Une semaine

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      Une semaine est passée depuis l'appel de Léos. Je l'observe assise pensive sur le lit, Perceval sur ses genoux. Son regard apeurée, vide, érige mes poils sur mes avants bras. Mes yeux parcourent de haut en bas son corps, réfléchissant à la vie que je lui donnais. Tout serait si beau si Léos disparaissait à jamais. Peut-être devrais-je aller flâner dans les bas fonds des bas quartiers pour retrouver de vieilles connaissances qui me doivent toujours un service... Je dois me battre pour elle, pour nous. Si je laisse Léos gagner du terrain dans notre couple en s'en prenant à ma belle brune, la peur se transformera en gangrène et cette dernière dévorera la moindre parcelle d'amour qui vit en elle.

-Savanna, dis-je en m'agenouillant devant elle. Nous allons partir quelque jours à l'hôtel. Ses yeux se ferment pour s'ouvrir plus férocement d'un regard obstiné.

-Non! nous resterons ici. Léos ne me fait plus peur, il m'a détruite une fois et jamais je ne le laisserai recommencer. Si nous partons Romain, c'est lui qui gagnera à jamais et cela; je ne le veut pas! m'annonce t'elle en se levant faisant fuir Perceval. Je ne me cacherai plus à cause de lui, je veux me sentir vivante et ne plus replonger dans mes angoisses.

-Savanna, dis-je en me passant la main dans les cheveux. Tu es en colère, tu seras plus en sécurité à l'hôtel!

-Non! Je veux rester ici, il y a la salle de jeux, notre vie est ici Romain, tu veux que Léos détruise notre couple car crois moi, si nous partons à l'hôtel, il réussira à nous briser! Me crache t'elle en sortant de la chambre.

 J'entends la porte de la salle de jeux claquer, que fait-elle?. sans attendre, une part de moi souhaite qu'elle soit à genoux et l'autre pense qu'elle casse tout dans Notre salle.  J'approche lentement le cœur battant. Je porte mon regard sur Perceval qui se lèche la patte assis devant la porte. Quand il me voit, il se dresse pour partir. Je ne comprendrais jamais ce chat, par moment, je le compare à Lucifer ce satané chat de cendrillon.

  J'ouvre la porte laissant passer un halo de lumière qui est le seul éclairage de la pièce. Je retiens mon souffle quand je la vois là, face à moi collé à la croix de saint André. Son regard m'implore, faisant exploser une érection cataclysmique dans mon jean.  Mon dieu qu'elle est belle ainsi offerte à moi. Sa peau laiteuse m'abreuve à chaque regard que je lui porte. Savanna est droite, les cheveux lâchés retombant sur ses seins. Ils sont devenus ferme depuis quelques temps, douloureux quelque fois. 

  Aucun son ne sort de mes lèvres, seul nos souffles arrivent à fendre le silence qui nous entoure. Je l'attache avant de frôler ses mamelons qui s'empressent de réagir en durcissant. Le silence parle pour nous. Ses chevilles emprisonnées dans les sangles ainsi que ses poignets permettent à mes yeux d'observer l'étoile qu'elle forme avec son corps. Mes mains remontent le long de ses cuisses passant furtivement sur son sexe qui me présente une humidité affriolante. Sans douceur, je claque son clitoris de ma main. Elle est réceptive ma belle brune, les liens qui la maintiennent se tendent sous un râle qui tend encore plus mon érection. Je dois maîtriser mon envie de la pénétrer avec force et brutalité.

   Je frôle avec mon plumeau son ventre, son vagin, ses jambes. Elle gémit se laissant aller entièrement à la séance qui débute. Dois-je être tendre ou dur? dois-je être le Maître ou l'homme? tant de questions en moi qui se bouscule, mais aucune ne trouve sa réponse. Alors je tranche, je serais un Maître qui fera passer l'homme pour le plaisir de sa soumise!

    J'insère un doigt en elle, ma bouche est collé sur sa joue. Son souffle s'écrase dans mon oreille, elle est prête, entièrement détendue. La séance peut démarrer!

      Ses yeux bandés, je place les pinces à seins que je serre progressivement en écoutant son souffle qui m'indiquera quand elle aura mal. Je me recule pour l'observer, son visage penche en avant faisant tomber ses cheveux ébène de tous leurs longs. Ses mains maintiennent les sangles, son souffle se fait érotique, envoûtant. Je caresse mon membre à travers mon jean excitant encore plus mon désir. Pour cette séance, la croix de Saint-André ne m'est pas utile. Je détache Savanna et l'amène sur une table en bois, je lui fais prendre place sur le bord de la table, ses jambes sont ligotées aux pieds de la table les écartant fortement. J'incline son buste légèrement en arrière pour qu'elle puisse poser ses mains derrière que je ligote aussi. Pour agrémenter sa position, je ligote ses cheveux dans un cordage que j'accroche à l'anneau du plafond. Si elle bouge, elle aura mal. Sana la prévenir, je la bâillonne en tirant d'une main sur la chaîne de sa pince à sein. Elle gémit plus fortement m'arrachant un rictus pervers.

  Sans attendre, je lui fouette le clitoris avec le martinet, ses gémissements se coordonne parfaitement avec les bruits des coups. Le bâillon ne l'empêche pas de se faire entendre. Je trouve cela même plaisant de l'entendre partager son plaisir. Je continue avec délectation ce contact de son clitoris avec mon martinet. Elle maîtrise son immobilisation en dévorant les sensations que je vais lui offrir. Je bricole deux pinces à linge que je relie à des fils. Je les place chacune sur ses lèvres vaginales. Les fils maintenus au plafond sont tendus écartant son vagin dégoulinant de plaisir. Je me place à la hauteur de son antre, mordillant son clitoris, l(obligeant à vouloir jeter sa tête en arrière. Un râle de douleur la fais se replacer rapidement.

-Contrôle toi Savanna. lui rappelle-je en tirant sur les fils qui la font gémir plus profondément.

   J'attrape le paddle que je fais claquer sans pause sur l'intérieur de ses cuisses. Ses cris brisent le calme, elle bouge,tirant sur la corde qui tient ses cheveux et les fils qui tiennent les pinces à linge. Son sexe dégouline encore plus. Sans retenue, ma langue parcoure l'intérieur de son sexe. Aspirant ses lèvres, mordillant son clitoris. Elle est fébrile, tremblante. Sa respiration devient incontrôlée et tout cela pour mon plus grand bonheur. Je place le vibro sur son clitoris, réveillant en elle des gémissements longs et profond. Ses jambes commencent à trembler, je vais cesser le vibro quand son orgasme s'écrase sur moi inondant mon tee-shirt sous un râle délivreur. Ce n'est pas la fin, je ne vais pas cesser la séance maintenant...

   Je lui caresse les cheveux tendrement en détachant le lien qui les maintenait. Son corps entier est libéré des contraintes que les cordes lui apportaient. Je l'observe toujours baillonnée et les yeux bandés. Elle pense que je vais cesser la séance mais je ne suis pas encore satisfait de ma domination. Je lui prend la main pour la conduire sur une barre qui pend dans le vide maintenu par des cordes, cela ressemble à une balançoire mais ce n'est pas le cas. La barre se place sous son ventre l'obligeant à se pencher en avant pour attraper ses genoux. Ses mains sont encordés à ses genoux, le seul maintient qu'elle peut trouver sera offert par la barre ou par ses jambes qui peuvent bouger. 

   Je caresse son fessier titillant son anus, le souvenir de l'avoir ouvert me revient à l'esprit me faisant cesser mon geste. J'embrasse chaque fesses avec humidité. Ses muscles fessier se contractent, elle sait ce qui va suivre. Alors pourquoi la faire patienter encore plus.... Je lui inflige une série de cinq coups de fouet sur la fesse droite. Elle se tortille faisant tourner la barre avec elle. Je laisse couler de l'eau sur sa fesse pour atténuer la douleur mais je recommence ma série sur l'autre fesse, la rendant furie, la bave coule de son baillon, les cris étouffé par ce dernier remplissent la salle. Ses jambes se tordent essayant de contrer mes coups mais rien de ce qu'elle pourra faire ne lui fera éviter le léchage de la langue de mon fouet. Je la vois se mettre sur la pointe des pieds, contracter ses fesses les serrant au maximum. La rougeur emplie l'espace de la rondeur de son cul. Ses cris se font plus étrange me faisant comprendre que quelque chose ne va pas,je lui retire les liens, le baillon et lui rend la vue. Elle se redresse face à moi portant sa main à sa bouche. Elle vacille sur moi, un liquide chaud suivis d'une odeur nauséabonde et de bruits de savanna me font prendre conscience qu'elle vient de me vomir sur l'épaule.

-Sa soulage. me lance t'elle.

-Sa soulage? dis-je désespéré par la situation. Tu viens de me vomir dessus!

-J'ai pas ... et la voila qui vomit de nouveau à mes pieds.

-Savanna!

-Je suis désolé. me lance t'elle en pleurant.

-Viens prendre une douche et te reposer. Je vais appeler le médecin pour qu'il vienne.

-Non, ça va aller. Je ne digère pas le Chinois d'hier soir. m'explique t'elle en me regardant me déshabiller.

Je l'aide à prendre sa douche, elle est si épuisé que je la porte pour aller se coucher. Je la couvre quand Perceval fait son apparition pour se blottir contre elle en posant sa tête sur son ventre sans me quitter du regard...Que dois-je comprendre?

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           Alors voilà, nous sommes repartis pour notre couple. Merci de vous voir au rendez-vous malgré ma longue absence.  Ce chapitre est un brouillon qui n'est pas corrigé, fignolé ou approfondis. 

Bonne lecture

Délivrance! tome2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant