Partie sans titre 59

5.3K 308 47
                                    


Deux mois après....

     Je revis à travers mes souvenirs la cérémonie des roses, quand elle a marché pour me rejoindre, j'étais époustouflé par la grâce qui dégageait de sa démarche, malgré son ventre rond elle m'offrait une approche sensuelle, ses yeux émanaient une fierté, un désir, son visage resplendissait de bonheur. Enfin, elle était à moi officiellement à travers cette union dans ce milieu Notre milieu.

   Ce soir, je reste tard au travail pour être avec elle à partir de demain. Tante Ada gère parfaitement savanna. Nous avons aménagé la chambre des jumeaux à coté de la notre. Les prénoms ont étés choisit eux aussi. Tom et Jessica. Des prénoms qui ont une significations pour nous.

  Il est vingt-deux heures, encore deux heures à éplucher des dossiers et je serais vers elle. Charles a prévu une césarienne par précaution. Sept mois de grossesse, je sais que ma belle brune est apeurée de les mettre au monde dans les semaines à venir, qu'elle panique que nos bébés soient  des enfants prématurés. Son visage estr creux, la fatigue constante en elle, l'épuise plus que de raison. Tante Ada me relate le soir, la journée de Savanna, et les mots qu'elle emploie me brise. Ma douce pleure en priant pour que les jumeaux soient en bonne santé, qu'elle n'est bonne à rien et qu'elle est une mauvaise mère d'avoir mis ses bébés en danger. 

  J'ai fais venir Derek à la maison qui a conversé longuement avec elle. Malgré sa venue, Savanna n'a plus le sourire, elle n'est plus l'étincelle qui brillait pour moi, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même et tout cela par ma faute. Si je l'avais accompagné dans les appartements du club, jamais Léos ne l'aurait attaqué et elle mènerait sa grossesse parfaitement. J'essaie de la combler par des cadeaux, mais elle se fiche de tout cela. Quand je m'allonge vers elle, elle se blottit contre moi en me suppliant de ne plus la quitter. Depuis plus d'un mois, ses nuits sont remplis de cauchemars incessant, de pleures meurtris par la peur qu'elle vit. Mon père me remplacera le temps que les jumeaux viennent au monde, je veux être avec elle au maximum. J'ai essayé de travailler de la maison mais cela n'était plus possible. Savanna me refusait l'entrée de la chambre, même prendre le repas avec moi m'était interdit. Charles m'a expliqué que tout était une question de stress mélangé au fait qu'elle ne pouvait plus rien faire et qu'elle se sentait inutile, impuissante d'aider. Alors, sur ces conseils, j'ai repris le travail du bureau. JE téléphone autant que possible à Ada pour qu'elle m'informe de l'état de santé de ma femme. Quand j'appel Savanna, et qu'elle me répond. Je sais qu'elle a pleuré qu'elle me cache son désespoir....

   Il me reste une heure de dossier et je rentre vers elle. Mon téléphone sonne, me demandant qui peut bien me déranger à cette heure-ci.

-Romain, c'est Ada, me dit cette dernière d'une voix tremblante. Je me suis assoupis sur le canapé et à mon réveil, j'ai vus la porte de votre chambre ouverte, je suis entrée et Savanna n'était plus là!

-Ada, où est-elle? demandé-je terrifiée en prenant les clés de ma voiture pour la rejoindre à la maison.

-Ro... sa voiture n'est plus là. souffle t'elle en sanglot. Sans réfléchir, je cours à ma voiture que je démarre en furie pour prendre la route de la maison. dix minutes se sont écoulées depuis l'appel d'Ada. Je tremble, ma respiration se saccade par la peur qui m'envahit suite à toutes mes questions qui se propagent dans ma tête. Où est-elle? pourquoi a-t-elle pris sa poubelle?

   Je ne l'ai pas croisé, j'entame la traversée de la foret pour rejoindre mon domicile, cela fait à peine cinq minutes que je roule comme un fou à travers la route quand j'aperçois des phares qui éclairent les bois. Je reconnais la vieille guimbarde de Savanna. Sans faire attention, je freine brusquement en traversant la chaussée pour me garer à quelques mètres d'elle. En sortant d emon véhicule , je glisse dans le fossé.  J'arrive à sa hauteur, la scène que je perçois de mes yeux me désole. Elle est en pleure, les deux mains sur son ventre.

-Je suis là Savanna. Pourquoi es-tu partie sans le dire à Ada?

-Pardon sanglot-elle. Je voulais un hamburger. Ma voiture est tombée en panne ici et j'ai oubliée mon portable. m'explique ma belle brune entre ses reniflements.

-Viens, je vais t'emmener chercher ton hamburger et après on rentre. avoué-je soulagé de l'avoir retrouvé saine et sauf. A partir de maintenant, je t'interdis de prendre cette voiture, tu aurais pu avoir un accident, relaté-je en l'aidant à se lever du siège pour la conduire à ma voiture, je l'assois avec précaution avant de retourner à sa poubelle que je vais pousser pour la garer plus prudemment.

  Les klaxons d emon véhicule retentissent sans s'interrompre. Je sais que quand une femme enceinte à des envies, il faut lui satisfaire rapidement mais là, je dirais qu'elle joue avec mes nerfs d'insister autant. Je finis de garer la voiture avec mal. La porte ou se trouve Savanna s'ouvre sous mon regard quand j'approche de ma bagnole. 

-Roma.... dit-elle dans un cri étouffé. 

-Sav.... dis-je en étant à sa hauteur. La lumière de l'habitacle me permet de voir que la robe bleue clair s'est assombrie au niveau de son entre-jambe mais la tache rouge qui commence à s'étendre me propulse dans une situation de panique. Sans réfléchir, je cours prendre ma place au volant pour démarrer sous les crissements de mes pneus pour la conduire à la maternité où Charles est de garde cette nuit.

-Je veux pas perdre mes bébés.  Implore la voix de ma belle brune.

 Vingt minutes de route pour être à la clinique, vingt minutes de paniques, de cris par les contractions qui se rapprochent de plus en plus. Vingt minutes d'aide à faire respirer ma belle brune qui crit en me disant qu'elle sent un bébé descendre. Là je panique, j'accélère grillant les feux, brûlant les priorités. Je la vois, la devant moi. Mon arrêt au frein à main attire les regards sur ma voiture. Je sors en courant pour m'engouffrer dans la clinique. Charles est devant moi avec un dossier tout en parlant à une infirmière. Son regard sur moi est inquiet, interogateur

-Romain?

-Savanna...el, elle accouche là.

-Où est-elle? me demande t'il prestement.

-Je l'ai oublié dans la voiture. dis-je en courant la rejoindre sous le regard amusé de Charles qui ordonne aux personnels medical de préparer une chaise roulante.

-Pardon, je panique. Avoué-je en aidant ma femme à descendre de la voiture.

   Un grognement s'extirpe de la gorge de ma belle brune quand elle me comprime mon avant bras d'une force surhumaine. Charles l'aide à prendre place dans le fauteuil sans qu'elle ne me lâche la main une seule fois.

-Romain attends ici le temps que nous préparions Savanna! Je viendrais te chercher dès qu'elle sera prête.

     Apeurée, je regarde ma femme partir avec des inconnus et Charles en traversant une porte battante qui m'éloigne de ma famille!

Délivrance! tome2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant