Attention, on n'est jamais à l'abris d'une découverte.

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Nda de départ ... Je commence sérieusement a me décourager. Autant j'aime le fait que vous me lisez, que parfois vous mettiez une petite étoile mais j'aime encore plus savoir ce que vous pensez de mes chapitres. Je sais que j'ai un soucis avec la fluidité de mes textes donc si vous avez une critique constructive merci. Un avis sur le reste n'est pas négligeable non plus. 

Bref ! un mot ce serait sympa ! Merci bien. Au passage je me remets un peu a "je ne suis pas folle" ce n'est pas une histoire toute rose et pleine d'amour et tout le tralala ! 




André Verméglio.

Depuis quelques heures maintenant ma meute est dehors. Une fois n'est pas coutume mon second a décrété qu'un petit entraînement ne ferait de mal a personne, dans l'fond il n'a pas tord. Ça va resserrer leurs liens et tout le bordel. Je les laisse faire, trois pattes s'en sort très bien. De la ou je suis, donc sur le bar en bois dos a l'extérieur, je les sens travailler ensemble. Pour le moment ça ira. La nana s'affaire devant moi sans m'adresser la parole. Je ne m'en plain pas. De toute façon je n'ai rien à lui dire, sauf qu'elle m'a carrément fait chier cette nuit. Elle a bougé une paire de fois sans parler de ses respirations... si elle pouvait s'étouffer... Juste un peu.

Comme tous les matins elle prépare un café bien chaud et super sucré qu'elle pose sur le coin de son plan de travail et comme à chaque fois le vieux con d'humain à la canne se ramène tout doucement. Il l'a salut et ne font que parler jusqu'à qu'il se casse enfin. De temps en temps il essaie de parler à l'un des miens, les plus dociles lui répondent le plus aimablement possible. Sans trop grogner en gros, pour le reste, donc Dixon, le puant, Trois pattes et moi on le regarde de haut en bas avant de montrer les dents. Le vieux à la canne ne s'en formalise jamais, tant mieux je ne compte pas arrêter.

La nana bouge dans tous les sens et chantonne je ne sais trop quoi... Si seulement je pouvais lui casser les dents pour qu'elle se la ferme. Au fond de moi Myst ronfle comme un sonneur, rien ne pourra le réveiller à mon avis.

Je sens et j'entends bien avant de voir le vieux à la canne qui se ramène et comme tous les matins il prend son café et parle avec la nana. Ils se parlent sans me prêter aucune attention, une fois de plus je ne m'en plein pas.

— Gaby, tu surveilles la maison ? Je reviens vite. Qu'elle se met à chantonner en fixant le vieux avec ses yeux noisette.
— Encore en vadrouille ?! Elle le regarde et opine du chef tout sourire. Ces jeunes...

Elle lui sourit une nouvelle fois, baragouine je ne sais trop quoi et part après lui avoir collé un gros baisé sur la joue. Le vieux se gratouille la joue et riant dans sa barbe.

— C'est un joli brin de fille hein ? Il me regarde du coin de l'œil en me parlant, je ne lui réponds pas.

— Y'a de quoi faire... Marmonne mon alter ego sans bouger d'un iota.
— Et depuis quand tu as une quelconque idée de ce qui est pas mal dans le genre humain ? Je grogne à son intention sans ouvrir la bouche, bien sûr il ne me répond pas. Il préfère se foutre de moi en s'étirant de tout son long.

— Zuméla qu'elle s'appelle. Reprend le vieux, sa voix est rocailleuse, fatiguée par les années. Je la connais depuis... Tellement de temps. Le vieux à la canne se tourne complètement vers moi, sa peau tannée par le soleil me fait rapidement penser à l'un des plus vieux loups de ma meute. Celle du Monténégro. Lui aussi avait la peau faite par le soleil, des rides plein la tronche et une voix d'outre temps, son loup l'avait possédé tardivement. Ça arrive souvent avec les Omègas sans que je ne sache vraiment pourquoi.

La rage du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant