Elle entre au Central comme une furie.
Elle envoie promener un des agents au guichet d'accueil.
Il l'interpelle. Elle ne calcule rien.
Rien, jusqu'à ce que deux types en uniformes se postent devant elle.
- Ola... Excusez-moi Madame mais mon collègue vous a posé une question.
-Quelle question ??
-On peut vous renseigner... ?
-Oui. Je viens... Je viens chercher quelqu'un qui a été interpellé.
-Son nom ?
-Wilson. Steven Wilson.
-Ah...
Les deux gars se regardent.
- Suivez-nous s'il vous plait.
Cet air solennel ne la ravit pas des masses.
Elle s'exécute et enchaîne d'un pas rapide.
- Mais il est où... ?, dit-elle alors qu'ils descendent de lugubres marches jusqu'au sous-sol.
- Il est dans les cellules du FBI.
-Du FBI ?
-Oui. Il a commis un crime fédéral, qui dépasse les compétences du capitaine.
-Mon Dieu mais.... !
-On va vous expliquer.
Ils approchent d'un couloir blanc aseptisé.
Le silence et le froid lui glacent le sang.
Ils entrent dans un bureau.
Assis sur un large fauteuil, un homme, la trentaine, se tient penché sur son bureau à griffonner des formulaires.
- M. Edwin ? C'est... La caution de Wilson.
-Bonjour, dit-il sans même lever les yeux.
- Le montant est fixé à 5200 dollars.
-5200... dollars ?
-Oui.
Il lève la tête.
-mC'est le tarif de sa promenade de santé dans les locaux fédéraux du Ministère. Il avait pour intention de saccager les lieux. Avec son acolyte. Colin Herbert, dix Fix. Vous connaissez... ?
-Non, absolument pas.
-Quoiqu'il en soit, y'a pas mort d'hommes, c'est sûr mais... Il s'est mis dans de beaux draps. J'espère qu'il ne comptait pas devenir fonctionnaire d'Etat sans quoi c'est terminé pour lui. Déjà qu'il risque de perdre son poste au Conservatoire puisque c'est lié à l'Etat Fédéral...
-Non pas son travail... ! Non !
-Fallait qu'il y pense plus tôt. De toutes façons les procédures sont lancées. Vous avez un bon avocat ?
-Je... Oui...
-Tant mieux. Parce que l'avocat commis d'office pour l'audience de tout à l'heure a plaidé coupable avec reconnaissance partielle des faits. Le nouveau aura du pain sur la planche, vous pouvez me croire.
Effarée, elle sort son chéquier de son sac.
- Non Madame, c'est pas ici que ça se passe. Vous devez payer la somme à un greffier, à l'étage.
Après avoir effectué cette manœuvre, en gérant son stress comme elle le peut, on lui demande de patienter dans un vestibule désert.
Ses talons claquent sur le sol alors qu'elle fait les 100 pas.
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STAY
RomanceAlors que Karen désespère de trouver le grand amour, il tape soudainement à sa porte. Liam courant après l'amour d'un père ne pensait pas rencontrer son âme soeur. Ses deux là étaient fait pour se rencontrer mais il faudra batailler pour qu'ils pu...