Chapitre 44 :

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-Alors vous ferez mieux d'aller chercher les preuves parce que si vous utilisez votre langue, je dirais certaines choses qu'il ne faut pas sur vous. Dis je en le poussant légèrement pour fermer la porte de peur que l'on nous entende.
-Vous êtes entrain de me menacer ?
-Croyez vous sincèrement que je suis venue voir le meilleur chirurgien de Dakar sans faire des recherches sur vous ?
-Et qu'est-ce que vous savez sur moi ?
-Vous passez tout votre temps à répéter et à souffler à votre femme que vous ne pouvez pas vous occuper d'elle parce que vous travaillez à longueur de journée alors que non. La seule chose pour laquelle vous ne voulez pas passer du bon temps avec elle c'est parce que vous êtes impuissant monsieur le chirurgien. Souris je malicieusement. 

Il ne croyait pas à ce que je venais de lui déballer en pleine face raison pour laquelle il avait toujours les yeux grands ouverts après ce qu'il venait d'entendre.

-Comment est-ce que vous savez ça ? Personne d'autre ne le sait à part moi même et mon médecin traitant.
-Malheureusement vous n'avez pas bien cacher votre dossier, elle était encore sur la table quand je suis rentrée dans votre bureau et quand j'étais sur le point de partir, j'ai compris que c'est votre femme qui vous a appelez et vous lui avez menti en disant qu'encore cette semaine vous aurez beaucoup de travail étant donné qu'il y avait un fil de patient dont vous deviez vous chargez.
-Vous....êtes.... très...intelligente. Bégaya t'il.
-Ne jamais interrompre quelqu'un lorsqu'il fait une erreur car tôt ou tard cela pourra vous servir. Rétorquais je.
-Qu'est-ce que vous êtes mauvaise ! Cracha t'il.
-Ça on me l'a tellement répété que j'ai finis par y croire. Tout ce que j'ai à vous dire c'est ne gâcher pas mon ménage et je ne gâcherais pas le tien. C'est donnant donnant ! Sachez qu'il m'est très facile de rencontrer votre femme même si je ne l'a connais pas du moins pas encore.
-....
-Alors associé ? Demandais je en lui tendant la main avec un sourire malicieux.
-Je ne sers pas la main à des personnes comme vous. Dit il avant d'ouvrir la porte pour entrer au salon suivit de moi.

La soirée se passa superbement apart le discours de ma mère disant que j'étais une fierté pour elle et qu'elle était sûr à 100% que je m'étais préservée jusqu'à mon mariage. Apart ça la soirée était indemne car s'en est suivit notre mariage à la mairie c'était maintenant officiel que je portais le nom de famille de Ndiaye.

-Nous y sommes arrivés ! Me souria Mansour à la sortie de la mairie.
-Oui. Dis je simplement.
-Si tu veux on fera la réception dans un mois.
-Réception ? Je veux pas faire de réception moi !
-Bella je tiens vraiment à ce qu'il y est une réception pour nous.
-Pourquoi ?
-Pour toute ses personnes qui disent que tu n'es qu'une prostituée.
-Mansour ne prends pas en compte ceux qu'ils disent.
-Comme tu veux. Ajoute t'il avant de rejoindre la voiture où se trouvait ses amis.

Quelques heures plus tard, je rejoignis enfin mon domicile conjugale un peu à la normale avec une certaine coutume que sa tante m'a imposé et que j'ai d'ailleurs respecté. En allant j'ai menti à ma mère en lui disant que j'avais mes règles et celle ci l'a répété à la tante de Mansour qui n'a trouvé aucun inconvénient a attendre le temps d'une semaine.

Lorsque Mansour et moi avions fait notre première fois comme prévu j'ai saigné et on a sortit le drap à sa tante et à ma mère qui ,elle, pleurait de joie cependant les amis de mon mari n'y croyaient pas, certains même sont allés jusqu'à dire que peut être j'avais une jumelle et du côté de Ahmed, lui, il ne cessait à chaque de sourire comme pour me dire ''Profite bien'' mais je ne lui ai jamais prêté attention.

Sophie et moi étions devenu beaucoup plus proche après cette épisode de ma vie. Elle était très fière pour son frère et moi d'ailleurs entre temps, elle a finit par pardonner totalement à son homme. Quant à la relation avec mon mari, ceci se passait à merveille: nous étions heureux et nous vivions dans notre propre bulle sans inclure personne juste lui et moi.
Je n'aurais pas rêvé plus beau franchement. J'ai vécu les deux plus belles années de toute ma vie, loin de tout et de tout le monde. Je ne sortais de chez que très très rarement, Sophie et moi préférions mille fois passé notre temps ensemble à s'occuper de ses enfants que de sortir tandis que Mansour se donner corps et âmes juste pour me satisfaire chaque jour d'avantage.

Au début j'étais un peu traumatisé de ma grossesse antécédent donc j'ai pas voulu mais après attente, Mansour a finit par me mettre en confiance et voilà qu'aujourd'hui nous sommes parents d'un très beau garçon d'un mois. Le problème c'est que malheureusement Mansour lui a donné le nom de son père. Ça m'a foutu les nerfs mais bon je peux pas aller à l'encontre de ses désirs, c'est mon époux.

-Il dort ? Oh je suis jalouse que ton garçon soit plus gosse que le mien. Dit Sophie en entrant dans notre chambre.
-Dans ce cas je te plains. Rigolais je. Qu'est-ce que tu as fait pendant la journée, je ne t'ai pas vu et d'ailleurs tu ne m'as rien dit. J'ai faillis devenir folle en gérant tous les enfants en même temps. Me plaignis je.
-Oui et ce n'est pas tout, j'ai du quitter mon travail pour l'aider à gérer ta fille de 2 ans, cette petite folle là. Ajoute Mansour.
-Je suis désolée mais c'est pendant la nuit que j'ai pris cette décision ?
-Quelle décision ?
-La garce qui nous a volé tout notre argent à mon mari et à moi.

Mon coeur ratta un battement.

-Mais j'ai cru comprendre que t'avais laissé tout ça derrière toi ? Demande Mansour.
-Oui mais maintenant que j'y pense c'est beaucoup trop facile. Elle m'a volé mon entreprise que j'ai pris tant de temps à construire avec mon mari.
-C'est vrai qu'à ta place, je n'aurais pas laissé ça aussi facilement. Il faut qu'elle paye. Qu'en pense Ahmed ?
-Il n'a pas voulu au début mais quand j'ai demandé pourquoi il voulait l'a protégé, il m'a répondu que c'est parce ça me fera mal de savoir qui c'était mais que je pouvais faire ce que je voulais. Répond t'elle satisfait. Dans trois jours au plus tard In Sha Allah je saurais qui c'est ?
-Aussi vite ? Demandais je.
-Oui, on a déjà les dossiers qui montre que l'entreprise n'est plus à nous donc c'est facile tu vois ?
-Ah oui. Dis je presque en tremblant.
-Et le plus ironique c'est que cette garce, cette moins que rien, cette va-nu-pieds, cette pimbêche et cette sale pute porte le nom de Bella tout comme toi tu t'imagines ?









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Dans Le Parcours D'une Prostituée Sénégalaise.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant