partie 38

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Il y a une semaine on a ete à la justice Concernant la requête en reconnaissance de paternité qu'avec déposé l'individu là.
Aux yeux de la loi, en tant que Père, il a des droit que le juge entendait bien lui accordé. Mais aussi des obligations comme le paiement de la pension alimentaire.

     Au tribunal, j'avais l'impression que le juge était contre moi. Les raisons que j'avais avancé n'ont pas suffit à faire  refuser ses droits parentaux à Iyass ; Selon le juge c'était des problèmes d'ordre privé qui ne concernent pas le petit mais seulement Iyass et moi.

    Aujourd'hui au bureau, alors je que m'apprêtais à rentrer à la maison, Iyass m'a apporté la décision judiciaire lui permettant d'aller voir Irchad quand il le désire et même de le prendre avec lui tout les week end.
Maintenant je suis obligée de le laisser venir à la maison voir mon fils sans contester.

- ....

- je te l'ai dit, je veux juste faire partie de la vie de mon fils, je ne cherche pas de problèmes.

le juge est un inconscient c'est tout. Sinon comment peut il autoriser un homme, qui prend plaisir à jouer avec la vie des gens, à entrer dans celle d'un enfant sans défense.
C'est vraiment injuste.

J'ai pris le papier et j'ai voulu parti sans lui répondre. Il m'a barré la route.

- tu as dit au tribunal que je t'ai fait du mal juste pour obéir à mon ami.
Sache que ce n'est pas vrai.
Si je t'avais demandé en mariage c'est justement pour que Omar ne te fasse pas de mal, car s'il t'arrivait quelque chose on serait les premiers soupçonnés...

-  c'est vraiment paradoxal, parce que c'est pas Omar qui m'a fait du mal mais toi et toi seul ; car c'est toi le couteau avec lequel il m'a poignardé.

- tu peux ne pas me croire mais je t'ai sauvé la vie Nafi.

- c'est ça... je ne te crois pas. Tu mens t'as toujours menti et jam...

- pourtant c'est la vérité. Cette nuit là j'ai changé les plans d'Omar et grâce à moi tu es retournée tranquillement chez toi.

- vraiment tu ne manque pas de culot toi.

Ces paroles étaient insultantes à mes oreilles. J'ai essayé de m'en aller il me tenait le bras.

- aujourd'hui tu vas m'écouter.

- lâche moi... lâche moi tu entends?

- tu n'as pas voulu monté dans ma voiture mais je t'ai suivi en douce jusqu'à chez toi. Le type qui t'a pris en auto stop c'est moi qui l'ai envoyé à toi.

- ....

- le projet d'Omar était de t'offrir au chef d'un réseau de traite des femmes. J'ai eu du mal à le convaincre qu'il peut se venger autrement.

- bah voyons... et après il t'as demandé de m'ambaubiner et de coucher avec moi pour...

- non Omar ne m'a rien demandé de tel, je l'ai fait parce que tu me plaisais et parce que j'en avais envie et je ne le regrette pas.
La seule chose que je regrette se sont les photos qui ont été prises de toi dans la chambre, ce n'était pas prévu.
Cette nuit, quand je suis descendu en bas c'était pour chercher à boire mais j'y ai trouvé Omar et toute sa bande.
Je me doutais pas mais il me faisait suivre. Omar est quelqu'un de très machiavélique. J'ai joué le jeu et j'ai fait semblant de m'en foutre de toi et de m'intéresser qu'au pari pour qu'il ne tente rien de plus pire.

- tu sais ce que je crois moi? Que tu es pire qu'Omar, parce que lui au moins, il ne jette pas ses fautes sur les autres pour fuir ses responsabilités.

LA FILLE DE L'IMAM.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant