Chapitre 58 :

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-Oui on se.....
-C'est une prostituée. Me coupa son père
-Papa tu dois faire erreur, Bella est.....
-Il a raison Ismaël, j'étais une prostituée.
-Quoi ?
-Attends et comment tu le sais toi ? Le questionna sa femme.
-Parce que j'ai couché avec elle.
-Soubhanallah ! Hurla Ismaël.
-Tu as quoi ?
-Tu n'entends pas Samy ? J'ai couché avec elle et pas qu'une seule fois d'ailleurs, elle et moi avons passé plusieurs nuits ensemble. Je ne ferais pas l'erreur de vous mentir parce que je ne veux pas qu'une personne comme elle intègre notre famille. Quant à toi Ismaël je veux que tu saches que ce n'est pas une fille de bonne de famille. Je ne sais pas quelle type de relation vous entretenez mais mets y un terme immédiatement étant donné qu'un père et un fils ne peuvent pas passer sur le même corps.

Sa femme la gifla intensément.

-Tu te fiches de moi ou quoi ? Tu nous apprends que tu as couché et pas qu'une fois avec une prostitué ensuite tu te permets d'utiliser un ton autoritaire. Dis moi où est-ce que j'ai raté mon rôle ? Est-ce que tu m'as vu ? Non mais tu es malade toi, j'applique tout ce que tu me dis et je réalise tout tes ordres, pourquoi ? Pour que tu ailles chercher dans la prostitution. Mais quel genre es-tu ? C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Trop c'est trop, je veux que tu m'accordes le divorce ?
-Je ne te donnerais rien du tout. Ce n'était juste qu'une....

D'un coup de tête, je me rendis compte que tout ça ne me regardait pas alors je saisis mon sac à main avant de descendre à toute vitesse les escaliers suivit de Ismaël qui m'attrapa le bras pour m'arrêter.

-Alors ton ex-mari avait raison ?
-Oui il avait raison. Ismaël je n'ai pas voulu me jouer de toi s'il te plaît sache le, j'étais prête à te dire la vérité mais tu m'as dit et répéter d'attendre la fin du soirée.
-Tu sais je ne peux pas m'empêcher d'être content de pas passer plus de temps avec toi.
-Pourquoi ?
-Parce qu'il aurait suffit qu'une seconde de plus, une seule seconde pour que je tombe amoureuse de toi. Tu n'es qu'une profiteuse.
-Ismaël qu'est-ce que j'aurais bien pu prendre de toi dis moi ? Je n'ai ni besoin d'argent ni de maisons et encore moins de luxe. La fortune c'est pas ce qui me manque, tout ce qui impressionne les autres filles moi ça ne m'intéresse pas. En plus ce n'est pas moi qui est venue à toi mais le contraire alors dis moi pour quel raison j'aurais pu profiter de toi ?
-Je ne sais pas...Je ne peux pas savoir ce qui est dans ta tête.
-J'étais une prostituée mais cela ne fait pas de moi une mauvaise fille. J'aurais aimé que les choses se passent différemment mais je ne suis pas capable de les changer.
-Moi aussi. Dit il avant de remonter les escaliers.
-Ismaël attends !
-Laisse moi tranquille...mes parents sont sur le point de divorcer, je serais venu te voir si ça n'avait pas été toi la cause de tout cela. Bonne nuit.

Je soupirais comme à mon habitude avant de marcher très lentement comme si toute la terre reposé sur mes épaules. Une fois dans ma maison je jetais mon sac à main qui atterit sur le canapé puis j'enlève mes escarpins avant de m'effondrais par terre en pleurant pour une énième fois.
Ces temps-ci je ne faisais que ça : pleurer. Alors que je commençais un peu à me changer les idées, mon moment de bonheur s'estompa de la pire des façons pourtant j'étais sur le point de la vérité, ma vérité.
Que veut la vie au final ? Je suis dans une impasse où je ne peux ni reculer ni avancer parce que mon passé ne cesse de me mettre des bâtons dans les roues. Je ne sais pas de quoi est fait mon existence mais si je suis sûr d'une chose c'est qu'elle n'est pas un cadeau pour moi.

Ah si seulement il y avais un moyen de retourner à mon tendre avance, si seulement tout ça n'était qu'un mauvais cauchemar, ma vie serait favorable à cette instant même.

Le lendemain j'ai passé toute ma journée près de la fenêtre espérant qu'à n'importe quel moment Ismaël pourrait venir me voir mais à mon plus grand désespoir, il n'a jamais dépassé le pas de la porte.
C'était sans doute le dimanche le plus nulle de toute ma vie. Je suis restée toute la journée dans mon canapé à dessiner et à me consoler en pensant à mon bébé de 2 ans qui doit être désormais un vrai BG. C'est triste parce qu'à l'heure d'aujourd'hui je n'ai même pas une petite idée sur son portrait.

Deux jours après que ce soit passé cet incident, j'allais un peu mieux moralement donc je décidais d'aller faire une promenade vers 18heures, je m'habillais en jean et t-shirt simple puis après quelques hésitations, j'ouvrais la porte pour sortir.

J'avais à peine posé trois pas que je tombais nez à nez sur Ismaël qui semblait revenir du travail. Il était entrain de chercher quelque chose à l'intérieur de sa voiture quand je vins près de lui.

-Bonsoir Ismaël.
-Bonsoir ! Fit il en fermant sa portière.
-Alors c'est comme ça que ça va se terminer entre nous ?
-Il n'y a pas eu d'entre nous Bella.
-Ne sois pas si méchant Ismaël. Nous ne sommes pas obligés de nous comporter comme si on ne s'est jamais connu.
-Mais on ne sait jamais connu Bella.
-Très bien. Fis je vexée. Tu sais quoi Ismaël moi aussi je suis contente que les choses se passent comme ça avant qu'on aille plus loin dans notre relation parce que j'aurais peut-être fait l'erreur d'oublier mon ex-mari à tes côtés. Ajoutais je avant de me retourner pour tracer mon chemin.

Cependant je sentais le regard de toutes mes voisins sur moi, j'avais comme la certitude que j'étais, depuis ma sortie, le sujet de toute les discussions.

-Est-ce que vous avez un problème ? M'arrêtais je devant les deux filles qui riaient fortement en me regardant.
-Pas du tout mais toi oui.
-Comment ça ?
-Va acheter le journal et tu verras. Me toise t'elle.

Je narguais un sourcil avant de me diriger vers le marchand de journaux pour voir de quoi parler ces filles là.

-Bonsoir. Puis je avoir un des journaux d'aujourd'hui ?
-Alors c'est vous. Rigola t'il. Vous êtes tristement célèbre dis-donc.
-Est.ce.que.je.peux.avoir.un.journal. Prononçais je mot pour mot.
-Bien bien ne vous énervez pas. Regardez sur ma table laquelle des journaux, désirez acheté.

Je fis le contour de sa cantine et mes yeux ont faillis sortir de leurs orbites lorsque je constatais que j'étais en gros plan sur absolument tous les journaux quotidiennes et tous les magasines peoples de la semaine.


Néanmoins l'un des journaux attira le plus mon attention.

- S'il vous plaît, qu'est ce qui est écrit sur ce journal ?
-'' Bella et son parcours de prostituée''.  Me répond le marchand de journaux.
-C'est pas possible mais comment ont-ils su ? Demandais je en prenant le journal.
-Ne jamais humilier un homme, on te l'a pas appris ? Dit la voix de Mansour derrière moi.










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Merci.    ;)

Dans Le Parcours D'une Prostituée Sénégalaise.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant