La Larme de Sang tome 8 L'affrontement

Chapitre 53 L'étreinte de la peur

53 L'étreinte de la peur

-Tu en es...

-Bien sûr que j'en suis sûre ! Elle le frappe No et je peux t'affirmer que ce n'est que le début.

Mon mari blêmit avant de se trouver face à moi en une seconde.

-Rentrons immédiatement on doit passer à l'action et maintenant.

-Nolan a raison j'appelle mère tout de suite, murmura Léandre qui tapait déjà à toute vitesse sur les touches de son téléphone.

-Qu'est-ce que...

Olivia garda son sang froid contrairement à moi qui était au bord de la crise.

-Ils ont un gros problème familiale, désolée mais on doit te laisser Claire, on se retrouve pour boire un café très bientôt OK ?

-D'accord.

-Tu ne rentres pas avec nous Livia je refuse que...

-Je n'ai plus d'examen aujourd'hui et tu as beau être prince dirigeant tu ne me forceras pas à faire quelque chose que je ne veux pas.

Léandre ne protesta pas et jeta un billet sur la table à la hâte avant de prendre Liv dans ses bras.

-Ferme les yeux et retiens ta respiration, murmura-t-il avant de courir jusqu'au parking.

C'est à la voiture que je sentis le choc d'une deuxième gifle.

-Je vais tuer cette garce, je vous jure que je vais la torturer jusqu'à l'épuisement, grondais-je mes iris se figeant. Elle va payer. Qu'elle me torture c'est une chose mais qu'elle s'en prenne à notre enfant c'est...

Je ne réussi même pas à terminer ma phrase elle se perdit dans un grognement plus que menaçant.

No démarra sur les chapeaux de roues avant d'attraper ma main et de la presser.

-Tu ne peux pas faire une crise de nerfs maintenant Jude il faut que tu respires je te promets qu'on va la retrouver.

Il avait raison je devais garder la tête au clair mais avec ce que je venais de sentir c'était plus que difficile, je sentais ma panique prête à me submerger à tout moment et ma colère à exploser à chaque minute.

Une fois au château je n'attendis pas que mon mari coupe le moteur pour sortir de la voiture.

J'ouvrais violemment par la pensée toutes les portes qui me séparaient de la salle de banquet où devait être réunie ma famille au grand complet.

Mère et maman se levèrent pour venir me trouver.

-Je suis désolée de l'état dans lequel je suis mère mais je ne peux pas mettre en pratique les règles de bienséance que vous m'avez inculquer. Je...

Je ne parvins pas à terminer ma phrase que je sentis comme une brûlure sur mon bras. Elle le brûlait, avec quoi je n'en avais aucune idée mais je sentais clairement les brûlures sur ma peau, juste assez pour être douloureuses sans être dangereuses.

Je fermais le poing brisant le miroir qui recouvrait le mur du fond de la pièce sans même le vouloir faisant sursauter les humains présents autour de la grande table.

Mes deux mères m'aidèrent à m'asseoir.

-C'est moi qu'elle torture, soufflais-je. C'est moi qu'elle veut détruire en faisant ça, ajoutais-je le sang coulant le long de mes joues. Elle sait que je sens ce qu'elle lui fait et... je ne peux pas rester à ne rien faire !