Délivrance! tome2

Partie sans titre 14

Je prenais de grandes inspirations dans la berline, malgré la main que romain avait déposé sur ma cuisse dénudée l'apaisement n'était pas présent. Pourquoi avais-je accepté de revenir ici, dans ce club qui convoyait en moi que de mauvais souvenirs mais d'après Charly, je devais affronter le lieu de mes démons pour pouvoir franchir un nouveau palier. Mes mains étaient moites, ma respiration si mouvementée que je donnai l'impression que mes poumons voulaient sortir.

-Nous devrions rentrer Savanna ! M'ordonnais Romain le regard sur le club.

-Non, soufflais-je. Je t'ai promis de venir, je tiendrais ma promesse. Précisais-je en regardant son doigt caresser ma peau blanche. Tu...tu ne me laisseras pas ? Demandais-je troublé par des images de Léos.

-Jamais, je serais toujours à tes cotés. Ce soir est la soirée des nouveaux membres Savanna, tu ne crains rien je te le promets ! Si tu veux rentrer, nous rentrerons.

-Je te fais confiance. Précisais-je en tournant mon visage pour le regarder. Ses yeux étaient compatissant animé d'une clarté fiévreuse, je plissai mes sourcils quand je sentis sa main, enfin plutôt son doigt rentrer en moi, volant un gémissement à mes lèvres. Je fermais mes yeux pour me délecter de ce moment, le bruit du cuir qui couvrait le siège de Romain se mit à résonner dans l'habitacle. Ses lèvres chaudes et humides se mirent à parcourir mon cou m'obligeant à pencher ma tête sur le côté dans des souffles de plus en plus accentués. Il reculait son siège sans jamais quitter ma peau de sa bouche. Sa main gauche agrippa mon bras droit, m'ordonnant de le regarder, ce que je fis sans attendre, mon regard se portait sur son entre jambe, observant son membre droit et gonflé décoré d' un préservatif. Sans attendre, je m'empalais sur son sexe dans un râle savoureux, mon corps avait besoin de le sentir à moi, de s'imprégner de lui. Je ne cessais de bouger mes hanches sous l'aide de ses mains qui les serraient sauvagement. Il ne nous fallut guère de temps pour parvenir à notre délivrance. Il posa son front contre le mien, reprenant notre souffle, je repris place à ses côtés dans une attitude plus harmonieuse, détendue. Je le voyais retirer le préservatif dans un regard songeur. Il m'énervait avec son envie soudaine de fonder une famille, son insistance à ce sujet me laissait douter fortement, je savais que mon corps subissait un manque dû à l'arrêt complet de ma prise quotidienne de mes cachets, faisant de moi un yoyo caractériel. Tout le monde croyait que je suivais le protocole de sevrage, mais non, je l'avais cessé au bout de trois jours. Je pouvais me mettre à pleurer et à peine deux minutes après, devenir une guerrière, ce qui m'incommodait le plus, c'était les vertiges et les décharges électrique dans mon cerveau, mais je savais que ce manque était éphémère. Ce soir, j'étais en mode guerrière, j'avais une colère qui frappait lamentablement mon corps entier. Ce soir je voyais le mal là où il n'était pas !

-Tu es prête ?

-Oui, dis-je d'une voix assurée en sortant de la berline. Je posais une main sur le toit de la voiture pour tenir mon corps qui fut pris par un vertige. Fais chier pensais-je en moi.

JE suivais Romain, le regard baissé, j'appréhendais mon retour, la panique qui pourrait me prendre à l'intérieur me ferait passer pour une folle. Non ma chérie, tu es une amazone ce soir, rien ne t'atteindra car plus rien ne t'atteins, tu es une battante. Conversai-je à moi-même.

Mon entrée au bras de mon Maître attirait les regards sur notre couple. Je respirais laborieusement par la bouche, fermant les yeux quand il fit stopper notre avancée.

-Ouvre les yeux, soufflais mon amant à mon oreille

-Non, dis-je d'une voix sanglotante.