Dans Le Parcours D'une Prostituée Sénégalaise.

Chapitre 06 :

Elle ne répondait toujours pas, j'allais chercher de l'aide lorsque deux voitures s'arrêtaient juste auprès de nous. C'était un homme de l'âge de mon père qui en sortit.

-Monsieur pouvez vous m'aidez à amener ma mère à l'hôpital s'il vous plaît. Et mon frère aussi, il est à l'autre bout de la route principale. Je vous en supplie.
-Qu'est ce qu'ils ont ?
-Ils ont besoin d'aide ! Ma mère est malade et mon frère a été poignardé au ventre. Faites vite s'il vous plaît. On a besoin d'aide.
-Vous parlez de l'homme à l'intérieur du fourgon ? Questionne t'il.

Pour vérifier je contourne l'arrière de la voiture pour voir et c'était bel et bien mon frère qui était allongé sur un bancard immmobile, il n'avait plus son t-shirt et le couteau qui était dans son ventre n'y était plus, ceci a été remplacé par un bandage. Il était aussi branché à de multiples fils et machines grâce à deux hommes habillés en blouse blanche qui prenait soin de loin.

-Lamine ! Dis je émue de le voir en bonne santé.
-Il ne t'entends pas ! À force de perdre beaucoup de sang, il a perdu connaissance. Me dit l'un des hommes chargés de sa santé.
-Est ce qu'il va bien ?
-Oui, son état semble être stable.

Je souris faiblement avant de retourner auprès de ma mère qui commençait à suffoquer. Le monsieur se rendit compte en même temps que moi avant d'appuyer sur son téléphone et une autre voiture similaire à la première fit son apparition. Aussitôt garé, d'autres hommes en blouse blanche la prirent pour la mettre sur un bancard avant de l'entrer à l'arrière du fourgon aménagé où il y avait déjà beaucoup de matériels et de machines médecine que je n'avais jamais vu auparavant.

-Pourquoi faites vous ça ? Demandais je. Comment avez vous su que j'avais besoin d'aide ?
-Tu aurais préféré que je les laisse tous les deux mourir le même jour ?
-Non jamais.
-Ta mère a besoin d'aide pour soigner son cancer du sein et ton frère a besoin d'une opération pour sortir le bout du couteau intégré à l'intérieur de son abdomen.
-Oui je sais.
-Et pour ça tu sais de quoi tu as besoin ?
-De l'argent !
-Je paie l'argent et en échange de ça tu me donnes ce qui est entre tes jambes.
-Quoi ? Mais je ne ferais jamais ça ! S'il vous plaît, aidez ma famille et je vous payerais.
-Il suffit qu'on les débranche tous les deux pour qu'ils cessent de respirer. Tu voudrais voir si ce que je dis est vrai ? Bah commençons par qui ? Dis moi ton frère ou ta mère ?
-......

Comme je ne répondais pas, il toquait deux fois à la porte et ces derniers étaient sur le point de débrancher mon frère.

-NON ! S'il vous plaît. Non.
-Alors.
-Je vous suis. Mais le problème est que je ne pourrais pas laisser mes cadets seuls ici. Dis je avec une larme.
-J'en ai déjà parlé à ton père ! Il gardera un œil sur eux.
-Vous lui avez dit que vous voulez couché avec moi ?
-Bien sur que non ! Je lui ai juste dit que vous allez venir avec moi à l'hôpital. Il voulait venir à votre place mais je lui ai dit qu'on avait besoin de vous parce que votre frère et toi avez le même groupe sanguin c'est pourquoi vous devriez venir avec nous.
-Hum.
-Le destin de toute ta famille repose sur tes épaules désormais. Monte ! Ajoute t'il en entrant dans la voiture.

J'avais l'intention de monter à l'arrière lorsque lorsque qu'il me fit non de la tête.

-Tu montes sur le siège à côté du mien ! Ajoute t'il.

Je soupire avant de le faire. Dès qu'il démarra sa voiture, les autres s'en suivirent tel un convoi. Mes larmes redoublèrent à ce moment précis et quand je voulu les effacé, le sang séché sur les mains s'étala sur mon visage. En silence je me servis de ma robe pour me torcher le visage avant de jeter mon regard à la fenêtre.
J'étais entrain de me demander si j'avais fait le bon choix lorsque la main de mon bourreau se posa sur ma jambe.