Délivrance! tome2

tu es à moi.

    L'eau glisse sur mon visage dans un silence qui n'est brisé que par le ronflement de l'orage qui sévit au loin.
   Deux heures que je cours, mes poumons me brûlent, mes muscles me tiraillent sous l'effort que je leur demande.  Je fais une pause, un court instant,légitime dirais-je car j'ai besoin de retrouver mon souffle. Mes mains sont posées sur mes genoux,là, au même endroit où celles de Savanna se sont positionnée quand je l'ai assise sur moi pour la pénétrer.
 Je regarde le ciel à travers l'intimité des arbres en me redressant, ces espaces que l'ont perçoit entres chaque végétale, ce vide qu'ils créaient entre eux pour ne pas se toucher... créant ce doux nom.... intimité. Malgré leurs divine protection, la pluie feinte leurs feuillages pour venir s'engouffrer sur mon corps par sa douce infiltration à travers mes habits. J'inspire profondément d'un souffle chaud pour reprendre ma course dans le but de rejoindre la maison.

  Savanna dort encore, la main sur le ventre, écartées de tous ses doigts. J'imbibe cette image dans mes pupilles, ses cheveux en corolle sur les oreiller rouge contraste en une douce harmonie. Sa peau laiteuse étendue timidement sur la couleur grenat me fait sourire, elle me mène par les pensés vers la cérémonie des roses.... un doux bourgeon de rose blanche entouré de roses rouge totalement ouvertes... Je la regarde encore une fois avant de fermer la porte pour la laisser dormir.

  Des pas approchent lentement attirant mon regard sur ma belle brune qui hume l'odeur du café avec délice. Un délice de courte durée quand je la vois courir la main sur la bouche à son lieux favoris depuis quelques temps....les toilettes!

  Je la rejoints sous les bruits fétide de ces chères nausées matinale.

-Hey, ce n'est plus qu'une question de temps tes nausées. déclaré-je sous les caresses de mes mains dans son dos. Ne peut tu pas prendre un anti-nauséeux?

-Non, je n'en veux pas. répond sa voix qui reprend son accès vers la cuvette. Sors de là! ordonne t'elle de honte.

-Bien Maîtresse! ironisé-je en jouant au soumis. Dois-je vous attendre à genoux à la cuisine?

-Romain ce n'est pas amusant! je l'observe se laver les dents quand j'approche derrière elle.

-Et si je veux jouer au soumis, déclaré-je en embrassant son cou qui ne tarde pas à réagir en frissonnant. N'est-ce pas un désir que tu m'avais évoqué il y a....

-Le jour de mon agression. finit elle à dire à ma place sans aucune émotions. Je t'ai demandé si tu pouvais m'apprendre à devenir Maîtresse pas à jouer mon soumis! précise sa voix fraîche.

-Comment crois-tu apprendre? demandé-je en la retournant pour me faire face. Je vais t'apprendre sur moi!

-Non, je ne pourrais pas, tu...tu es mon Maître, pas un cobaye.

-Savanna,dis-je en lui plaçant ses cheveux dans le cou. Détends toi, je suis là pour t'aider et dis toi que ce n'est qu'un jeu entre toi et moi. Tout va bien se passer, murmuré-je en déposant mes lèvres chaudes sur les siennes, mes bras enveloppent la rondeur de ses fesses que je soulève sur le meuble du lavabo. Je fais rouler sa petite culotte sous son regard cristallin. Mes lèvres parsèment en douceur des baisers ardent sur l'intérieur des cuisses, juste à coté de ses lèvres. Elle gémit en se calant contre le miroir, balayant d'un revers tous les flacons qui sont à ses côtés. Sa sensibilité devient divine, érotique par sa rapidité à réagir à mes touchés...

 Mon jean tombe au sol, libérant mon membre de sa prison, je me présente à son entrée en la regardant, et d'un coup de rein, je m'infiltre dans son tunnel, sombre et si humide de désir que mes coups de reins deviennent plus ardents, plus profond, je me retire continuant avec ma main une branlette, sous mon regard dans le sien, je l'asperge de mon sperme sur ses cuisses. Elle mène ses doigts vers mon liquide, pour l'essuyer de son index pour finir par le mener à sa bouche, sans une seule fois avoir quitté mes yeux.

  Malgré tout le temps que nous passons ensemble, Savanna réussit toujours à  me surprendre.

-J'ai faim, m'annonce sa voix légèrement rauque, douce comme de la soie.

-Bien Maîtresse, repondis-Je dans un léger sourire, sa paleur s'éclipse pour laisser une rougeur exquise la remplacer.

-Romain, je ne me sens pas prête à vouloir essayer. Elle essaie de descendre, je la porte dans bras, en serrant de mes mains son corps. Je suis une soumise, ta soumise. Je ne veux pas devenir une domina, je veux rester à ma place, là où je me sens en sécurité,  A tes pieds! explique ma belle brune d'une voix tremblante. Et si...si je n'étais pas enceinte, souffle t'elle en baissant son regard sur sa petite culotte.

-Et? demandé-je en relevant son visage pour qu'elle me regarde, observant la douce couleur vermillon s'emparer de ses joues. Ma belle brune, douce soumise timide, délicate pétale d'un bourgeon nouveau né. Finis ta phrase. Son regard est cristallin, brillant d'un éclat indescriptible, unique qui renchérit encore plus profondément mon amour pour elle.

-Je... Romain, divulgue t'elle si difficilement que je sais qu'elle a peur que je me moque d'elle. Je dresse ma posture, son regard change, mes yeux la fixent, elle a comprit, elle se place à genoux à mes pieds. Maître souffle t'elle en portant son regard sur mes chaussures.

-Maintenant, termine ta phrase! ordonné-je gravement. Elle inspire fortement, ses mains se posent sur ses cuisses, elle est tremblante, la gêne s'accapare de ses mouvements. Regarde-moi!

Ses yeux se lèvent humide pour se placer dans mon regard.

-Si je n'étais pas enceinte, finit elle par dire, je voulais vous demander, de faire de moi votre esclave Maître. termine sa voix qui résonne encore dans mon crâne.

 Esclave, a t'elle dit, je la fixe, prenant conscience de son désir, de sa demande, faisant de moi un Homme et un Maître heureux. Elle désire s'abandonner entièrement corps et âme, me donner la moindre de ses pensées, me donner le pouvoir de tout contrôler d'elle...

  Je m'abaisse à sa hauteur, déposant amoureusement un baiser remplit d'une promesse, celle qu'un jour je lui ferais découvrir ce qu'est d'être esclave!