla (enfin!) et a serré la main d'Idriss. Sofiane s'st mis à se rouler par terre.


- Avoue Adams, on te l'a jamais faite celle-là.
- Ferme-la, abruti.


Je pense que quelqu'un est énervé mais je ne suis pas sûr.


- Bon mec, je voulais pas mais il fallait que je la sorte.
- Au calme. Je retiens ?
- Enfin bref, ce soir les filles on sort.
- Sérieusement ? On va où ?
- On se fait un resto et après on va s'ambiancer sur la piste de danse.
- Je suis partante.
- Je ne m'appelles pas Djibril si tu mets un pied en boîte.


Je ne pus m'empêcher de rigoler.


- Rigole pas parce que c'est pareil pour toi, me dit Adams.
- Pardon ? Je ne crois pas maintenant.
- Bah moi je crois que si.
- Mais vires à gauche toi.


Je l'ai tchippé violemment. Il a froncé les sourcils. Je suis partie me cacher derrière Idriss.


- Excuse-moi de mon impolitesse mais qui es-tu au juste pour elle, demanda Idriss à Adam.
- Pourquoi tu nous fais Molière ici ?
- Hum hum. Arrêtez de mal parler de mon ancêtre.


On s'est tourné vers la porte. Il y avait Chris et Foued dans l'encadré. Moi et Lina, nous nous sommes mises à rigoler.


- Tu sais Lisopaïne ça existe si tu as mal à la gorge.
- Tais-toi, toi.


Et là, Foued est approché de moi. Il m'a attrapée par la taille et m'a fait un bisous sur la joue. Les yeux de Adams sont passés de marron à noir. Mais qu'est-ce qu'il veut lui ? Je n'ai pas calculé et j'ai rendu son bisou à Foued. Ensemble, on avait une relation purement amicale. Je le voyais en quelque sorte comme un grand frère.


- Habiba, tu viens ce soir ?
- Bien sûr que je viens !
- Bon, vas te préparer alors. Allez les filles !
- Ok, j'y vais. Islem vient ?
- Islem ne pas venir à une soirée, c'est la meilleure, dit-il en rigolant.


Sur ce, on est tous parti se préparer même Kaÿla. Je ne sais pas ce qu'elle a fait mais Djibril a fini par changer d'avis. Même les garçons sont partis se préparer alors qu'on ne les avait même pas invité.


Sofiane


Wsh la famille, ça va? Moi, ça va, mais ça fait super bien malgré les crampes au ventre que j'ai à force de rigoler. Elles sont vraiment trop marrantes ces fille. C'est abusé.


On avait rencontré les copines de Sarah. De très jolies femmes. Mais pour moi, Lina se démarquait. Un véritable missile. Totalement mon style. Lorsqu'on s'est vu, on a tout de suite eu un petit « feeling". Oui, c'était très rapide. Non sérieusement, elle est drôle. C''est le principale. À creuser.


D'après ce que j'ai compris du grand patron, ce soir, on sort avec les filles pour les "surveiller". On va faire comme si on y croyait tous. On est tous parti se préparer en regagnant notre chambre.


- Si j'attrape l'autre là, il va rien comprendre à sa vie, lâcha Adams.
- Mais calme, c'est pas ta meuf, t'es pas son gars. Elle fait ce qu'elle veut, et si c'est une pute laisse la accomplir son destin, dit Djibril.


Je suis tombé par terre. Ils veulent tous ma mort. Les sourcils d'Adams se touchait tellement ils étaient froncés.


- Fermez-la, vous.
- Attends, tu sais que si tu réagis comme ça, ça veut dire que tu es jaloux.
- Allez si tu n'es pas content ça veut dire que ça c'est la jalousie...


Adams voulait réellement nous frapper. On a fini par s'habiller en s'enfermant dans la salle de bain.

C'était inévitableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant