Partie 17

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On s'est séché et tout quand, sans trop comment, j'ai fini dans la piscine. C'était Adams. Ce gros con. Mes cheveux étaient presque secs en plus. J'avais juste envie de le tuer, mais j'ai fait comme si je le prenais à la rigolade. Dans tous les cas, je me vengerai après. Et puis, pour commencer, il sortait d'où cet imbécile.


MODE COMÉDIENNE/ON


- Tu es très drôle Adams. Maintenant aide-moi à sortir
- J'ai quoi en échange ?
- Toi t'es culotté.
- Non mais laisse.
- Bon, c'est pas que je ne vous aime pas, mais moi, j'ai un rendez-vous, dit Sarane.
- Avec qui ?
- Quelqu'un, renchérit Awa.
- Mais qui t'as bipé toi, lança Adams.
- Ta bouche toi.
- Adams, si tu ne fais rien, ne vient plus me calculer.


Engraineuse un jour, engraineuse toujours.


- Ferme ta bouche toi et toi *à Henda*et toi si je t'attrape, tu vas voir.
- Garde tes belles paroles.
- Non ses moches paroles.
- Bon Sarane, je pense qu'il est temps pour toi de partir.
- Cours même.
- Enfin bref, viens ici toi, me dit Adams.


Il m'a aidé à sortir de la piscine. On est parti dans ma suite. J'ai aidé Sarane à se préparer. Je lui ai lissé les cheveux. Elle s'est sapée comme jaja. Elle était beaucoup trop belle. Quand on a toqué à la porte, c'est Awa qui a ouvert limite en courant. Je ne sais même pas pourquoi. Quand elle a vu que c'était le room service, comment elle a tchipé la personne qui était là. Je traine vraiment qu'avec des filles insolentes. Vous savez qui était là ? Je donne un indice. Moi, je n'ai pas de code, mais elle a un code elle. Je me crois beaucoup trop drôle.


C'était l'autre imbécile de Kodel. Je précise que Sofiane, Djibril et Adams étaient dans notre chambre. Elle est rentrée avec son chariot. Lina a récupéré la commande. Façon, il n'y avait qu'elle pour commander au room service.


- Je peux faire autre chose pour vous ?


La nana n'est pas fichue de donner des serviettes quand on a besoin par contre la, elle peut. Connasse. Mais je l'étais plus.


- Eh les gars ?
- Quoi ?
- Pourquoi tu m'agresses ?
- Parce que je sens que tu vas dire une connerie.
- Vous savez moi, je n'ai pas de code, mais elle a un code elle.


Ça m'a fait rigoler. Oui, je suis une grosse gamine. Awa rigolait avec moi. Personnellement, je dis "hagraah".


- Je suis le seul qui n'ait pas compris, demanda Sofiane.
- Non.
- Vous n'avez pas compris ? Kodel explique-leur s'il te plait.


Comment elle m'a regardée. Je pense que dans sa tête, elle était en train de me vider de mon sang. Pourquoi je suis comme ça ?


- Je n'ai toujours pas compris, dit Djibril.
- Oh putain, j'ai compris. Sarah t'est une sorcière.
- Explique.
- En mode, la meuf s'appelle Kodel et elle a un code elle.
- T'es épuisante Sarah.
- L'écoute pas Kodel, dit Adams.


Elle m'a regardé droit dans les yeux avec un sourire au coin des lèvres. Pétasse.


- Je vous souhaite une bonne soirée.
- Merci, à toi aussi.


Elle est enfin sortie de la chambre. On est partie piquer la nourriture de Lina. Elle voulait nous tuer. On a mangé comme des gros porcs. Il était bientôt 21 heures. Ça a toqué, je suis partie ouvrir et c'était Idriss. Et bah, ce n'était pas trop tôt.


- Wsh la populass. Excusez-moi pour le retard.
- Ce n'est pas à nous qu'il faut dire ça.


Je l'ai laissé rentrer. Il est allé vers Sarane et lui a fait un bisou sur la joue. Ils sont beaucoup trop mignons les deux.


- Bon ce n'est pas que je ne vous aime pas, mais salut.


Idriss m'a un doigt et ils sont sortis. J'en connais une qu'il allait passer une bonne soirée. J'ai fermé la porte derrière eux. Je suis partie voir Adams. Je n'ai pas oublié ce qu'il m'a fait tout à l'heure.


- Qui veut un massage gratuit.


Adams et Sofiane se sont levés comme si j'allais leur donnée 10 000€.


- Moi, s'il te plait. Je suis courbaturé, me dit Sofiane.
- T'as Lina.
- Moi.


C'était Soso. Désolée ma Soso, mais elle ne fait pas partie du plan.


- Moi alors.
- C'est quand tu veux mon chéri.


Il a rigolé au surnom que je lui ai donné.


- Vas dans la chambre. Je vais chercher les huiles et je te rejoins

Il est parti. Vraiment con. J'ai couru jusqu'à la cuisine. J'ai pris un seau et j'ai mis des glaçons et de l'eau froide. Et je suis partie dans la chambre. J'avais pensé à tout. J'avais mon sac avec mon tel et mes chaussures comme ça j'étais prête à taper un sprint. Je suis parti dans la chambre et ce con, il était bien allongé sur le ventre sur mon lit. Il n'avait plus son t-shirt. Je suis arrivé et je lui ai tout jeté dessus. Il a crié tellement c'était froid. À tout moment, il nous faisait une crise d'épilepsie. Je lui ai jeté le seau dessus et je suis sortie en courant. 

C'était inévitableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant