Chapitre 33 :

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-Ahmed est-ce que tu me vois ?
-Oui...Bella.
-Ah, tu es encore un peu sobre alors tiens ce stylo et signe ici.
-C'est pourquoi ? Demanda t'il d'une voix nonchalente après avoir saisi le stylo.
-C'est un document collectif, nous cherchons dans une association à obtenir le plus de signature pour pouvoir obtenir...une...une crèche dans le quartier.
-D'accord. Rigole t'il en s'affalant sur le lit mais je le retiens.
-Non. Non. Ahmed tu dois signer ses documents.
-Je...je..veux dormir, j'ai mal à la tête !
-Tu pourras dormir mais seulement après avoir signer.
-Ok. Dit il cette fois en saisissant lui même les documents pour les signer.

Je pris vite fait une photo, en posant mon téléphone je remarquais qu'il était sur le point de signer au milieu de la page.

-Non non Ahmed pas ici, c'est là, là et ici aussi.... Voilà... merci. Souris je en prenant les documents. Maintenant tu peux dormir. 

Je rangeais les documents par ordre avant d'appeler les deux gardes qui se tenaient devant la porte.

-Je veux que vous me faîtes sortir toute sa famille dehors et sur le champ. Je vais sortir et avant mon retour je veux que tout cela soit réglé avec mon avocat et que tout le monde sache que ses biens sont maintenant la mienne.
-Mademoiselle, Ahmed a un enfant et sa femme est enceinte. Vous êtes sur de vouloir les mettre à la rue ?
-Sur et certaines. De plus il n'y a plus rien à faire car maintenant il n'a rien. Lorsque vous aurez mise sa femme et son gosse dehors, faites un tour à l'entreprise et dîtes leur qui est la nouvelle patronne. En d'autres termes je veux qu'il soit dépouillé de tout ce qu'ils ont et ce soir même.
-Mademoiselle... je...
-J'exige que mon ordre soit exécuté sur le champ ! Parlais en haussant le ton.
-Tout de suite ! Dirent ils avant que l'un ait saisit les documents à montrer pour s'en aller.

Je jetais un regard de victoire à Ahmed puis j'allais m'habiller pour l'arrestation de ce soir.

En sortant de ma chambre, je tombais nez à nez sur ma petite soeur.

-Bella mais qu'est-ce...tu étais dans ta chambre ?
-Oui bien sûr.
-Tes gardes m'ont dit que tu étais absente.
-C'est parce que je ne voulais voir personne ! Bon, je vais être en retard. Au revoir !
-Où est-ce que tu vas encore ?
-Je vais quelque part.
-Pourquoi tu ne me dis jamais rien ?
-Parce que tu n'as pas besoin de savoir.

Comme prévu, le bâtiment était surveillé donc je n'avais plus qu'à rentrer et attendre les choses se passent normalement.

-Bonsoir ! Dis je une fois rentrer dans le bureau d'Adrien où il se trouvait en compagnie de Badjéne, de mon tendre père, d'Allane, de Moussa et Christian (les deux hommes qui ont participé à la mort de mon frère).
Cependant il manquait Malick, l'homme qui a poignardé mon frère et qui croit que c'est maintenant devenu mon meilleur ami. Cet amitié va lui faire mordre les doigts et il n'y verra que du feu.

-Bonsoir ! Répondirent t'ils.
-Mais où est Malick ?
-Il a eu un imprévu.
-Ah d'accord.
-Bon Bella, on voulait justement déménager pour aller dans un endroit beaucoup moins peuplé parce que la police peut nous surprendre à n'importe quel moment. Et on pourrait prendre jusqu'à 15 ans si jamais on se fait choper. Qu'est-ce que t'en penses ?
-Le déménagement serait le meilleur pour vous. C'est une très bonne idée.

On frappe à la porte étant donné que j'étais plus près de celle ci, j'allais ouvrir et je tombais sur plusieurs policiers.

-Puis je vous aidez ? Demandais je en faisant mine d'être choquée
-Qu'est-ce que....
-Vous êtes en état d'arrestation pour la diffamation de ce lieu de prostitution et de trafics d'humain. Tout ce que vous pourrez dire pourra être retenu contre vous devant le tribunal. Vous avez droit à un avocat.  Dit le chef de police que j'avais vu pendant que ses autres accolytes nous passait les menottes.
-QUOI ? NON JE VEUX PAS ALLER À LA PRISON. NON, LÂCHEZ MOI ! Hurla Badjéne en se débattant.
-Badjéne sois calme. Ils sauront bientôt que tout cela est un malentendu. Nous allons trouver un terrain d'entente ! Dit Allane tout confiant.
-Oui c'est vrai. Donnez nous un prix et ni vu ni connu. Complète mon père.
-Attendez nous nous y sommes pour rien ! Déclare Moussa.

Je regardais le chef de police comme pour lui dire de nous embarquer et je crois même que si je ne l'avais pas fait, il aurait préféré l'argent.
Il fit alors signe à ses hommes qui nous embarquement immédiatement dans le fourgon policière.

-Badjène ! Il faut que tu leurs dises que j'en suis pour rien, je ne veux pas vous laissez tomber mais c'est le seule moyen. Je suis une femme de pouvoir et une fois dehors je pourrais peut être vous aidez. Murmurais je à Badjéne.
-Ouais c'est ce à quoi je pensais. En plus c'est sûr que s'ils ont réellement des preuves, ils sauront que tu n'y es pour rien.
-C'est exact.
-Je me demande qui peut bien nous dénoncer ! Lui dis je.
-Ah ça j'en sais rien mais je peux dire qu'il ou elle ne nous a pas rater. Soupire t'elle.

-Inspecteur, vous n'êtes pas obliger de rendre publique cette affaire.
-On vous donnera la somme que vous voulez.
-Fermez là ! Leur dit l'officier d'un ton dictateur.

Lorsque l'on arrivait enfin au poste de police, Badjéne, son groupe et moi se mettons d'accord sur le fait que si moi je sortais, j'allais en faire de même pour eux étant donné que j'étais une femme de pouvoir.
Leurs visages désespérés étaient à mourir de rire mais je me retenais en jouant à la fille forte.

Nous étions dans une cellule lorsque l'inspecteur vint nous voir.

-Mademoiselle Diop ?
-C'est moi ! Dis je en levant la main.
-Nous sommes désolés de vous avoir embarquer par erreur avec ces malfrats. Mes hommes et moi nous nous excusons sincèrement. Dit il en ouvrant la porte de la cellule.
-Ce n'est pas trop tôt ! Dis je énervée d'avoir attendu aussi longtemps pour qu'il revienne. La prochaine fois tâchez de faire bien votre travail.
-Nous nous excusons à nouveau. Cependant on vous a trouvé avec eux, vous témoignerais donc le jour du procès. C'est par manque de preuve que nous vous relachons.
-J'ai.compris. Lui dis je avant de me retourner vers Badjéne et ses acolytes. Je ne vous laisserais pas tomber, vous êtes ma deuxième famille ! Parlais je faussement triste pendant que l'officier refermer à clé la cellule.

Sur le couloir, je ne pu m'empêcher de réprimander l'inspecteur d'avoir attendu aussi longtemps car c'était plus fort que moi. Je ne supporte pas du tout la ponctualité.

Ensuite je sortis du poste de police où je trouvais mes gardes du corps toujours fidèle à leur poste puis sans parler, ils m'ouvrirent la porte avant de me ramener chez moi.

Lorsque je fus de nouveau dans ma chambre, Ahmed était toujours entrain de dormir, j'allais le réveiller lorsque j'entendis son téléphone sonnait, ça devait sûrement être sa femme donc j'ai décidé de pas répondre mais après plusieurs tentatives ça devenait saoulant alors j'ai sortit le téléphone qui se trouvait dans la poche de son pantalon pour décrocher. Il était écrit ''Ma Femme Unique''.

Je sentis mes jambes me lâchaient lorsque je vis la photo de sa femme et de son gosse s'affichait à l'écran quelques secondes plus tard.

-So...phie... Bégayais je toujours sous le choque.




(Désolé pour les fautes, j'ai pas encore relu et corrigé)

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Merci  ;)

Dans Le Parcours D'une Prostituée Sénégalaise.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant