LA FILLE DE L'IMAM.

partie 23

Et là l'horreur....
Papa etait inconscient sur le lit, maman a esseyé de le réanimé avec des massages cardiaques mais en vain.
J'ai courru dehors chercher de l'aide.
Les voisins ont accouru dans la maison. Ils ont porté papa jusqu'à leur voiture puis il l'ont amené d'urgence à l'hôpital.

A l'hôpital, les médecins ont amené directement papa au bloc opératoire.
Maman avait l'air très inquiète.
Mais moi je reste optimiste, je sais que tout ira bien. Papa a déjà été dans un état beaucoup plus grave au paravent et il s'en ai sorti. Je suis sûr qu'il s'en sortira même cette fois... c'est obligé.

Moins de vingt minutes après, le docteur est sorti du bloc. C'était trop rapide, on se demandait si c'est un bon ou un mauvais signe.
Le docteur s'est dirigé vers nous la tête baissée.
Mon coeur battait fort, je tremblais, j'avais les mains moites.

- je suis vraiment désolé, on n'a fait tout ce qu'on pouvait mais c'était trop tard. Il est... l'imam est mort d'un arrêt cardiaque.

Maman s'est écoulée par terre. Les gens essayaient de la relever et de la consoler.
Moi... moi j'avais l'impression de voir tout le monde au ralenti. J'ai complètement perdu la langue, mes oreilles se sont bouchées, je transpirais, tout tournait autour de moi.
J'ai essayé de marcher vers le bloc opératoire mais... plus rien.

Maman-

Mon mari... L'homme avec qui j'ai partagé 30 ans de ma vie, viens de s'éteindre. Il ma laissé seule, seule avec mes enfants. Comment vais je faire sans lui. Comment vais je m'en sortir.
Tout mon monde vient de s'écrouler comme un château de carte à mes pieds.
Je pleurais toutes les larmes de mon corps espérant éteindre la douleur qui me brûlait les entrailles, je pleurais... pleurais.
J'ai vu ma fille tomber par terre et s'évanouir. Je me suis précipiter vers elle. J'ai peur que Dieu m'enlève ma fille aussi.
Le medecin à demander un brancard puis ils ont amené ma fille dans une des chambres de l'hôpital et lui a mis des sérums et je ne sais quoi d'autres.
Les voisins qui nous ont amené sont parti informer les gens du quartier de la tragédie,.... la mort de l'imam.

J'étais assise en larme devant la chambre dans laquelle ils ont amené ma fille quand j'ai aperçu les infirmiers qui amenaient le corps de mon mari à la morgue.
J'ai couru et je me suis jeter sur lui, je l'ai serré fort pendant quelques secondes, je ne voulais pas le lâcher. Les infirmiers ont dû m'éloigner de force pour pouvoir l'amener.

J'étais seule dans le couloir au milieu des aller retour du corps médical et des proches des patients.
J'ai un peu tourné la tête et j'ai aperçu mes enfants qui courraient en larmes vers moi en me demandant si c'est vrai que leur père est mort.
J'ai répondu oui en hochant la tête.
Je me suis levée et je les ai serré fort dans mes bras ensuite je les ai conduit dans la chambre où était admise Nafi.
Elles étaient apeurées de voir leur soeur coucher dans ce lit mais je les ai tout de suite rassurer.
Le médecin est venu et m'a demandé de ne pas m'inquiéter, que si Nafi s'est évanoui c'était à cause du choc dû au décès de son père vu qu'elle est émotionnellement fragile à cause de sa grossesse.
La nouvelle a laissé Raya complètement perplexe par contre Inaya elle n'avait pas l'air surprise.

Nafi s'est réveillée au bout de quelques heures et depuis elle n'a pas arrêté de pleurer. Elle pleurait en disant que son père est mort sans lui avoir totalement pardonné.
J'ai dû lui rappeler qu'en réalité son père se sentait coupable de ce qui s'était passé car c'est lui qui avait fait entrer Iyass dans sa vie. C'est pourquoi j'ai voulu qu'elle lui parle elle même de sa grossesse car j'espérais qu'ils pourraient se parler et se dire tout ce que la peine ne leur avait pas permis de se dire.

J'ai demandé au docteur de nous laisser entrer à la morgue pour faire nos adieux à mon mari et il a accepté bien qu'il n'était pas vraiment d'accord que Nafi y aille.