Dans Le Parcours D'une Prostituée Sénégalaise.

Chapitre 56 :

-Bella est-ce que tu m'entends ? Me demande Ismaël.
-Oui. Viens on passe par là ! Fis je en prenant le chemin contradictoire à celui de Mansour et de Anna.
-Pourquoi est-ce que tu fuis ? Mais viens par là et affronte nous. Me dit Mansour.
-C'est à toi qu'il parle ?
-Ne le calcule pas Ismaël. Ne le calcule pas.
-C'est à toi que je parle espèce de grosse demeurer. Tu n'as pas honte, tu abandonnes ton enfant et tu te permets d'etre heureuse, de sourire et de te balader dans la main d'une autre. Espèce de sale.....
-Ça suffit Mansour ! Ça suffit ! Me retournais je avant de laisser la main d'Ismaël pour lui faire face. C'est quoi ton problème à toi ? Tu ne peux donc pas t'empêcher de me parler ou quoi ? Tu m'as dit de prendre mes distances avec toi et avec ta famille, c'est bien difficile mais c'est ce que j'ai fait alors si jamais on se croise par hasard dans la rue trace ton chemin et ne m'appelle sinon je vais finir par croire que tu m'aimes encore et même bien plus qu'avant. Qu'est-ce tu croyais ? Que j'allais rester dans mon coin et me morfondre lamentablement sur mon sort alors là non mon coco, je regrette de te dire que ce n'est aucunement le cas. Dis je très en colère même si je ne voulais que le prendre dans mes bras actuellement.

Mansour est bien un connard mais je l'aime, je l'aime vraiment.

-Quoi moi ? Aimer une prostituée. Rigole t'il narcissiquement pendant que Anna lui demander d'arrêter.
-Je ne vais même pas t'accorder le privilège de m'énerver parce que c'est tout ce que tu cherches. Tu es avec ta femme, rien ne devrait gâcher votre promenade à vous deux pourtant c'est ce que toi tu fais. On dit souvent que la où il a de la haine il y a encore de l'amour car tu vois la différence de celui ci n'est pas la haine mais l'ignorance. Tu vois Anna je t'avais dit qu'il ne t'aimait pas, s'il y a encore bien une femme qu'il aime c'est moi. Et le pire c'est que même quand il me regarde ses mots vont à l'encontre du regard qu'il m'envoit. C'est malheureux parce qu'après 2 ans de séparation tu songes encore à moi pendant que moi je n'ai jamais ressenti quelque chose de magique à ton égard, pour moi tu n'étais pas plus que ces tas d'hommes que j'ai rencontré. Terminais je en le pointant du doigt.

Sûrement blessé dans son égo d'homme, il ne su pas quoi faire d'autre que de me gifler d'une telle vivacité que j'atteris par terre. Je mis du temps à comprendre qu'il avait vraiment osé lever la main sur moi. La dernière fois où un homme avait osé me frapper c'était il y a 9 ans.
Comme un flashback je me souviens instantanément de tout ces hommes qui m'ont frappés et humiliés. Mes larmes étaient sur le point de couler mais j'effacais de mon pull mes yeux humides avant que Ismaël ne me relève.

Une fois sur pieds j'allais me jeter sur lui mais Ismaël m'arreta aussitôt pour se mettre devant moi.

-Ce n'est pas une affaire de femme. Me sourit il avant de faire face à Mansour pendant que Anna baissait la tête.
-Je ne voulais point m'immiscer dans votre discution qui ne me regarde aucunement mais étant donné que c'est en ma compagnie que Bella est, ce n'est pas à elle que tu as manqué de respect mais plutôt à moi. Tu doutes de ma capacité ?
-Écoute espèce de minable je.....
-Oh mec arrête. Arrête ! Nous sommes des hommes voyons. Rigole t'il. Entre nous il y a pas de paroles. Il y a que des actes. Alors tu viens ? Fit il avec un sourire coin.

Étant donné que Mansour hésitait à se battre avec lui, Ismaël lui donne un très grand coup de poing sous la mâchoire qui lui fit saigner aussitôt. Quand Mansour toucha sa mâchoire et remarqua le sang, il vit rouge et se jette sur Ismaël le faisant tomber mais ce dernier se ressaissit aussitôt avant de le retourner de façon à ce que ça soit lui qui s'assoit sur le ventre de Mansour.

-On.ne.frappe.une.femme. Prononce ce dernier en lui donnant des coups de poing pour chaque mot.

Je me surprend à rire tellement Mansour était faible en bagarre et je n'étais pas la seule car la plupart des gens de la plage prenait ça en vidéo.