un choix

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        Je me levais du lit, ne comprenant pas comment je pouvais être là alors que je m'étais endormie sur le canapé.... Et si ce rêve était réel, si l'amour qu'il m'a offert cette nuit n'était pas une illusion...
       Il était là, son odeur flottait dans l'air se mélangeant à l'odeur du bois. Mes sens s'éveillait au fur et a mesure que je descendais les escaliers à l'affût du moindre bruit...rien juste un miaulement qui me fit sursauter. Pourquoi étais-je nu? Pourquoi la sensation de ses mains étaient toujours sur mon corps? J'ai tellement eut envie de lui que je me suis déshabillé toute seule....? Non ce n'était pas possible, je ne suis pas atteinte de folie aussi profonde.
-Perceval, quelqu'un est venue cette nuit? Demandais-je à ce chat, il se frottait contre ma peau en ronronnant...
      Je me dirigeai à la cuisine pour me servir un café. Une tasse était posée dans l' évier. Un café noir avait été bu....un café comme il aime.
        Je courus dehors a la recherche d'un indice, de la moindre preuve de sa présence...rien, juste la puissance du vent qui se menait un combat contre les arbres, les obligeant a se coucher lors de son passage.
-tu deviens parano ma petite Savanna, personne ne serait assez fou ou assez amoureux de toi pour affronter cette tempête...allez Perceval rentrons! soufflais-je 

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PDV ROMAIN.

     Je venais de quitter Charly qui m'avait offert son aide pour affronter ma peur, je perdais pieds face à ma belle brune, face à un trop pleins d'émotions d'après Charly, un mois que je me rendais vers lui tous les deux jours et j'avais avancé....
       Dans sa lettre, elle me parle de Léos, ce que j'ai fais en l'ignorant a été la plus belle erreur que je pouvais lui offrir, Charly m'a fait comprendre que mon attitude envers elle, l'avait replongé face à ses peurs.
        La petite voix criarde d'Ada qui m'avait appelé pour m' indiquer où se trouvait Savanna m'avait amusé. J'avais enquillé huit cents km, il était de temps de repartir à zéro. Ada m'avait précisé qu'une tempête allait s'immiscer dans la nuit qu'elle me laisserait la grange ouverte mais que je devais bien la refermer. Ce qui m'inquiétai par contre c'est quand elle me précisa que la porte du chalet serait ouverte....
  

       J'avais garé la voiture et bien refermé la grange. Il était trois heures du matin, aucune lumière, rien que la pénombre que l'on trouvait en campagne. Je m'éclairais le chemin de ma torche pour arriver au chalet. Je reconnaissais la beauté de ce lieu, un endroit chaleureux et serein.

     J'entrais en douceur, sans bruit. Posant mon regard sur ma belle brune qui dormait d'un sommeil profond. Je virai le chat qui s'était blottie contre elle, et enfin je la prenais dans mes bras. J'ai mis dix minutes à trouver la chambre, mais j'ai savouré son corps endormie contre moi.
 Cette nuit,Je l'ai aimé comme un fou, me perdant en elle... Elle ne réagissait pas à l'amour que je lui faisais,elle ne cessait de me demander de lui revenir, elle était dans un rêve. Notre rêve....

       J'étais un homme cette nuit là et non un Maître. J'étais l'homme qui aimait une femme douce et qui avait besoin bien plus de moi que du Maître que je pouvais être.

         Je l'ai laissé dormir, je suis partie m'allonger sur le canapé en compagnie du chat.....
Une bourrasque plus forte attira mon attention à l'extérieur, je voyais une petite femme hurler auprès de trois hommes. J'approchais d'eux et en peu de temps je compris que ces hommes étaient des créanciers sans scrupules

-il vous reste un mois pour payer! avaient ils craché avant de s'engouffrer dans leurs 4x4. Mon regard se plongea dans celui de cette femme qui baissa ses yeux devant moi.

-vous êtes Romain? m'avait-elle demandé

-oui enchanté de vous connaître, Ada?

-rentrez prendre un café, le vent se lève bien plus qu'il ne l'avait prévue...

    Je la suivais à l'intérieur de sa chaumière, un lieu simple mais qui reflétait la douceur de cette femme. Nous parlions assez longuement pour que je comprenne que Savanna avait hérité de la douceur et la gentillesse d'Ada.

-Ne la laissez pas fuir. Elle était si terne et si éteinte quand elle était avec ce Derek, mais quand elle m'a parlé de vous, son regard brillait d'amour, elle vous aime plus qu'elle ne le croit. Vous pouvez rester autant que vous le désirez au chalet. Je dois partir quelques jours chez une amie et sa fera de la compagnie à Perceval, il s'est attaché à elle ce satané chat. m'avait elle annoncé

-Ada, je vous suis redevable de m.avoir téléphoné pour me dire ou se trouvait Savanna. Je vais retourner prés d'elle. merci pour le café et votre accueil.
       Je sortais sous un sourire d'Ada. Elle devait être réveillé, mon cœur se mit à tambouriner à la cloison de ma poitrine. J'étais face à la porte que j'ouvrais lentement.
   Aucun bruit ne brisait le silence, je montais les escaliers m'arrêtant devant la chambre. Je poussai la porte, tombant au premier regard sur Savanna assise sur le lit, les larmes coulant le long de ses joues. Qu'avais-je fais en l'abandonnant, en l'ignorant...je l'avais détruite d'une manière nuisible.
        Pas un seul mot ne sortait de nos lèvres. J'approchais d'elle, posant délicatement mes mains sur son visage,essuyant de mes pouces les larmes qu'elle versait par ma faute. Nos regards fusionnèrent, je scellait mes lèvres aux siennes en positionnant mes genoux autour de ses cuisses. Je fis basculer son buste en arrière pour qu'il s'allonge contre le matelas. Je retirai mon pull sans la quitter du regard, son visage m'était vital... Nos corps étaient mis a nu. Je ne cessai de l'embrasser dans une douceur que je n'avais jamais offerte à personne.  je la pénétrait sans préliminaires, juste une envie de lui faire l'amour comme cette nuit. Ses cris de plaisance devenaient plus puissant, plus soutenus. Savanna m'avait appris a aimer...  Savanna m'avait appris à faire l'amour... 
    Je mêlai mes doigts aux siens, je lui offrait la douceur de l'homme que j'étais. Dans un coup de rein plus puissant, je remplissais son intérieur. Je voulais me retirer mais sa voix brisa l'écho de nos respirations.
-Reste en moi... je ne parlais pas, obéissant à sa demande. Écrasant mes lèvres sur sa bouche, réveillant encore le désir de lui faire l'amour, c'est là que j'ai su, su que Savanna n'avait pas besoin que je la teste pour savoir si elle était digne de la cérémonie des roses.... Savanna était mon destin, ma femme.... 

   Savanna venait de me faire bander deux fois d'affilé sans aucune pause. La voix de Charles résonnait dans ma tête, "si un jour, tu arrives a bander deux fois de suite pour ta copine, alors c'est la bonne."

 En venant la retrouver, ma décision était prise,Je n'était plus qu'un homme,  J'avais fait le choix de raccrocher le costume du MAÎTRE!

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ce chapitre est à l'état brute sans correction, si vous lisez ceci, c'est que vous avez eut assez de courage pour lire le chapitre!!!!!!!

   Je vous bises fort mes loulouttes!

Délivrance! tome2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant