LA FILLE DE L'IMAM.

partie 49

Milo:

Toute la famille s'est réunie dans le hall de l'hôpital à attendre que les médecins daigne nous donner des nouvelles d'Irchad.

Vu l'état dans laquelle on l'a amené, selon les médecins il y a de quoi s'inquiéter.

Maman, dans son coin, priait de toute ses forces en pleurant à chaudes larmes pour qu'Allah le tout puissant, le clément, le miséricordieux vienne en aide à son fils.

Après une éternité d'attente, un docteur s'est présenté à mon oncle et s'est mis à parlé sur un ton très calme...

- monsieur Altessy il y a eu... disons... euh... des complications au cour de l'opération...

- que voulez vous dire ? Quel genre de complications ?

- le patient à eu une hémorragie lors de l'opération mais ne vous inquiétez pas nous avons pu la maîtriser. Mais... nous avons été obligé de le maintenir dans un coma artificiel pour limiter les dégâts. 

- mon Dieu...

- je suis vraiment désolé. Nous on a fait tout ce qui est en notre pouvoir, maintenant on verra comment le patient va réagir.

- il va s'en sortir ? Dites moi la vérité docteur.

- en tout cas, tout ce que je peux vous dire c'est que les prochaines heures seront décisives.

Apprendre que même les docteurs ne peuvent pas se prononcer sur l'état d'Irchad a fait peur à tout le monde.
Entendre que la situation est tellement grave au point où les docteurs ont été obligé de le maintenir dans un coma artificiel nous à littéralement achevez.

Flash back

Irchad alias Iyass:

Quand j'ai amené Irchad à la maison Papa et maman l'ont tout de suite monopolisé.
Ils sont partis avec lui je ne sais où.
Alors j'en ai profité pour me rendre à l'entreprise.
Je sais que c'est les week end mais je dois signer certains dossiers qui doivent être prêts pour lundi à la première heure.

            de retour du travail je les ai tous trouvé autour de la table en train de déjeuner.
Dès qu'Irchad m'a vu il s'est jeté dans mes bras en m'appelant papa.
Je ne me lasserai jamais de l'entendre m'appeler papa.
Il m'a dit que ses grands parents lui ont acheté des tonnes de jouets.
Il est heureux et ça me rend heureux aussi.

Comme j'ai pas pu être avec lui ce matin, j'ai décidé de l'amener jouer au parc.

On s'est beaucoup amusé tout les deux. On a joué au foot, au cache cache, ... après il m'a demandé s'il peut aller jouer avec les autres enfants qu'on a trouvé et j'ai accepté.

Il n'as pas arrêté de se vanter de ses nouveaux jouets.
Je me suis assis sur un banc et je l'observais.
J'arrive pas à croire que ce petit bout d'homme est le mien.
Je sais que la manière dont je l'ai conçu n'est pas très correcte. J'ai menti, triché, amadoué... mais cet enfant à illuminer ma vie.
Je suis reconnaissant envers Dieu pour ça.
Je ne sais pas ce que serait ma vie sans lui.

Pendant que j'appréciais ce que la vie m'a donné alors même que je ne le méritait pas, mon portable à sonner alors j'ai décrocher.

Mais les cris des enfants qui jouaient m'empêchaient d'entendre alors je me suis un peu éloigné pour continuer mon appel.

Toujours au téléphone, j'ai levé la tête pour voir si mon fils est toujours là où je l'ai laissé... mais je ne l'ai pas vu.
J'ai tout de suite raccroché et j'ai couru vers les enfants avec qui il jouait...