Le bruit que faisait couiner les volets m'extirpait de mon sommeil, j'étirais mes muscles en portant mes yeux sur Romain qui affichait un visage radieux Je frottais mes yeux pour être sûr de l'heure qui était affiché sur le réveil
-Romain, il est cinq heures trente ! Dis-je en recouvrant mon corps des couvertures pour me rendormir
-Non ! Debout jeune demoiselle ! S'exprima-t-il dans une voix douce en tirant sur les draps pour dévoiler mon corps qui n'était caché que par une de ses chemises. Allez lève-toi !
-Non, laisse-moi dormir s'il-te-plait... l'implorais-je en lui tournant le dos dans le lit.
-Tu l'auras voulue ! marmonna t'il quand mon corps fut soulevé par ses bras, il me conduisait dans le salon, là où le paysage était magnifique par la grande ouverture que laissait apparaître la voûte de la baie vitrée.
-C'est magnifique. Soufflais-je en déposant mes jambes au sol sans quitter le parc du regard. Je portais mon regard sur les flocons de neige qui s'écroulaient à terre, recouvrant chaque branche, herbe de son épais manteau blanc. J'avançais contre la vitre pour apprécier plus en grandeur la blancheur de l'hiver qui en une nuit avait effacé le vert de l'herbe et la nudité des arbres qui s'étaient découvert pour nous signaler que l'automne était arrivé. Mes yeux ne quittaient plus la couverture blanche qui ne cessait d'accueillir des flocons pour faire gonfler sa profondeur. J'étais heureuse, excitée comme une enfant qui n'attendait que courir pour me laisser tomber dedans et faire l'ange avec mes bras et mes pieds. Tu as bien fait de me réveiller. Précisais-je sans porter mon regard sur lui. Ses mains enlacèrent mon ventre, sa joue se colla à la mienne après qu'il est déposé un baiser chaste sur cette dernière. J'étais heureuse transporté dans une totale plénitude, je ne voulais être nul par ailleurs. Rien que ses mains autour de moi et la neige face à nous était un bonheur inégale à d'autres. Il me tarde de voir Oliana la découvrir, de voir sa bouille sous la neige. Déclarais-je en sentant ses mains et sa mâchoire se contracter. Je me retournais dans ses bras pour le regarder, il se redressait reprenant sa tête et demi de plus que moi. Ais-je dis quelque chose de mal ? Demandais-je en penchant ma tête légèrement sur le côté.
-Non rien, répondit romain en souriant faiblement sous un baiser qu'il offrait à mon front. Je vais faire du café. Précise-t-il en détachant son étreinte me plongeant dans le froid. Je savais que quelque chose l'avait contrarié, j'arrivais derrière lui, observant sa posture devant la cafetière. Ses deux mains étaient à plat son torse penché en avant. Je reconnaissais bien là sa façon de se placer quand il était contrarié.
-Je savais bien que tu étais contrarié, malgré que je sois partie quatre mois, je reconnaîtrais toujours chaque posture de toi. Qu'ai-je dis qui te contrarie comme cela ?
Il reprenait une posture droite sous un soulèvement de sa poitrine, il attira mon corps contre le sien, déposant son front contre le mien et ajouta les yeux fermés dans un murmure :
-Je me fais vieux ma belle brune....
-Tu n'as que trente ans romain. Dis-je en déposant ma main sur sa joue faisant valser mes yeux de ses lèvres à son regard. Sans réfléchir me laissant porter par l'émotion du moment, j'écrasai mes lèvres sur les siennes. Ma tête fut emprisonnée par ses mains pour approfondir notre baiser qui devenait une étreinte ardente, une éruption volcanique explosa dans mon ventre que je compressai contre lui. Mes jambes ne tardèrent pas à passer autour de sa taille, ses mains sous mes fesses. Il avait compris l'envie que j'avais de lui. Il m'avait gardé vers lui toute la semaine, trouvant la moindre excuse pour ne pas me ramener chez Charline. Ma semaine fut la plus belle depuis quatre mois. Depuis nos retrouvailles, c'était la première fois que nous allions faire l'amour.
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Délivrance! tome2
RandomComment va t'il se construire un avenir sans la personne qui vous donne l'envie d'avancer? Il n'est plus que l'ombre de lui-même.... Le maître doux, qu'il était devenu grâce à Savanna a disparu pour laisser place à un Maître froid et sans cœur...