remise en question!

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                       Mes loulouttes, je voudrais vous préciser que NON, il n'y aura pas de BDSM dans GABE. Et, si c'est possible d'arrêter de me dire en privé que vous ne lirez pas Gabe car il n'y a pas de relation BDSM, sa serait super sympa. Il faut de tout pour ouvrir son cœur à son esprit....

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     J'avance sans me retourner, j'ai besoin d'être seul, confronté à moi-même.

   Tout part en vrille, plus rien n'est sous mon contrôle, une simple soirée qui devait être une mise en condition, se finit en urgence chez Charles.
  Je rentre dans mon bureau, je reste un instant la poignée de la porte dans ma main, j'inspire fortement quand les pleures de Savanna résonnent dans la maison. Je ne peux pas l'approcher même si j'en crève d'envie, je l'ai blessé, déchiré et je n'ai rien vue, trop aveuglé par mon propre plaisir. Je ne vaut pas mieux que Leos!
         Je franchis le seuil de mon bureau en prenant soin de refermer la porte que je scelle en la fermant a clé. Je mène mes jambes face à mon plateau de boissons. Apres avoir préparé un double scotch sec, je prend place sur mon fauteuil que je retourne pour faire face au parc qui se cache dans la pénombre.
  Mon reflet est très distinct dans ma baie vitrée. Je suis face à moi, confronté à mon double, la vanille contre le chocolat. Qui va l'emporter... le Maître que je suis, qui a le contrôle sur tout ou l'homme affaiblit par l'amour que je porte à Savanna?
            Peut-être dois-je prendre en considération sa demande de la laisser quand elle me l'a demandé à l'hôpital, peut-être que je l'aime trop et que mes demandes sont trop exigeantes pour elle? Son regard de déception à mon égard quand Charles a avoué que c'était moi l'auteur du test de grossesse. Pourquoi cette envie d'avoir un enfant avec elle m'envahit l'esprit à longueur de journée, ce désir de fonder Notre famille est de plus en plus pressante. Et pourquoi, le sort s'acharne contre nous dès que je veux nous unir par la cérémonie des roses. Je n'arrive pas à comprendre,Je ne sais plus....
        la porte de la chambre que Savanna occupait au début de sa présence ici claque assez fort pour que je l'entende.  Je tourne délicatement mon visage sur la droite en inspirant fortement . Je porte mon verre à mes lèvres croisant mon regard en prenant conscience que je rends Savanna malheureuse!

   Les journées passaient sans que je ne croise Savanna, 4 jours exactement c'étaient écoulés depuis le restaurant. Je partais tôt le matin pour ne rentrer que tard. J'avais pris une décision qui me détruira mais avec le temps, je guérirai...

  Au cinquième jours, j'avais décidé de rentré plus tôt. Je devais la voir, la toucher. Son sourire était ma force, son odeur était un élément qui me manquait. Il était 18h à mon arrivée dans une maison vide, silencieuse et envahit par l'obscurité des ténèbres. J'allumai avec force le hall d'entrée, mes yeux percutèrent le portique, plus de blouson de ma belle brune... Je courais comme un forcené dans sa chambre ouvrant avec panique la commode et l'armoire, vide elles aussi... elle était partie...

  Je ne sais plus combien de temps je suis resté assis à regarder le vide, peut-être quelques minutes ou quelques heures mais quand je me suis enfin décidé à me lever, c'était pour attraper ma bouteille et me bourrer la gueule.... Ah il est beau le Maître que je suis, une merde oui criais-je pour briser ce putain de silence qui envahissait cette maison. Au bout de trois heures de beuverie sans interruption, je voulais une clope pour bien me finir. J'allais en titubant, m'aidant des murs qui devenaient mes piliers, j arrivais enfin à mon bureau. Je voulais attraper mon paquet dans mon tiroir mais à la place, je pris la lettre qui était posée au centre de mon sous-main. Cette écriture était celle de Savanna. Sans pitié, je déchirais l'enveloppe pour en extraire son écrit.

                                                   Mon cher Romain,

          J'ai décidé de partir de moi-même, j'ai pris conscience durant ces quatre jours d'isolement qu'un fossé se creusait entre nous. Tu aimerais plus qu'une relation basique, chose que je ne suis pas encore prête à t'offrir. Je croyais que notre relation dans le monde quotidien autant que dans le BDSM nous suffirait à l'heure actuelle. Le soir du restaurant, j'ai voulu aller au-delà de la douleur que mon corps m'infligeait et j'ai encore gâché la soirée... Léos avait raison quand il ne cessait de me dire que je n'étais rien, que je n'étais pas faite pour être soumise. Tout cela Romain, j'en ai pris conscience durant ton silence de ces jours passés. Je ne t'en veux pas bien au-contraire, je te suis reconnaissante d'avoir agit comme cela maintenant et pas dans deux ou trois ans car je suis persuadé qu'un enfant aurait subit notre rupture et je ne l'aurais pas accepté.

         Je ne vais pas t'écrire un roman, je ne suis pas douée pour cela. Mais je tiens à te dire merci, merci de m'avoir ouvert ton cœur, ta vie secrète, de m'avoir emmené dans ton milieu, un milieu qui a fait de moi une femme aimé par un seul homme au caractère différent dans deux mondes opposés.

         Je ne vais ni chez Charline, mes parents, Charles ou Charly. Je vais voyager Romain, voir le monde, découvrir diverses façon de vivre. Si je te dis cela, c'est pour t'éviter de venir me voir, de me persuader que je fais une erreur, je céderai comme à chaque fois. Mais ça serait encore une erreur que nous prolongerions. Il est temps de passer à un autre chapitre de nos vies, un chapitre où toi et moi ne seront plus un "nous" mais bien deux personnes distinctes...

          J'ai besoin de temps, d'éloignement pour t'oublier... Je t'ai aimé Romain et je t'aimerai encore jusqu'à ce que j'oublie ce que veux dire aimer....

                                         Tendrement Savanna.

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        Un chapitre court mes chéries, avant que certaines d'entre-vous ne me tue par messages ou commentaires, j'ai besoin de ce chapitre mes loulouttes! 

Délivrance! tome2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant