sous-entendus part2

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voici la fin du chapitre que je n'ai pu publier sur le chapitre précédent, courage pour le lire!!!!!!!



JE prenais place dans la berline. J'ouvrais ma boite à gant pour regarder encore et encore cet écrin si petit mais si révélateur. Je l'ai fuis ce matin, fuis son regard qui était si paniqué par mon attitude. L'excuse des capotes, voilà la seule idée qui a su me sortir des lèvres. Elle me parle de son agression comme si elle avait oublié, me poussant à retourner là-bas, dans ce club qui avait causé notre perte ! J'avais conversé avec Charly qui m'avais notifié que Savanna se mettait à relativiser ce qu'elle avait vécu, qu'elle ne cessait de se dire que des personnes vivaient pire qu'elle et qu'ils surmontaient cette épreuve. Je la croyais dépressive mais Charly avait précisé qu'elle n'avait développé que de l'angoisse. Je l'avais laissé seule dans la maison sans explications blottie dans ma chemise. Je fixais devant moi le corbeau qui fouillait la neige avec son bec dans l'espoir de trouver à manger.

Elle c'était donnée à moi ce matin, je lui ai fait l'amour sans me concentrer sur l'acte, je voulais plus avec ma belle brune, peut-être trop rapidement mais je voulais avancer. J'étais le dominant à cet instant, celui qui ordonne et contrôle mais c'est elle qui me contrôle, c'est elle qui me domine. Mon souffle se coupait, j'entrais dans la maison qui était silencieuse et froide. Je savais ou elle était et c'est là que je me rendais, j'allais la prendre entièrement, la remplir de moi. La faire crier mon nom comme elle savait si bien le faire. J'entrais la cherchant du regard, la position qu'elle avait face à moi, excitait mes sens, je la voyais à genoux à chercher sous le lit.

-Savanna, demandais-je en me baissant à sa hauteur. Que cherches-tu ? Ajoutais-je quand elle porta sa main à son cou.

-Mon collier, divulgua t'elle rougissante dans un regard de honte.

-Il est dans mon coffre dans mon bureau. Précisais-je en l'aidant à se relever. Je retirai mon manteau sous son regard, dévoilant ma poitrine surélevé par une respiration saccadée par la peur de sa réaction qui allait venir suite à ma demande. Je savais que c'était elle, elle qui était tout ce que je cherchai chez une femme. Je jetais ma chemise sur le lit en m'approchant dangereusement d'elle. J'élevais son corps dans mes bras, m'allongeant avec elle dans l'alcôve qui a toujours été témoin de nos débats sexuels. Mon corps rentrait en contact avec l'alcôve qui allait être témoin de notre amour a cet instant. Mes doigts dévoraient sa peau de mes touchers, faisant rentrer en éruption un volcan qui me brulait de l'intérieur. Elle cambrait son dos en serrant les draps de ses mains, ma langue s'introduisait en elle, léchant goulument son vagin, elle poussa un râle plus profond quand je me mis à aspirer son clitoris qui se mit à gonfler sans honte, je la menai dans un vertige de sens, mon torse se plaçait sur elle dégageant une chaleur surhumaine, nos corps s'emboitaient, je sentais mon cœur s'embrassait par les émotions qui me submergeaient. Je plaçais mes mains autour de sa tête, ma bouche approchait de la sienne, son regard était éclairé par une flamme, il était brulant. Ma main releva sa cuisse, je le regardait comme attendant son approbation, je lui souriais quand elle se mise à expulser un râle puissant sous mon entrée en elle, je me laissais porter dans une explosion d'étoile, ses râles qu'elle laissait échapper de sa gorge eurent raison de moi, je ne contrôlais plus la transe, elle se laissais aller dans un cri de délivrance, j' entrais plus profondément dans un coup de rein plus sauvage plus intense expulsant au plus profond d'elle mon liquide séminal . Son regard était humide et remplis de question. Je m'allongeai sur le dos à ses côtés posant mon avant-bras sur mon front reprenant le contrôle de mon souffle. Elle me tourna le dos pour regarder à travers la fenêtre quand le son de sa voix troublée fit écho dans ma tête.

-Je sais que tu vas trouver cela rapide mais je n'arrive pas à imaginer vivre sans.

-Savanna, dis-je en me plaçant contre elle, que veux-tu dire ?

- refais de moi ta soumise, précisa t'elle en se mettant face à moi. J'ai besoin de toi en tant que mari et j'ai besoin de la poigne du Maître que tu es. J'ai besoin de ton emprise, du contrôle que tu as sur moi. Il n'y a que toi qui peux m'apporter la délivrance en m'abandonnant à toi !

-Ton mari !?

-J'ai bien compris ta contrariété depuis ce matin, lança t'elle en se levant. Moi j'ai la franchise de te dire indirectement que d'ici dix ans, j'aimerai être mariée avec toi si possible, alors que toi, se mit elle à persifler, tu m'évites et ne cesse d 'insinuer que tu te fais vieux, qu'est-ce qu'il y a de compliquer à dire, je veux des enfants ! merde ! cria t'elle en entrant dans la salle de bain. La porte se rouvrit sur elle, le regard sombre, je t'ai laissée te vider en moi car ça fait deux jours que mes règles se sont terminées et que je ne crains rien !

-Savanna, dis-je en me levant pour la rejoindre en ouvrant fermement la porte ! Et tu veux que je te reprenne comme soumise, tu n'as même plus le respect ! Savanna, réponds !

-C'est de la façon que tu as agis qui me dégoute, regarde sa fait une semaine que l'on s'est retrouvé et on fais quoi, on s'engueule car tu n'es pas capable de me dire le fond de tes pensées !

JE plaquai son dos contre la faïence emprisonnant son visage entre mes mains, dans un regard sérieux je lui précisai d'une voix rauque

-Tu es celle qui me donne envie de fonder une famille Savanna ! Mais tout ça est trop tôt, tu dois te remettre sur pieds avant ! Et oui je veux des enfants avec toi ! Dis-je ne l'embrassant sauvagement. Je la laissais comme cela ébahie, surprise. Je me rendais à mon bureau sous le « connard » que Savanna avait hurlé. J'ouvris mon coffre et sortis le collier qui dormait ici depuis cinq mois maintenant. Quand je l'eus dans les mains, je su à cet instant, que sa guérison passerai par la voie de la soumission.


  

Délivrance! tome2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant