LA FILLE DE L'IMAM.

partie 50

J'ai pleuré, pleuré... je n'arrivais pas à m'arrêter.
Dans ces sanglots qui me noyait j'ai entendu Safina taper à la porte de la douche....

- Nafi ça va ?

Je me suis calmée un instant, puis entre deux hoquets j'ai réussi à lui dire...

- oui ça va, je... je vais... bien t'inquiète.

- sort de la douche alors ça fait un moment que t'es làdans. Je veux qu'on parle un peu.

J'ai finalement décidé de sortir de la douche.
Je l'ai trouvé assise sur mon lit.

- de quoi tu veux parler ?

- de Iyass.

J'ai levé les yeux en l'air et je me suis dirigé vers mon placard. J'ai attrapé la première chose qui me suis tombée sous la main.
Après m'être habillé, je me suis assise à côté d'elle.

- je suis contente d'apprendre que tu as passé la nuit au chevet de Iyass, contente de voir que tu t'es décidée de laisser tomber ta masque de "Méchant fille"

- je le fais pour mon fils.

- arrête de te voiler la face Nafi. Tu vas continuer à te mentir jusqu'à quand ?

- je suis fatiguée safi je veux juste me reposer un peu s'il te plaît.

- je sais que tu es toujours amoureuse de Iyass d'ailleurs tout le monde le sait.

- tu sais quoi, tu ferais mieux..

- regarde moi dans les yeux et dit moi que je me trompe.

-...

- écoute je sais que tu as toutes les raisons du monde de lui en vouloir mais reconnaît au moins que tu l'aime toujours malgré tout ?

- je ne suis pas d'humeur à parler de ça Safi ?

- si Iyass est dans un état critique comme tu le dis, tu ne pense pas que tu devrais penser à assumer tes sentiments à son égard avant qu'il ne soit trop tard ?

- ....

Je regarde safina parler et c'est la première fois que je la vois aussi sérieuse. Elle me regarde avec un air calme. Je me suis senti en confiance. J'ai eu envie de lui parler, de lui faire part de mes peurs, de Iyass, de mes sentiments.
Mais...

un jour, j'ai laissé libre cour à mes sentiments et le résultat à été pire que catastrophique. Donc quoique je puisse ressentir pour lui, je préfère le laisser au fond de la marée.
J'ai peur, car reconnaître mes sentiments serait pour moi comme si je baissais mes gardes. Et moi je ne veux plus me sentir vulnérable plus jamais.

Je me suis tû un moment puis je lui ai serré la main. Une façon de lui dire de ne pas s'inquiéter.
Puis je me suis levée, j'allais sortir quand elle m'a attrapé la main.

- je suis sûr que maintenant lui aussi ressens la même chose pour toi, il n'ose pas te le dire c'est tout.

-...

Je ne pense pas que ça soit vrai mais j'avoue que ça fait plaisir de savoir ça.

On est allé au salon ensemble. Maman m'a préparé à manger pendant que je me douchais. J'ai un peu manger puis je suis retournée dans ma chambre me reposé.
Quelques heures après les filles et moi on s'est préparé pour se rendre à l'hôpital.

        

          Quand on est arrivé, on a pas vu Milo nul part, ni aucun membre de la famille de Iyass.
On est allé alors à la réception demandé des renseignements.